22 avr. 2009

Livre de chevet #2

"Si les peuples de la Terre n'étaient pas préparés à la venue des Martiens, c'était entièrement leur faute..."

La science-fiction et le fantastique sont définitivement mes genres littéraires favoris, mais sauf exceptions (William Gibson, Stephen King, Pierre Bordage par exemple), il se trouve que je n'ai vraiment un intérêt pour ces littératures qu'à condition qu'elles soient pré-eighties. J'ai l'impression que la qualité réside principalement dans ces genres entre 1850 et 1980. Et ce livre en est un chef d'œuvre. Préfigurant, dans cet esprit frondeur, sans gêne, absurde et profondément drôle, un H2G2, Fredric Brown signe des pages à part dans la science-fiction. Pourtant très ancré dans son époque (1964, la Guerre Froide bat son plein), l'apparition de martiens nihilistes moqueurs sans limite, mais pas que (le personnage principal est indispensable,également au fonctionnement du mécanisme humoristique du livre), est à l'époque à contre-courant de ces extraterrestres supérieurs soit dans le bien soit dans le mal. Nous avons à faire ici à des martiens dont le seul intérêt est de saboter par le cynisme, la moquerie et la vérité tout le fonctionnement des sociétés humaines.

Voici le genre d'ouvrage drôle et intelligent, qui devrait figurer dans les programmes scolaires, franchement. La SF n'est pas réservée à des geeks asociaux, à des matheux rêveurs ou à une élite. Et je conseille, de fait, à tout ceux qui sont rebutés à l'idée même de lire de la SF de se jeter goulument sur ce livre.

21 avr. 2009

Frères de sang


Tout d'abord pardonnez-moi d'avance pour mon inculture en terme de cinéma asiatique, à part un ou deux Kitano, quelques Miike et du Godzilla (grosso modo du cinéma japonais) et ah oui, Histoires de Fantômes Chinois (quel émerveillement gamin !). Le cinéma coréen est une entité inconnue pour moi, bien que beaucoup de sujets de film (Old Boy entre autre) m'intéressent, je n'y ai jamais jeté un oeil, par fainéantise sûrement.

Bref, c'est d'abord le sujet qui m'a branché : la guerre de Corée. Le seul film sur cette guerre que j'avais vu est bien évidement le M*A*S*H d'Altman, mais la guerre de Corée est ici plus un prétexte que le véritable sujet du film. Je ne connais pas la guerre de Corée, son déroulement, et encore moins la propre vision de ceux qui l'ont vécu et qui en subissent encore les conséquences aujourd'hui.

Le pitch, c'est deux frères qui vont être enrolés, en 1950, dans l'armée du sud, celle que les américains, sous égide de l'ONU, soutiendront. Les événements vont peu à peu les séparer, jusqu'au drame, métaphore du déchirement des deux Corée. Le film, en retraçant le destin de ces frangins, balayent ainsi les trois ans du conflit, en partant 50 ans plus tard de fouilles sur le champ d'une bataille dantesque afin de retrouver le nom des corps retrouvés et contacter les familles.

C'est donc par ce film que le cinéma coréen me déniaise et dieu que c'est du bon cinéma que voilà. Cela pourrait tomber dans le ridiculement pathétique, par cette histoire des deux frangins, mais c'est filmé et raconté avec justesse et mesure dans l'expression des sentiments et de la relation fraternelle, relation dépassée par les enjeux de cette guerre. Les scènes de guerre sont sans fard, violentes et d'un réalisme à faire baver Spielberg sur son Soldat Ryan. Et surtout le contexte historique purement coréen (la présence de l'ONU et l'implication étrangère ne sont que peu explicitées, mise à part l'arrivée dans le conflit des chinois dans un déferlement impressionnant) semble (et je mets des pincettes car ma connaissance du conflit est plus que limitée) là encore sans concession et sans angelisme facile pour le Sud, ni de diabolisation forcée pour le Nord : embrigadement de force d'un coté ou de l'autre, enfants soldats, délires idéologiques (les purges, les viols, la terreur), massacres, tout ça pour le résultat que l'on connait aujourd'hui. Il est impossible de dévoiler le twist du film, mais le réalisateur réussit là en tout point un grand film (merci Arte pour l'avoir diffusé) juste, émouvant, et loin d'être à coté de la plaque techniquement parlant, je le rappelle, sur les scènes de guerre absolument grandioses !

Maintenant, j'ai plus qu'à me bouger le cul pour fouiller un peu plus la cinématographie du pays du Matin Calme. Des conseils, chers lecteurs, chères lectrices ?

10 avr. 2009

Livre de chevet #1


(j'essaierai, à chaque fois, de vous proposer la couverture de l'édition que je possède)

Découvert grâce, à l'époque, à la sortie du film (merveilleux !) de Coppola, il m'a profondément marqué, au delà du thème du vampire que j'apprécie, par son approche littéraire du fantastique (je découvrais plus tard le Horla de Maupassant, et non de Flaubert comme écrit précédemment, rectification honteuse grâce à l'œil avisé de Mariaque, et le Dorian Gray de Wilde, et que tout cela participait également d'un courant nouveau de littérature fantastique), en particulier de part son style : le roman épistolaire. En effet, à part l'introduction, c'est à dire l'arrivée et le séjour de Jonathan Harker au château transylvannien du Comte, tout le reste du livre est épistolaire. Le lecteur n'a que le point de vue des personnages, sauf celui du Comte (ce qui bien évidement surajoute à l'aura mystérieuse du vampire), à travers lettres et journaux intimes. Et Stoker réussit le tour de force de nous faire vivre intensément cette histoire par ce procédé que l'on trouverait aujourd'hui casse-gueule, voire a priori rébarbatif, là où d'autres auraient écrit un roman avec un narrateur tout ce qu'il y a de plus classique.

Au delà même du jalon que va poser ce roman quant au mythe du vampire, c'est aussi une formidable photographie de l'Angleterre victorienne, de ses remous, de ses moeurs, de cette atmosphère où la science, l'industrie, le progrès portaient les espoirs et les rêves d'une certaine classe, d'une société qui en moins d'un siècle est passée des balbutiements de la science au cinématographe (ce que, petite parenthèse, le film de Coppola réussissait à transposer sans fausse note à l'écran).

9 avr. 2009

Beowulf


Robert Zemeckis a eu ses 10 (belles) Glorieuses, avec des films comme A La Poursuite du Diamant Vert, les Retour Vers le Futur, l'immense Roger Rabbit et l'ultra successful Forrest Gump. Depuis le milieu des années 1990, ses films passent un peu plus inaperçus (bien que je garde un beau souvenir de Contact, mais c'est aussi dû à mon amour inconditionnel pour Jodie Foster). Depuis quelques années, il a fait un retour au premier plan en se faisant le chantre d'une nouvelle manière de faire du cinéma : la performance capture (pour faire simple, les acteurs sont vrais, jouent vraiment mais tout est retravaillé en CGI). Son premier essai, Le Pole Express, n'a pas été, aussi bien techniquement que scénaristiquement (surtout si vous avez plus de 8 ans), une franche réussite. Que vaut donc Beowulf ?

Tout d'abord, Zemeckis a eu la bonne idée de faire écrire un scénario par deux pointures, Roger Avary (réal comme pour les Lois de l'Attraction, scénariste comme pour le mésestimé Silent Hill) et Neil Gaiman (écrivain et scénariste au cinéma et en comics). Résultat, les deux compères lui ont écrit un excellent scénario, dont les thèmes, au delà du coté héroïc fantasy viking/monstres/héros, sont distillés avec finesse et l'évocation du conflit paganisme/christianisme donne un plus au déroulement de l'histoire et confère une dimension réaliste. Chose étonnante pour un film holywoodien, si ils sont évoqués, la religion, les dieux, n'y seront pour rien dans le déroulement de l'intrigue et n'est finalement qu'une histoire éternellement humaine : convoitise, pouvoir, gloire... Quelques détails donnent aussi au scénario sa qualité, comme (en VO) le langage de Grendel (un gros monstre, défiguré, hideux mais étonnament attachant, et ce très vite, malgré sa brutalité) et de sa mère est du vieil anglois, et surtout le noeud de la malédiction se dénoue lentement mais surement au fil de l'histoire sans véritablement de longueur ou de faux rythme.

Mais, car il y a donc un mais, le bât blesse visuellement. La performance capture ne donne finalement pas un rendu très convaincant sur l'ensemble, malgré quelques travelling époustouflants et des séquences ou des décors très réussis (les scènes maritimes, Grendel, la grotte de Grendel et de sa mère, l'adieu au roi façon Viking). Les visages sont difficilement expressifs (les femmes m'ont toutes fait penser à Fiona dans Shrek), les hommes étonnamment glabres, les cavalcades des chevaux pas convaincantes du tout et certaines scènes étaient plus proches d'une belle cinématique de World of Warcraft, sauf que je voulais voir du cinéma et pas des cinématiques de jeu vidéo. De plus, si l'on peut apprécier le coté rentre-dedans et sanguinolent des batailles (la première vision de Grendel et de sa manière de faire le ménage dans la salle des banquets est sans équivoque) et se dire que "ouf il n'a pas fait cela pour les enfants", j'ai trouvé presque ridicule sa manière de traiter la nudité. Oui, on a le droit à des chansons païennes plus qu'évocatrices (dont une qui parle de rondelle...), oui la première scène de banquet est très explicite pour du Zemeckis, mais la nudité de Beowulf, quand il s'apprête à affronter Grendel, est traité à la Austin Powers : une chandelle, une épée, un bras sont toujours là pour masquer de manière inappropriée et ridicule le sexe du Viking vaniteux. Quitte à faire un film adulte (et Snyder nous a démontré dans son Watchmen que l'on pouvait montrer un pénis dans un film adulte sans pour autant que cela soit pornographique), je pense que Zemeckis n'aurait rien perdu à monter une nudité frontale, qui n'est pas choquante dans ce type de séquence d'ailleurs (elle est même évocatrice de l'état d'esprit de Beowulf), plutôt que des caches-sexes du plus mauvais goût. A l'inverse, la mère de Grendel, qu'on ne verra qu'à la fin du film (et quel regard d'Angelina Jolie...), est évoquée, presque suggérée d'une manière totalement réussie : quelques touches de doré dans le reflet frémissant de l'eau, deux mains, une voix, une queue tentaculaire et hypnotique, sans nul doute l'un des personnages les plus réussis avec Grendel.

Zemeckis peut ainsi dire un grand merci à ses scénaristes qui lui sauvent la mise. Païen, humain, violent, tragique, épique, le scénario est tout ça, mais le film pas toujours, amoindri par la performance capture, qui lisse l'humanité alors qu'elle magnifie les décors. A part une hisoire de coût de production, je ne vois toujours pas l'intérêt de cette technique. Il lui manque de la magie, je crois.

7 avr. 2009

Disques de chevet (1ère partie)


PJ Harvey - Is This Desire ? : j'ai appris en farfouillant sur le net que cet album ne faisait apparemment pas partie des préférés des inconditionnels de PJ Harvey. C'est définitivement et inconditionnellement mon disque favori, pour des raisons qui remontent à l'époque de sa sortie. C'est d'abord l'album avec lequel Miss Harvey m'a définitivement conquis (j'avais aimé un petit peu le précédent, To Bring You My Love, mais pas vraiment, j'ai bien changé depuis...) et surtout son single qui passait pas mal sur MTV à l'époque : A Perfect Day Elise. Mélancolique parfois, sombre aussi, agressif dans une certaine forme de noirceur, sans être un trou noir à émotions plus positives. Sans cet album, je n'aurai pas découvert une vraie rockeuse au sens le plus pattismithien du terme. Une grande. Et j'espère que cet album sera un jour considéré à sa vraie valeur, certes comme un tournant ou en tout cas une parenthèse dans sa carrière, mais surtout comme une réussite au moins aussi digne de Rid of Me ou du sus-cité To Bring You My Love.

The Dandy Warhols - 13 Tales from Urban Bohemia : combiens de groupe peuvent se targuer, même dans des carrières qui connaissent toujours des hauts et des bas, de réussir ne serait-ce qu'une fois dans sa carrière un album sans faute, inusable et bourré de vrais bons tubes ? Les Dandy Warhols l'ont fait avec ce disque. Une pop classe, entrainante, jolie, simple et qui ne vieillit pas. Two thumbs up.

The Pixies - Trompe Le Monde : quatrième et dernier album studio des Pixies, c'est pour moi sans nul doute leur meilleur, et je sais que les fans des Pixies ne sont pas vraiment de cet avis, lui préférant souvent Doolittle (2ème opus). J'ai mis du temps à l'apprécier d'ailleurs, le trouvant trop bruyant pour du Pixies, trop fouilli, trop produit. A part le fouilli (qui a depuis complètement disparu), c'est justement tout ce que j'aime dans cet album. Frank Black dit au revoir à son groupe en lui offrant parmi ses meilleurs compos : Alec Eiffel, Planet of Sound, The Sad Punk, Motorway to Roswell, Letter to Memphis, Trompe le Monde...

The Who - Who's Next : au delà de son immense qualité, les raisons de sa présence dans mes disques de chevet sont au moins autant, voire plus, sentimentales que musicales. Celui qui m'a fait découvrir ce groupe l'a fait à un moment on ne peut plus adéquat, et je l'en suis toujours aujourd'hui très reconnaissant. Bisous dans le cul mon Tramber.

Eels - Electro-shock Blues : autant je n'ai jamais accroché à leur premier opus (Beautiful Freak), autant la suite de la carrière de ce groupe m'a emballé. Et cet album, aussi foutraque, dépressif, désespérant qu'il puisse parfois être dans son propos et dans la voix de Mark Oliver Everett, dépasse cette dimension, par des éclairs de génies pop (Last Stop : This Town, My Descent Into Madness ou Climbing up to the Moon), pour en faire juste un magnifique album, plein d'humanité.

4 avr. 2009

Aux Frontières de l'Aube


Film quasi culte pour beaucoup d'amateurs de fantastique, si j'en crois mes lectures de Mad Movies et de divers forums ciné, il fallait donc que j'aille y jeter un oeil, qui plus est j'ai un certain respect pour Kathryn Bigelow (plutôt un bon souvenir de Strange Days, et Point Break reste assez couillu) et le casting ne pouvait me laissait indifférent : Adrian Pasdar (Profit et depuis trois ans le Flying Man Petrelli de Heroes), Lance Henriksen (l'inoubliable Bishop de la sage Alien, et le non moins inoubliable Frank Black de la série Millennium) et Bill Paxton encore jeunot mais à la gueule à la fois avenante et intrigante (un acteur sous-exploité à mon goût).

Sur de nombreux points, ce film était fait pour moi : film de vampire sans pour autant jamais énoncer une seule fois ce mot, un Oklahoma très western jusqu'aux chardons russes, une image sombre, du sang. Et il est difficile de se voiler la face sur les indéniables qualités techniques de ce film, caméra et photo en tête, et scénaristiques : ce vampire enfermé dans un corps d'un enfant de dix ans (libidineux, violent, jaloux), cette romance intrigante entre Pasdar le nouveau-né et sa génitrice, l'absence totale de référence judéo-chrétienne. On est là plus proche d'infectés que classiques vampires. Et si une scène était à retenir, pour prouver que Bigelow est une réalisatrice à la fois amoureuse du Genre et attachée à son sujet, ce serait la scène du massacre du bar de rednecks : punchlines savoureuses, hémoglobine, tensions, sadisme. Une vraie réussite dans ce film...

... Dans ce film qui m'a ennuyé la plupart du temps. Je l'avoue. J'ai comme une certaine incompréhension face à mon propre jugement quant à ce film. Comme si j'étais passé à coté de quelque chose, et qui plus est la fin m'a quelque peu perturbé, pour ne pas dire déçu. Le sujet me plait, l'ambiance me plait, la réal me plait, le casting me plait, mais il me manque le truc qui m'emballe dans un film. Souvent très contemplatif, ma chère et tendre en tête pourrait confirmer ce qui suit, ce n'est pas ce qui m'a ennuyé car j'aime le contemplatif dans le fantastique et je ne suis pas en recherche constante de l'action dans le genre, et le mythe du vampire se prête a priori bien à la contemplation.

Quelqu'un pourrait donc me dire que ce n'est pas grave ? A moins que ce soit seulement une question de génération, et que ne l'ayant pas vu à sa sortie (1987, j'avais à peine 6 ans) ou juste après, je n'ai pas été marqué immédiatement. Ce qui de fait me fait dire que ce film a peut-être mal vieilli. A suivre (?)...

3 avr. 2009

My jukebox monthly (avril 2009)

Avant de faire très bientôt le catalogue des disques dont je ne pourrais me séparer, voici 10 chansons que je considère comme parmi les meilleurs de ma discothèque. C'est totalement subjectif, quoique j'ai la prétention de me dire dans mon for intérieur que certaines sont effectivements de grandes chansons. Mais il n'y a dans leur présente exposition aucun classement de la plus mieux à la mega plus mieux, en tout cas volontaire. Et c'est sciemment que je n'ai mis aucune chanson des Pixies et de Frank Black Francis étant donné que une seule ne suffirait pas, et cela biaiserait le principe. Enfin, c'est pas dit que si je refais l'exercice dans 6 mois, cela donne le même résultat.

Pulp - This is Hardcore (This is Hardcore) : déjà chroniqué lors du jukebox précédent, de la très belle ouvrage pop, classieux, monumental.

The Monty Python - Always Look On The Bright Side of Life (Monty Python Sings) : je l'avoue, j'hésite, même en écrivant ses lignes, avec The Meaning of Life. Leur humour était peut-être absurde, ils n'en étaient pas moins tellement pertinents avec une certaine réalité de la vie. Et leurs chansons, celle-ci en premier, en sont les dignes et belles illustrations. Et en plus elles filent la pêche et sont loin d'être mal orchestrées, mal arrangées, mal interprétées. Loin de là.

Portishead - Roads (Dummy) : quand il y autant de beauté dans tant de tristesse, ça tient du chef d'oeuvre.

The Cardigans - Paralyzed (Gran Turismo) : l'un des meilleurs morceaux de leur meilleur album, à mon avis l'un des meilleurs albums de ces 15 dernières années.

Pink Floyd - Echoes (Meddle) : c'est psyché sans oublier d'être rock, l'un des derniers grands morceaux du Floyd à mon goût, et sans nul doute mon préféré.

The Who - Baba O'Riley (Who's Next) : sûr que c'est pas un choix très risqué, mais quand la qualité est là, pourquoi s'en passer ?

Queens of the Stone Age - Little Sister (Lullabies to Paralyze) : à peine trois minutes de vrai rock chaud, sale et humide. Structure classique, rondement menée, tension même lors du refrain qui ne se lâche pas totalement puis un final où tout éclate. Pour sûr l'un de leur meilleur morceau. Josh Homme serait-il l'ultime dernier rocker sur Terre ?

Massive Attack - Angel (Mezzanine) : d'une ligne de base ultra basique mais ultra lancinante, ils ont construit l'un des grands morceaux des années 90. Sauf qu'il ne vieillira jamais, et que c'est un grand morceau tout court.

Blur - Ambulance (Think Tank) : drôle de choix peut-être, mais j'ai vraiment une relation particulière avec cette chanson, et je trouve sincérement que, tout album confondu, c'est l'une de leurs meilleurs.

Björk - Army of Me (Post) : un cas de conscience presque aussi difficle que si j'avais mis une seule chanson des Pixies, mais bon le choix est fait. Peut-être parce que je suis d'humeur rock en ce moment, et que c'est surement, au delà d'être l'un de ses excellents morceaux, son morceau le plus rock de sa carrière solo.


Exercice imparfait, incomplet, mais si je ne me limite pas, le post est loin d'être bouclé. Et rien ne vous empêche de proposer le votre.