Film quasi culte pour beaucoup d'amateurs de fantastique, si j'en crois mes lectures de Mad Movies et de divers forums ciné, il fallait donc que j'aille y jeter un oeil, qui plus est j'ai un certain respect pour Kathryn Bigelow (plutôt un bon souvenir de Strange Days, et Point Break reste assez couillu) et le casting ne pouvait me laissait indifférent : Adrian Pasdar (Profit et depuis trois ans le Flying Man Petrelli de Heroes), Lance Henriksen (l'inoubliable Bishop de la sage Alien, et le non moins inoubliable Frank Black de la série Millennium) et Bill Paxton encore jeunot mais à la gueule à la fois avenante et intrigante (un acteur sous-exploité à mon goût).
Sur de nombreux points, ce film était fait pour moi : film de vampire sans pour autant jamais énoncer une seule fois ce mot, un Oklahoma très western jusqu'aux chardons russes, une image sombre, du sang. Et il est difficile de se voiler la face sur les indéniables qualités techniques de ce film, caméra et photo en tête, et scénaristiques : ce vampire enfermé dans un corps d'un enfant de dix ans (libidineux, violent, jaloux), cette romance intrigante entre Pasdar le nouveau-né et sa génitrice, l'absence totale de référence judéo-chrétienne. On est là plus proche d'infectés que classiques vampires. Et si une scène était à retenir, pour prouver que Bigelow est une réalisatrice à la fois amoureuse du Genre et attachée à son sujet, ce serait la scène du massacre du bar de rednecks : punchlines savoureuses, hémoglobine, tensions, sadisme. Une vraie réussite dans ce film...
... Dans ce film qui m'a ennuyé la plupart du temps. Je l'avoue. J'ai comme une certaine incompréhension face à mon propre jugement quant à ce film. Comme si j'étais passé à coté de quelque chose, et qui plus est la fin m'a quelque peu perturbé, pour ne pas dire déçu. Le sujet me plait, l'ambiance me plait, la réal me plait, le casting me plait, mais il me manque le truc qui m'emballe dans un film. Souvent très contemplatif, ma chère et tendre en tête pourrait confirmer ce qui suit, ce n'est pas ce qui m'a ennuyé car j'aime le contemplatif dans le fantastique et je ne suis pas en recherche constante de l'action dans le genre, et le mythe du vampire se prête a priori bien à la contemplation.
Quelqu'un pourrait donc me dire que ce n'est pas grave ? A moins que ce soit seulement une question de génération, et que ne l'ayant pas vu à sa sortie (1987, j'avais à peine 6 ans) ou juste après, je n'ai pas été marqué immédiatement. Ce qui de fait me fait dire que ce film a peut-être mal vieilli. A suivre (?)...
Sur de nombreux points, ce film était fait pour moi : film de vampire sans pour autant jamais énoncer une seule fois ce mot, un Oklahoma très western jusqu'aux chardons russes, une image sombre, du sang. Et il est difficile de se voiler la face sur les indéniables qualités techniques de ce film, caméra et photo en tête, et scénaristiques : ce vampire enfermé dans un corps d'un enfant de dix ans (libidineux, violent, jaloux), cette romance intrigante entre Pasdar le nouveau-né et sa génitrice, l'absence totale de référence judéo-chrétienne. On est là plus proche d'infectés que classiques vampires. Et si une scène était à retenir, pour prouver que Bigelow est une réalisatrice à la fois amoureuse du Genre et attachée à son sujet, ce serait la scène du massacre du bar de rednecks : punchlines savoureuses, hémoglobine, tensions, sadisme. Une vraie réussite dans ce film...
... Dans ce film qui m'a ennuyé la plupart du temps. Je l'avoue. J'ai comme une certaine incompréhension face à mon propre jugement quant à ce film. Comme si j'étais passé à coté de quelque chose, et qui plus est la fin m'a quelque peu perturbé, pour ne pas dire déçu. Le sujet me plait, l'ambiance me plait, la réal me plait, le casting me plait, mais il me manque le truc qui m'emballe dans un film. Souvent très contemplatif, ma chère et tendre en tête pourrait confirmer ce qui suit, ce n'est pas ce qui m'a ennuyé car j'aime le contemplatif dans le fantastique et je ne suis pas en recherche constante de l'action dans le genre, et le mythe du vampire se prête a priori bien à la contemplation.
Quelqu'un pourrait donc me dire que ce n'est pas grave ? A moins que ce soit seulement une question de génération, et que ne l'ayant pas vu à sa sortie (1987, j'avais à peine 6 ans) ou juste après, je n'ai pas été marqué immédiatement. Ce qui de fait me fait dire que ce film a peut-être mal vieilli. A suivre (?)...
1 commentaire:
ca a l'air sympa ca!
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