4 févr. 2012

Sons of Anarchy, saison 4


Il en va de Charming comme du chateau d'Elseneur ou de Vérone. Quoique l'on souhaite ou que l'on choisisse de faire, on ne peut s'en évader, et souvent au quatrième acte, tout se noue et rien ne pourra démêler ce qui entraînera le final forcément... tragique.

Et ce n'est pas pour rien si, pour SoA, je me réfère aux codes de la tragédie (et j'en parlais déjà à propos des deuxièmes et troisièmes saisons), car tout semble dans le déroulement de cette quatrième saison nous amener vers une tragédie en 5 actes : sentiment d'un destin auquel ne peut échapper Jax Teller, les mensonges qui affleuraient explosent enfin, des morts, des malentendus aux conséquences tragiques, des personnages extérieurs aux Sons qui sont bien plus spectateurs, témoins qu'acteurs, ou dont les actions amplifient l'inévitable enchaînement des actions, tel Escalus dans Roméo et Juliette.

Alors, il est vrai que rien actuellement ne me permet de dire que cette quatrième saison pourrait être l'avant-dernière. Mais par sa capacité de maintenir une qualité d'intrigue constante et l'intransigeance des scénaristes (et du créateur Kurt Sutter), elle nous promet en tout cas une cinquième saison particulièrement dur et terrible pour les Sons. Mais je me prends à rêver qu'elle sera effectivement la dernière, pour que cette série soit autant dans le fond que dans la forme une véritable tragédie.

Car il va sans dire que l'avenir des Sons, de Charming et de Jax Teller parait désormais bien sombre et que je ne vois guère désormais d'espoir de salut ou un échappatoire quelconque. Comme toutes les tragédies, cela finira dans le sang. Et pour Sons of Anarchy, ce sera en plus avec du talent.

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