Pas le plus mauvais des Star Trek version Picard et consorts, on a du mal, tout de même, à être emballé tout au long du film. Scénario qui rappelle (un peu) le Retour sur Terre de Kirk et Spock, ne serait-ce que par le voyage dans le temps nécessaire pour sauver le monde, Premier Contact montre aussi que Moore, Braga et Berman, talentueux sur la série, n'ont jamais vraiment su la développer au cinéma. Peut-être n'était-elle d'ailleurs pas adaptable au cinéma ? En tout cas, les ficelles scénaristiques, présentes sur Générations et qui se maintiendront jusqu'à Nemesis, nous font parfois regretter leurs glorieux aînés : beaucoup (trop ?) de référence à la série, Picard reste systématiquement le héros du film, Data est le second mieux loti et les autres se partagent les miettes du scénario.
Même si ici, ces éléments se tiennent, et particulièrement de par le conflit et la haine de Picard envers les Borgs. Et ce sont d'ailleurs eux qui relèvent amplement le niveau et l'intérêt général du film, avec leur prise de pouvoir de l'Entreprise. Entre une Reine Borg (Alice Krige au top) particulièrement réussie et un Data plus que troublé (leur duo nous fait d'ailleurs nous demander si les androïdes rêvent de pin-up électriques...), ils écrasent l'intrigue terrienne un peu plan-plan.
Bien que les effets spéciaux soient réussis et la réalisation sérieuse, on a du mal à se dire qu'il y a ici plus qu'un téléfilm de luxe ou une honnête série B. Seul l'amateur de la saga, connaissant plutôt bien la série, peut y trouver un peu son compte, et sa dose de Borgs. Les autres s'en ficheront autant qu'un Klingon se fiche de la Petite Maison dans la Prairie.
Même si ici, ces éléments se tiennent, et particulièrement de par le conflit et la haine de Picard envers les Borgs. Et ce sont d'ailleurs eux qui relèvent amplement le niveau et l'intérêt général du film, avec leur prise de pouvoir de l'Entreprise. Entre une Reine Borg (Alice Krige au top) particulièrement réussie et un Data plus que troublé (leur duo nous fait d'ailleurs nous demander si les androïdes rêvent de pin-up électriques...), ils écrasent l'intrigue terrienne un peu plan-plan.
Bien que les effets spéciaux soient réussis et la réalisation sérieuse, on a du mal à se dire qu'il y a ici plus qu'un téléfilm de luxe ou une honnête série B. Seul l'amateur de la saga, connaissant plutôt bien la série, peut y trouver un peu son compte, et sa dose de Borgs. Les autres s'en ficheront autant qu'un Klingon se fiche de la Petite Maison dans la Prairie.
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