Je pourrais résumer ce film de manière un peu racoleuse à la manière de l'affiche : automutilation, sado-masochisme et les jolies formes de Maggie Gyllenhaal. Mais tout comme cette affiche, ce ne serait vraiment pas lui rendre justice.
Je ne connais pas beaucoup de films qui aborde la sexualité de manière à la fois sérieuse et joyeuse. Secretary fait donc partie de ces rares péloches où le sexe et le plaisir ne sont pas destructeurs, mortifères ou paillards, mais libérateurs et sources de bien-être. Et peu importe finalement qu'ici il s'agisse d'une jeune femme qui trouve le moyen d'affronter ses démons et de sentir femme par une relation de soumission-domination, car au fond ce qui importe c'est le parcours. D'une vie subie elle en vient à construire sa vie. Et de ce point de vue, le film est réussi.
Le duo que forme James Spader (qu'on a perdu de vue au cinéma depuis Crash) et Maggie Gyllenhaal (superbe de naturel) porte largement le film sur ses quatre épaules, d'autant que le film évite clichés putassiers et grosses ficelles s-m. D'ailleurs, Secretary n'est pas loin, dans son déroulement, dans sa certaine légèreté, dans cette femme et cet homme qui se cherchent et mettent tout le film à finalement se trouver, des codes de la comédie romantique et pourrait faire ainsi de son couple vedette l'un des plus anticonformistes de ce genre ultra balisé.
Seul l'absence de seconds rôles vraiment conséquents (l'un des menus défauts du film) empêche Secretary d'être une absolue réussite mais à l'inverse, et je reviens dessus, le personnage principal, Lee Holloway, est quant à elle très bien écrit, jamais victimisée, et même ses commentaires en voix-off sont à-propos. Et elle fait presque à elle seule tout le sel du film.
Beaucoup de finesse et de justesse, loin de tout de moralisme, puritanisme et vulgarité pour une (quasi) comédie romantique à part et largement passé inaperçue. Je ne peux donc que vous conseiller d'y jeter un oeil, ne serait-ce (et oui, je sais, je me répète) que pour le très beau personnage qu'est Lee Holloway et pour le plaisir de voir grâce à Spader et Gyllenhaal un très beau couple de cinéma.
Je ne connais pas beaucoup de films qui aborde la sexualité de manière à la fois sérieuse et joyeuse. Secretary fait donc partie de ces rares péloches où le sexe et le plaisir ne sont pas destructeurs, mortifères ou paillards, mais libérateurs et sources de bien-être. Et peu importe finalement qu'ici il s'agisse d'une jeune femme qui trouve le moyen d'affronter ses démons et de sentir femme par une relation de soumission-domination, car au fond ce qui importe c'est le parcours. D'une vie subie elle en vient à construire sa vie. Et de ce point de vue, le film est réussi.
Le duo que forme James Spader (qu'on a perdu de vue au cinéma depuis Crash) et Maggie Gyllenhaal (superbe de naturel) porte largement le film sur ses quatre épaules, d'autant que le film évite clichés putassiers et grosses ficelles s-m. D'ailleurs, Secretary n'est pas loin, dans son déroulement, dans sa certaine légèreté, dans cette femme et cet homme qui se cherchent et mettent tout le film à finalement se trouver, des codes de la comédie romantique et pourrait faire ainsi de son couple vedette l'un des plus anticonformistes de ce genre ultra balisé.
Seul l'absence de seconds rôles vraiment conséquents (l'un des menus défauts du film) empêche Secretary d'être une absolue réussite mais à l'inverse, et je reviens dessus, le personnage principal, Lee Holloway, est quant à elle très bien écrit, jamais victimisée, et même ses commentaires en voix-off sont à-propos. Et elle fait presque à elle seule tout le sel du film.
Beaucoup de finesse et de justesse, loin de tout de moralisme, puritanisme et vulgarité pour une (quasi) comédie romantique à part et largement passé inaperçue. Je ne peux donc que vous conseiller d'y jeter un oeil, ne serait-ce (et oui, je sais, je me répète) que pour le très beau personnage qu'est Lee Holloway et pour le plaisir de voir grâce à Spader et Gyllenhaal un très beau couple de cinéma.
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