10 janv. 2011

Le Beau-Père


Remake d'un film de 1987, il n'est pourtant pas la peine de se demander s'il vaut ou non l'original (et ça tombe bien, je ne l'ai jamais vu). Il n'y a en effet pas grand chose à sauver dans ce thriller mollasson et convenu, qui peine à donner du rythme et un tant soit peu de frisson à cette histoire pourtant pas inintéressante de maniaque au vernis de beau-père idéal.

Seul le casting quasi exclusivement issu des séries US (d'Urgences à Gossip Girl, en passant par American Gothic, Nip/Tuck, Heroes et House) tient un tant soit peu la route, et soulignons ainsi tout particulièrement la prestation de Dylan Walsh (le Dr MacNamara de Nip/Tuck, où il montrait déjà sa capacité à faire surgir les aspérités d'un personnage aux allures du bon père WASP libéral) qui campe le fameux beau-père sans outrance et dont la simple présence crée le malaise. Mais il ne sauve pas le film, qui lui s'englue dans le cliché final du dénouement sous l'orage et de la petite fin ouverte.

Les plus lubriques d'entre rendront grâce enfin au réalisateur de nous offrir une Amber Heard (All the Boys Love Mandy Lane) en sous-vêtements et bikini les 3/4 du film. Mais l'on se permettra aussi d'ajouter qu'il aurait pu passer aussi un peu d'énergie à réaliser quelque chose de plus potable quand on voit ce que l'acteur principal a fait de son personnage. Allez hop, aux oubliettes la vilaine péloche.