6 mai 2008

Au programme cet après-midi - [REC]


Cet aprèm', je suis seul, et quand je suis seul, j'aime aller me faire peur dans une salle obscure, avec surement personne ou presque dans la salle.
Cet aprèm', je vais aller voir [REC], pelicula horrifico made in Spain de Jaume Balaguero (le très bon Fragile, avec Calista Flockhart, échappée d'Ally McBeal) et Paco Plaza (lui je le connais pas).
Ma dernière grosse mega trouille de ciné a été The Grudge (en même temps une sance très étonnante où tous les 1/4 d'heures les spectateurs reprennaient leurs esprit en respirant calmement par la bouche, et où un homme se cachait dans les bras de sa copine, et moi je me chiais dessus tout seul, parce que Lisa et Tramber étaient aller voir L'Age de Raison, le 2ème volet de Bridget Jones). Je suis très impatient de voir ce film, donc d'avoir peur. Maso, vous avez dit maso ? En tout cas compte-rendu ce soir entre 19h et 22h.

---MàJ---

Et me voici, me voilà, il est 20h24. J'ai donc vu [REC]. J'ai donc, comme prévu, eu peur. Pour un film qui est sensé faire peur, et bien que je sois une personne (très) sensible aux films qui font peur, j'estime donc que le film est réussi car messieurs Balaguero et Plaza ont réussi à me faire peur.
Il est difficile d'en dire beaucoup sur l'histoire du film, à part qu'une équipe de télé (caméraman et présentatrice) faisant un sous-mix de Paris Dernière et Vis Ma Vie suit ce soir-là la vie d'une caserne de pompiers. La nuit est plutôt calme, un appel pour une intervention bénigne dans un immeuble, en apparence, mais qui va se transformer en cauchemar. Voilà pour le pitch comme dirait Ardigiel.
Si je ne peux en dire plus sur le scénario, je vais donc m'attacher à la forme : immersion totale dans l'action par l'utilisation ininterrompu de la caméra subjective. Et c'est en grande partie grâce à ce procédé que ça prend rapidement aux tripes. On a vite envie d'être le caméraman, de tourner à gauche plutôt qu'à droite, de le crier (ou chuchoter) "tournes-toi bordel !", et comme lui on se dit "quel nuit d'enfer". Par ce procédé finalement très (trop ?) objectif, nous subissons, un peu comme à la télé, les images projetés, pas un moment nous pouvons faire pause, il n'y pas de relâche, il n'y a plus de distance entre nous et l'action.
Il faut tout de même, car le procédé stylistique ne fait pas tout, rendre grâce aux acteurs (car ce n'est pas la vraie vie, question que je me suis presque posé tellement j'ai vécu ce film) tous inconnus évidement (sinon une partie du procédé tombe à l'eau) qui nous font vraiment croire à la véracité des évènements.
On compare, ici et là, ce film avec le fameux Projet Blair Witch, du fait du procédé de caméra subjective. Pas de doute, et ça se confirme avec [REC], le tour de force réussi par BWP de donner l'impression de huis-clos dans un espace aussi ouvert qu'une forêt, grâce à la caméra subjective, ce tour de force est quasi sublimé par ce presque personnage qu'est l'immeuble, un huis clos lourd, qui pèse peu à peu jusqu'à une fin ou l'immeuble s'écrase presque de tout son poids sur la pulsion scopique du spectateur.
Mais comme je ne suis jamais totalement content, j'aurai juste voulu en savoir plus sur le pourquoi du comment. Mais c'est parce que je pinaille. Ah oui, dernière chose, j'entends et je lis ici ou là des projets de remake, de deuxième opus : quel intérêt ? Certes la fin ouvre des pistes, donne quelques réponses, met en lumière une idée du pourquoi du comment, et laisse aussi quelques questions. A mon avis, le film garderait un certain charme à garder son mystère et à laisser notre imagination tisser son propre fil. Mais je n'ai que peu de chance qu'on écoute mon avis.

5 mai 2008

Save the Cheerleader...


Ca y est, on est enfin tombé dedans... La série dont une bonne partie de mon entourage m'a parlé, mais qu'on a trainé pour la regarder.
Et bordel, mes amis, c'est une sacrée bonne série, encore plus quand on connait un tant soit pas les codes du comics et qu'on apprécie la sous-culture US (beaucoup de références à Star Trek entre autre, je me demande bien comment ça passe en VF...). A ce jour, nous en sommes encore à la saison 1, et c'est pour l'instant très maîtrisé, prenant, haletant, complexe comme les grandes heures des X-Men. Du bel ouvrage, ma foi !

4 mai 2008

My Jukebox Monthly (mai 2008)

Petite nouveauté à partir de ce mois-ci, je vous proposerai une liste d'une dizaine de musiques récentes ou non qui trottent de manière régulière dans mes enceintes, dans ma tête ou dans mon PC. Voici donc zeu first one. Enjoy !
Mode d'emploi : entre parenthèses en gras, le titre de l'album quand je le connais, suivi d'un petit commentaire.

Amy Winehouse : Back to Black (Back to Black), parce qu'au delà des faits divers, sa voix me fait quelque chose et que c'est 100 fois plus Rythm&Blues que toute cette bouillasse R&B

Portishead : Machine Gun (Third), mamma mia quel groupe... J'avais mis le clip ici, si le lien tient toujours.

The Do : On My Shoulders (A Mouthfull), j'hésite encore à me procurer l'album mais la voix d'Olivia la chanteuse est suffisamment envoutante (de même que la musique autour), pour que je m'intéresse de plus prêt à ce groupe.

Babyshambles : Delivery (Shotter's Nation), comme pour la miss Winehouse, au delà des faits divers, le père Doherty est vraiment capable de composer avec un certain talent des ritournelles bien ficelées. Mais de là à dire que c'est le nouveau génie du rock...

Black Francis : Garage Heap (Svn Fngrs), parce que le refrain...

Coldplay : Violet Hill (Viva la Vida or Death and All His Friends), conspués, mal-aimés, moqués, pas de bol moi je les aime bien, et ce nouveau single disponible gratuitement ici en échange d'un email valide n'est pas prêt de me faire penser le contraire (MàJ : attention ! gratuit uniquement jusqu'au 6 mai 2008!).

The Good, The Bad and The Queen : History Song (The Good, The Bad and The Queen), parce que Damon Albarn, à jamais.

Marlene Dietrich : Sag Mir Wo Die Blumen Sind, une voix magnifique et une chanson magique, magnifique et intemporelle.

The Breeders : Overglazed (Mountain Battles), eh non, les Breeders ne sont pas enterrés au fond de la fosse aux indigents du cimetière du rock, ils ont sorti il n'y a pas très longtemps un excellent nouvel album. Ne vous attendez pas non plus à trouver des tubes à la Cannonball à toutes les pistes, mais si vous êtes suffisamment ouverts, ce nouvel album recèle de vrais pépites minimalistes, entraînantes et toujours rock.

Shivaree : John, 2/14 (Rough Dreams), parce que j'adore la voix faussement innocente de la chanteuse.

Tito & The Tarantulas : After Dark (From Dusk Till Dawn OST), pour la danse brulante de Salma Hayek dans Une Nuit en Enfer, et parce que j'aime le côté retenu tout au long de la chanson, presque trop courte à mon goût.