6 nov. 2007

Rogue, Remus, Fred et les autres...



Quelle saga ! Sans rien dévoiler de l'ultime volet des aventures du sorcier binoclard, je dois avouer que je n'avais pas tort pour Severus, que j'ai pleuré beaucoup sur les 50 dernières pages et que j'ai trouvé une grande relation entre ce tome 7 et le Seigneur des Anneaux, relation volontaire ou pas de la part de l'auteure, mais relation indéniable à mon avis.
C'est pas facile de dire adieu, mais je relirai surement un jour tout cela, en espérant que certaines choses ne se réalisent pas à nouveau...

Choixpeau bas Lady Rowling, et quoique vous fassiez désormais, vous et votre merveilleuse création méritez le respect.

20 oct. 2007

Putain, 30 ans...

Il y a 30 ans et un jour, le 19 octobre 1977, débarquait sur les écrans américains Star Wars. Aujourd'hui plus grande et plus influente saga de science fiction de l'histoire du cinéma, ce film à l'époque faisait tout de même figure d'OVNI cinématographique, et pas grand monde n'aurait misait un kopeck sur cet obscur objet. Pourtant, la science-fiction et l'anticipation au cinéma étaient plutôt bien lotis durant cette période bénie 1965-1985 : 2001, THX 1138 (tiens, un Lucas, déjà), Blade Runner, La Planète des Singes, Soleil Vert, Outland, Mondwest... Mais là encore, Star Wars avec ses extraterrestres, ses personnages non-humains, la fameuse Force et ses combats spatiaux ont marqué la différence de ce film avec la production SF (de qualité) de cette époque.
Bien qu'on puisse désormais critiquer Georges Lucas à plein de niveau (mais pourquoi Jar Jar Binks ?), on ne peut lui enlever le fait d'avoir était un grand artisan du cinéma, du moins à l'époque (je pense pour ma part qu il l'est encore, pour preuve La Revenge des Sith) : rejetez un oeil à THX 1138 si vous êtes allergique à SW et vous comprendrez. Il a tout de même posé des jalons, et il faut le rappeler il est toujours indépendant (dans le sens qu'il n'a jamais été rattaché à aucun autre studio que le sien d'un point de vue financier), de ce qu'allait devenir le cinéma des années 80 et des décénnies suivantes, de manière à la fois positive et négative (merchandising, marketing, promo...).
Combien de cinéastes actuels ont pour référence Star Wars ? Au delà du phénomène marketing, Lucas a véritablement créé une oeuvre de cinéma, au sens le plus noble du terme.

Moi je suis tombé dedans à six ou huit ans, et si je n'ai plus mon regard d'enfant et que mon regard se porte moins vers Luke désormais que vers son père, je dois dire que cela me fait toujours le même effet, j'ai toujours les mêmes frissons, et même le sacrifice des Ewoks (je vais me faire lincher, je le sens...) dans le Retour du Jedi me fait toujours mal au coeur. Je prends volontairement cet exemple, tiré d'un des films les plus "légers" de la saga, pour illustrer la qualité intrinsèque de cette oeuvre, dont la qualité générale dépasse la qualité des films pris à part, et qui efface ou atténue en tout cas tous les défauts qu'on peut leur trouver, et que l'on peut trouver plus généralement à leur créateur.

Merci à George, Mark, Rick, Carrie, David, Harrisson, Anthony, Kenny, Natalie, Liam, Ewan, Peter, et Peter aussi, Alec, Ian, Hayden, Frank, Samuel, Christopher, Temuera, Billy, Warwick, Pernilla, Jake, Ray, et à tous les autres inconnus, plus ou moins qui ont incarné un petit bout de ce grand rêve sur pellicule. Merci aussi aux amis de mes parents de l'époque qui nous ont prêté les VHS, à Nicole de m'avoir laissé 3 après-midi ensoleillées pour regarder près de sept heures de film alors que j'aurais pu faire a priori des choses plus intéressantes et surtout à mon papa de m'avoir dit que ça me plairait et de m'avoir emmener au Grand Rex pour l'Edition Spéciale (Star Wars sur grand écran, la première fois, c'est quand même quelque chose). Et merci quand même à Lisa de m'avoir suivi pour les deux derniers.

Un dernier conseil pour ceux qui ont vu la trilogie récente, la préquelle : en VO c'est 100 fois mieux. Même la Menace Fantôme. Même Jar Jar Binks.

Le petit concours de dernière minute. Qui est Jeremy Bulloch ? A gagner, je sais pas. Mais ça ne sera pas mon affiche de 1983 du Retour du Jedi, ça jamais. Oui, oui celle-là même qui est en dessous.

6 oct. 2007

La Vengeance dans la Peau

Dernier volet de la Bourne Trilogy, il n'en est peut-être pas le meilleur, mais il clôt de manière jouissive l'histoire de Jason Bourne, barbouze des opérations clandestines de la CIA à la recherche de son passé.
Sûr qu'il était difficile de détrôner l'excellentissime La Mort dans la Peau, mais grâce à une continuité dans l'équipe (Paul Greengrass à la réalisation, dèjà présent sur le précédent, Tony Gilroy au scénar, déjà auteur des deux précédents), on voit une vraie continuité, de fait, dans le traitement de l'histoire, et quel plaisir de retrouver ce grand bourrin de Jason Bourne, jamais aussi efficace que quand il se retrouve seul contre tous. S'il n'y avait pas eu la bombe Casino Royale, la saga James Bond avait vraiment du souci à se faire pour sa crédibilité.
Sans vous dévoiler une once de l'intrigue (d'ailleurs, n'hésitez pas à vous replonger dans les deux précédents, j'aurai dû le fgaire et j'étais un peu paumé au début), le film se recentre sur Bourne (impeccable Matt Damon, comme très souvent d'ailleurs), plus bourrin que jamais, mais aussi plus humain et plus seul que jamais, et sur son duel à distance avec ses anciens patrons, une gigantesque partie d'échec où la stratégie et la connaissance de l'adversaire (et Bourne a vraiment une longueur d'avance à ce jeu là) est au moins aussi importante que de faire un maximum de dégats (quel course poursuite dans New-York !).
Niveau acteur, rien à dire ou à redire. J'aurais juste aimé voir Scott Glenn (il joue un des gros pontes de la CIA) un peu plus, mais c'est vraiment histoire de pinailler.
Conclusion, vous n'avez pas aimé les précédents, ce film sera donc passé sans bruit au dessus de vos têtes. A l'inverse, vous êtes à deux doigts (comme moi j'ai failli l'être) de le louper en vous disant que vous le verrez sur TF1 ? Bougez votre cul du canapé et allez, entre 2 matchs de rugby, au ciné vous jeter dessus. Juste un très bon film d'espionnage, moderne mais pas tape à l'oeil, malin, haletant, intelligent et très, très efficace.

19 sept. 2007

Isabelle


Quelques BD m'ont énormément marqué enfant, entre 6 et 12 ans. Il y avait les Rubriques-A-Brac de Gotlib, Blake et Mortimer, les X-Men dans un Strange ou un Special Strange, le premier comics que j'ai acheté. Dans une moindre mesure, une BD que mes parents avaient et qui s'appelait Les Manges-Bitume, qui m'avait impressionné par ce que j'appellerai plus tard son pessimisme.
Quand j'allais à la bibliothèque de Montluçon, je prenais souvent les mêmes bouquins de manière cyclique, et je ne sais plus comment je suis tombé sur Isabelle, peut-être par l'intermédiaire de Spirou, le magazine, dont je suis lecteur depuis l'âge de 7 ans. Enfin, cela n'a pas vraiment d'importance car je suis tombé dessus, et il est fort possible que j'ai obtenu le record d'emprunt des BD d'Isabelle sur la médiathèque en l'espace d'à peine 8 ou 10 ans. Je les ai lues, relues, en long, en large et en travers. Isabelle, c'est avant tout le dessin inimitable de Will, dont j'appréciais également Tif et Tondu. Isabelle, c'est le monde de la sorcellerie, du fantastique, mais d'un fantastique aux références nouvelles, décalées, un monde totalement original, avec des décors grandioses, des détails fourmillants et des personnages hauts en couleurs (le Chuintufle, la belle Calendula, l'oncle Hermès...) propre à stimuler l'imagination déjà très réceptive aux univers SF/fantastique d'un gamin de 10 ans.
En y repensant, je me demande bien pourquoi je n'ai jamais demandé ces BD à la SARL Vieux Barbu Tout Rouge, ou à mon anniversaire.
Je farfouillais depuis un petit moment sur eBay, Amazon, je m'étais renseigné auprès de Dupuis (l'éditeur original) si une réédition était en vue, je fouillais dans les brocantes, les bouquinistes. Mais cela semblait peine perdue, soit par le prix des occasions, soit par la rareté de ces objets, soit par la volonté définitive de Dupuis de ne pas reprendre l'édition de cette œuvre, qui à mon humble avis fait partie des monuments de cette respectable maison d'édition.
Et puis on en revient aux vacances. Nous faisions notre après-midi chopinge à la Rochelle et comme à l'accoutumée, nous nous arrêtons entre autre à Mille Sabords, librairie spécialisé BD, genre Esprit BD à Clermont. Je zieute, j'osculte, je papillonne et soudain, un frisson me parcours l'échine : le Lombard avait entrepris de rééditer, en intégrale de 3 volumes, Isabelle, histoires courtes publié dans Spirou comprises.
En relisant ces histoires, j'ai retrouvé ce qui m'avait tant charmé enfant, mais aussi tout ce que je ne voyais pas et je me suis dit qu',à l'inverse de Buckaroo Banzaï, j'avais bien fait de m'accrocher à cette BD, à ce bout de mon enfance. Parce que c'est tout simplement beau, génial, parfois tendrement naïf et absolument spectaculaire. Dupuis a vraiment eu tout faux de lâcher les aventures de l'ensorcelante petite rouquine.

8 juil. 2007

Rédemption Non Garantie

Ce mois de juillet ressemble un peu par ici au mois de la confesse pas chère (Todd, ne dis rien...), de la recherche de la pureté perdue, de la course à la rédemption éternelle. Après ma punition version Zout dans Sacré Graal (si vous ne comprenez pas, regardez-le et cherchez le passage où le preux Galahad arrive dans un château plein de pucelles...) du 1er juillet, je vous offre aujourd'hui ma confession intime sans caméscope, mon déballage version Delarue top crédibilité et Julien Courbet ne sera pas là pour me sauver.

Je crois que je vire ma cuti. Je ne sais pas trop quoi faire en plus, parce que ce sont des plaisirs coupables, un peu comme un best of d'Abba ou écouter Careless Whisper de George Michael (en argüant que c'est juste pour la musicalité de la fin de la chanson, la petite descente de guitare, alors qu'en fait je trouve juste que c'est un des meilleurs slows du monde), ou quand Lisa regarde avec passion et un intérêt certain le destin éponyme d'une allemande sévèrement burnée question appareil dentaire.
Bon, j'avoue mon père. J'écoute du R&B en ce moment. Bon, je n'écoute pas encore Skyrock et je n'ai pas transféré ce blog sur Skyblog. Je n'ai pas non plus tapissé la chambre de Margot de posters de 50Cent et de K-Maro. Mais je suis en train de trouver des qualités à un style qui n'en a jamais eu beaucoup, coincé entre la branlette de cordes vocales, les grosses bagnoles, le bling-bling et les chorégraphies plus proches de la boite de strip-tease que de Maurice Béjart.
Je l'avoue donc. J'ai désormais dans iTunes 4 chansons de Justin Timberlake, 1 morceau de Timbaland et 1 de Rihanna.
Bon faut être honnête, c'est pas avec ces 3 personnes que ce style a trouvé un peu de classe, visuellement parlant, bien que Mr Timberlake a la classe en costard et que je jouerai bien à autre chose qu'à la belotte avec Rihanna. C'est toujours bling-bling, puant le fric et Rihanna danse comme dans une boite de strip-tease avec son parapluie. Oui mais...
Oui mais c'est super bien produit, musicalement ça a de la classe, les rythmiques sont impeccables et enfin, pour une fois les chanteurs et chanteuses n'essayent de faire la note la plus longue accompagnée de son florilège de variations dégoulinantes et interminables. Mention spéciale à Rihanna, qui, sur son dernier titre Umbrella, n'en fait pas une, garde une voix sobre, grave et de fait efficace. En plus, la rythmique est vraiment terrible. De fait, ce morceau ne quitte pas mon juke-box mental. Pour Justin, rien à dire, c'est propre, c'est classe, c'est terriblement dansant et merci Timbaland pour l'ensemble sonore.

Mais bon, je n'achèterai jamais leurs albums, soyons honnêtes. Ces artistes véhiculent malgré tout encore trop de clichés pour gagner le droit de trôner dans ma discothèque. Mais bon, qui sait ? Non, en fait non.
J'ai le droit de revenir en répèt' en jeudi ?

14 juin 2007

30 jours, 30 albums - Beaucoup Fish


Comme beaucoup, j'ai découvert Underworld avec la B.O. de Trainspotting avec Born Slippy. "Drive boy dog boy dirty numb angel boy in the doorway boy she was a lipstick boy..." Quel morceau... Un grand groupe électro des années 90. Un album puissant, énorme. Ca fait une paye que je ne l'ai pas écouté (un de mes top5 dans mon discman quand j'étais sur Paris) mais résonnent encore dans ma tête des morceaux comme Push Upstairs, King of Snake, Bruce Lee... Un must indémodable et gigantesque.

13 juin 2007

30 jous, 30 albums - In Utero

Parce que Nirvana est un grand groupe de rock. Parce que la production de Steve Albini va droit au but et ne s'embête pas d'arrangements FM. Parce que Dave Grohl était le meilleur batteur de rock à l'époque. Parce que Rape Me est le premier morceau que j'ai joué à la batterie dans un groupe et que je connaissais par coeur toutes les parties de batteries de chaque morceau. Parce qu'aucun groupe depuis n'a cette aura. Parce que Pennyroyal Tea, parce qu'All Apologies, parce que Scentless Apprentice et toutes les autres. Parce que c'est juste leur meilleur album.

12 juin 2007

30 jours, 30 albums - Dig Your Own Hole

Avant cet album, je ne pensais pas qu'on puisse faire de la musique aussi power avec des machines. Ces mecs-là ont fait là leur meilleure galette (bien que j'aime beaucoup les suivants) en amenant du rock, en tout cas l'esprit power du rock, sur le dancefloor, quelque chose dont ils avaient déjà eu l'intuition sur Exit Planet Dust, leur premier essai déjà fort réussi. Dans le même temps j'ai découvert Underworld, et ces deux groupes m'ont prouvé et démontré que la musique dite électronique c'était autre chose que de l'eurodance et ses nappes ou boucles de synthé ringardes, ses groupes interchangeables et ses bimbos spécialistes du playback sur des mélodies et paroles à la con "gotta move your body if you wanna come with me to the tribal dance because your body feel the rythm of the night of the proms..."

11 juin 2007

30 jours, 30 albums - Demon Days

Are we the last living souls ? Damon Albarn est surement un des rares mecs que je connaisse (avec, dans un autre style, Mike Patton) dans le monde de la musique qui a eu l'intelligence de ne pas capitaliser sur le succés (mérité) de son groupe, Blur, qui l'a rendu riche et célèbre. Non, il a voulu voir ailleurs, faire d'autres trucs, et sans que cela ressemble à du Blur réchauffé, ou à du Damon Albarn chiant et tout seul avec sa guitare (n'est-ce pas Richard Ashcroft ?). Il a fait Mali Music, il vient de faire The Good, The Bad & The Queen et il a fait ce groupe cartoon qui n'existe pas : Gorillaz. Très fourre-tout et débordant d'idées sur le premier album, il a gardé le fourmillement créatif et a mis la production géniale et homogène de Danger Mouse (Gnarls Barkley, entre autre) autour. Un album qui s'écoute sans temps mort du début à la fin, avec des fulgurances tubesques et ultragroovy (Dare !), des textes malins et engagés, un esprit rock sur fond de hip hop démantibulé et des guests aux petits oignons : Roots Manuva (quel flow), la voix envoutante de Martina Topley-Bird, le piano fou de Ike Turner, Neneh Cherry en choriste de luxe, Dennis Hopper, De La Soul... Je ne m'en lasse pas, ma platine si parce que sans aucune raison apparente elle ne veut plus le lire.

Un complément absolument fabuleux à cet album est le live sorti en DVD, qui reprend tout Demon Days, avec tous les guests présents sur l'album (!) sur scène (en audio pour Hopper et en vidéo pour MF Doom, et en live pour tous les autres), et qui donne un souffle supplémentaire et exaltant à cet album déjà quasi-parfait, avec l'intelligence de Damon Albarn de rester dans l'ombre, jamais au devant de la scène tout comme le groupe, et de laisser les guests et le travail visuel de Jamie Hewlett (créateur du visuel de Gorillaz) assurer le spectacle.

10 juin 2007

30 jours, 30 albums - Origin of Symmetry

Un gros son, une voix mégalomaniaque, un trio énorme. Un album inusable, très au-dessus de leur premier disque. Un must. Que dire de plus ?

9 juin 2007

30 jours, 30 albums - Title of Record

Ce n'est pas un grand disque, c'est ni un monument ni un tournant de l'histoire du rock, vous n'en entendrez jamais parler dans les Inrocks ou Rock & Folk.
C'est juste une bonne galette, un de ces disques appréciable même 8 ans après sa sortie (c'est quand même pas donné à tous les disques, surtout un peu bourrin). Ce disque fait partie de ceux que j'aime réécouter de temps en temps, dont j'apprécie l'efficacité, les riffs, la voix (Richard Patrick est un ex de Nine Inch Nails et le frère de Robert Patrick, mais si, le T1000 de Terminator 2), les arrangements et la puissance. C'est quand même étonnant qu'il y ait tout un ensemble de disques que j'ai acheté à la même période qui me tiennent autant à coeur, il n'y a surement pas que la musique en jeu là-dedans...

Petit post scriptum à une lectrice qui ne s'était pas fait connaitre auparavant, une lectrice du coté d'Aurillac de qui j'ai eu des nouvelles aujourd'hui et que ça m'a bien fait plaisir. Nous ne retrouverons peut-être jamais le tournevis mais il restera dans nos cervelles tant que ce charmant teuton ne sera pas venu nous taquiner, comment il s'appelle déjà, ah oui Alzheimer... Bisous Claire et à bientôt !

8 juin 2007

30 jours, 30 albums - Portishead

Y'a-t-il eu, à part Massive Attack, un autre (grand) groupe de trip-hop ? Non, tout simplement. Une voix à faire chialer les morts et un son incomparable, modelé par des influences 60's et jazzy. C'est pour moi leur meilleur album, beaucoup plus sombre et uni que leur premier opus, Dummy, déjà grandiose. Je conseille aussi leur Roseland NYC Live, dernière galette en date du groupe avant un hypothétique retour, très attendu, un live où le groupe démontre haut la main qu'il n'est pas qu'un groupe de studio et que ses prestations live amplifient et bonifient ses qualités et sa musicalité.

7 juin 2007

30 jours, 30 albums - Who's Next


Je ne remercierai jamais assez Tramber de l'avoir fait découvrir les Who, et surtout cet album. S'il n'y a qu'un album à posséder de ce groupe, c'est celui-ci, et je ne pense pas que le plus grand fan des Who que je connaisse me contredira. Cet album est un monument du rock, et quand je parlais précédement des 10 ou 15 meilleurs albums rock de tous les temps, celui-ci en fait, sans contestation aucune, parti. Des titres commes Baba O'Riley, My Wife, Going Mobile ou Won't Get Fooled Again montrent tout le talent de ce groupe et de chacun de ses membres : Pete Townsend au sommet de son songwriting, la voix puissante de Roger Daltrey, le talent et le groove de John Entwistle, Keith Moon et sa folie rythmique.

6 juin 2007

30 jours, 30 albums - Unreasonable Behaviour


Laurent Garnier est surement l'un des artistes les plus respectable de la fameuse et défunte scène française (dont il ne reste d'ailleurs plus grand monde), cette scène qui a fait bouger tout les popotins de la planète au milieu des années 90. Il a réussi à faire évoluer, à partir de cet album, sa démarche artistique de la house pure et dure vers une house plus expérimentale, plus jazzy, plus mélodique aussi. Cette démarche s'est définitivement confirmé en live, accompagné d'artistes aux percus et clarinette directement issus de la scène jazz, et sur son dernier album, The Cloud Making Machine. Unreasonable Behaviour est tout ce que j'aime dans la musique (qui ose encore dire que ce n'est que du boum-boum ?) de Laurent Garnier, et plus généralement dans l'électro : un album dansant, entêtant, planant et et animé par une profonde envie et un vrai plaisir de faire de la musique. Bien que cet album ait déjà 7 ans, les pseudo successeurs (le ridicule David Guetta en tête) de la scène française des 90's n'arriveront jamais ne serait-ce qu'à mi-hauteur de cet album.

5 juin 2007

30 jours, 30 albums - Rage Against The Machine


Un tournant dans l'histoire du rock. Ni plus, ni moins. Le rap, le rock, le metal, le funk en une dizaine de titres jamais égalés par la scène néo-metal qui leur a emboité le pas. Un putain de groupe, avec un putain de chanteur, un putain de guitariste et ses putains d'effets et ses putains de riffs, une putain de section rythmique. Des albums rock dont la puissance ne s'affaiblit pas au fil du temps ne sont pas légion depuis 50 ans, et celui-là restera. Surement un de mes dix ou quinze albums de rock favoris, et sans aucun doute un des dix ou quinze meilleurs albums de l'histoire du rock, tout style confondu.

4 juin 2007

30 jours, 30 albums - Requiem


Ca ne s'explique pas, ça s'écoute. Et après avoir frissonné, tremblé et pleuré, on pourra enfin toucher du doigt, juste avec cette pièce, le génie de W.A. Mozart, et pourquoi c'est un des plus grands.
Conseil filmo en parallèle, jetez-vous, si cela n'a jamais été fait, ou si cela fait très longtemps, sur Amadeus de Milos Forman...

3 juin 2007

30 jours, 30 albums - Agaetis Byrjun


J'ai acheté cet album sur sa pochette, ne connaissant ni le groupe, ni sa musique. Je me suis dit que la musique ne pouvait être que similaire à la pochette, étrange et jolie. Je me suis pris une claque. C'est pour moi un des plus beaux albums, musicalement parlant, que je possède.
Avant Sigur Ros, l'Islande musicale se résumait pour moi à Björk. Il y avait bien Gus Gus, un peu les Sugarcubes (mais on en revient à Björk) et le premier album d'Emiliana Torrini (si, si, elle est islandaise). Mais tout ça tournait autour de l'électro ou des voix aux accents exotiques venues d'où on se gèle les couilles environ 10 mois sur 12, sauf quand elles sont trempées dans les piscines naturelles d'eau chaude. Les couilles, pas les voix, car les couilles d'où qu'elles viennent sauf de l'espace n'ont rien d'exotiques. Enfin bref.
Sigur Ros
chante en islandais, il y a des orgues, des cordes, basse, batterie, guitare joués avec des archets ou de façon un peu moins conventionnelle, mais il y a surtout des ambiances fortes, prenantes, de l'espace, une certaine puissance rock aussi. Il y a de la beauté et de l'émotion dans leur musique, et cela ne s'est que confirmé avec leurs albums suivants, () et Takk...

2 juin 2007

30 jours, 30 albums - Baiser

A l'époque, je n'écoutais pas de chanson française. A l'époque, j'étais un loser (baby, so why etc...) cool, mais un loser. Je me prenais que des rateaux, je me trouvais pas très beau et j'espérais qu'un jour viendrai, comme dans une comédie romantique US... Puis un jour, j'ai découvert Miossec, surtout par cet album, et longtemps il fut un des rares chanteurs français à jouir d'une place dans mes colonnes à CD. A l'époque, j'avais 16, 17 ans et quand j'ai écouté ce mec, il m'a tout de suite parlé, un peu comme Goldman a parlé à une génération de nénettes dans les années 80. Miossec ne parlait que de la loose sentimentale dans cet album, de la frustration sexuelle, de l'incompréhension amoureuse, de l'échec sentimental. A ce moment je n'avais vécu qu'une demi-histoire et que tous mes amours s'étaient plantés avant même d'avoir été partagés, et cet album m'a accompagné pendant un ou deux ans.
Je n'ai pas écouté cet album depuis au moins 6 ans.

1 juin 2007

30 jours, 30 albums - Mezzanine

Le mois de juin, c'est le mois de la fête de la musique, d'où ma tentative d'écrire un post par jour tout le mois de juin sur un album présent dans ma discothèque.

And the first one is...

Si il ne devait rester qu'un album de ce grand groupe d'un genre, le trip hop, atteint de progeria et aujourd'hui mort et enterré, c'est celui-ci. Autant les précédents pouvaient souffrir d'une production parfois aléatoire et discutable sur certains morceaux, autant celui-là est d'une constance et d'une qualité qui ne faiblit jamais, du premier au dernier morceau. Cet album correspond également à leur meilleure période de concerts, alliant puissance rock et ambiance trip-hop.
Un petit mot sur le premier morceau du disque (un monument en live), Angel, avec sa ligne de basse simple et lancinante, sa montée en puissance avec la batterie et les guitares et la voix enivrante d'Horace Andy. Difficile de mieux commencer un album. Un morceau qui, à mon avis, ne vieillira pas ou en tout cas vieillira très, très bien.


Rien à voir avec la choucroute mais je suis tombé sur ce petit clip rigolo, avec un riff accrocheur, mais bon ça casse pas non plus trois pattes à un canard. Mais l'ensemble est sympathique bien que l'on puisse regretter une certaine pudibonderie...


11 mai 2007

Volta


Vous ne le savez peut-être pas, mais Björk vient de sortir un nouvel album. Ceux qui me connaissent bien savent à quel point je ne serai jamais totalement objectif sur cette artiste, pourtant je vais tenter ici un exercice périlleux : apporter de l'objectivité dans ces quelques lignes sur mon artiste préférée par dessus tout, encore plus que les Pixies, bien que je sois tombé dedans à peu près à la même période.
Ma première fois (comme souvent) n'est pas mon meilleur souvenir, une interprétation de Violently Happy, tiré de son premier album Debut (1993), à Nulle Part Ailleurs, époque Gildas-De Caunes. Je me souviens de lumières vertes et de ce rythme techno (je faisais une totale allergie à tout ce qui faisait boum-boum à l'époque, je devais être en sixième ou cinquième), de cette nénette avec un accent bizarre et une voix énervante (si, si je vous jure, comme quoi je vous avez dit que j'en mettrai de l'objectivité), que j'ai trouvé du coup foldingue, "droguée" et inintéressante.
Puis vint l'année 1997. A l'époque mes parents avaient le satellite avec MTV, et un jour je tombe sur un clip avec des images de l'Islande, une intro au violon et cette même "droguée" à la voix, et là, je passe de l'autre côté du miroir. C'était le clip de Joga, sur l'album Homogenic (1997), et je m'en suis jamais vraiment remis. Comme d'hab' avec moi, quand je découvre un artiste sur lequel je fond, il a fallu que je me plonge corps et âme dans son oeuvre. Et j'ai redécouvert ce que j'avais honni 4 ans plus tôt, et plus encore car je me suis également plongé dans les Sugarcubes, ses clips, les remix... Et très sincèrement, je ne pourrais jamais trouver quelque chose à redire de ses trois premiers albums, de Selmasongs (la B.O. de Dancer in The Dark) des clips (ah, le clip de All Is Full of Love par Chris Cunnigham) et lives de cette époque. D'ailleurs, les lives de Björk sont irréprochables.

En revanche, je me replonge moins dans les trois opus suivants, enfin surtout dans Vespertine (2001), qui m'avait pourtant enchanté sur scène (putain, ce live au Grand Rex, un des plus beaux cadeaux que l'on ne m'ait jamais fait), mais que j'ai trouvé trop doux, trop lissé, sans aspérité, à part Pagan Poetry et 1 ou 2 autres. Mais la qualité musicale reste là, et la voix incomparable.
Pour Medulla (2004), c'est pour moi véritablement un exercice de style réussi sur la forme, mais aussi sur le fond. Faire un album uniquement à partir de vois humaine, ça peut-être casse-glaoui, et parfois Medulla l'est un (tout petit) peu, mais des titres comme Triumph of the Heart, Who Is It, Oceania, Pleasure is All Mine, Where is the Line... L'émotion est beaucoup plus présente que sur Vespertine, sans aucun doute, mais ce n'est pas le premier album à prêter à quelqu'un qui ne connait pas Björk. En live, de ce que j'ai vu sur Canal+, là encore, comme sur Vespertine, l'album est transcendé par la scène. D'ailleurs, cette capacité à transposer ses albums sur scène, pour faire quelque chose d'à la fois similaire et différent du studio), est l'une des plus grandes qualités artistiques de Björk.
Je ne vous parlerai pas de Drawing Restraint 9 (2005), B.O. du film éponyme de son compagnon et artiste Matthew Barney, parce que je n'ai dû l'écouter qu'une fois, le jour où je l'ai acheté, et je n'ai aucun souvenir bon ou mauvais de cette galette. Surement que ce n'est pas son oeuvre la plus mémorable. Il faudrait de fait que je m'y replonge plus objectivement.
Et nous voici, en l'an de grâce 2007, avec ce cinquième album studio, septième en comptant les 2 B.O., qui répond au sobriquet de Volta. Première chose qui saute aux yeux, on retrouve de la couleur qui flashe, élément très rare sur les pochettes de Björk, à part sur Post. Jetons un oeil aux collaborations : le toujours fidèle Mark Bell (l'architecte sonore d'Homogenic), Antony (la voix qui m'a fait le plus chialer en 2006), Timbaland (un des meilleurs producteurs de RnB américain)... Fil conducteur de l'album, les cuivres, comme l'ont été précédemment les cordes, la voix, la harpe et les boites à musique, le shamisen et le koto... Tiens le premier ou la première qui me trouve à quels albums ces instruments correspondent gagne tout d'abord toute ma considération pour être arrivée jusqu'à ce point de ce très long article, et pour le cadeau on verra dès que j'aurais un peu plus de sous. Très sincèrement, c'est un excellent album de Björk, très accrocheur, plutôt joyeux, moins arty et moi qui faisait une allergie aux cuivres (sauf à quelques rares exceptions), elle à encore réussi le tour de force de me faire aimer ça. Et ce duo avec Antony, The Dull Flame of Desire, ouaah...
Et puis d'abord, cette artiste, qui n'a pourtant plus grand chose à prouver, fait au moins au moins l'effort d'être toujours curieuse, de faire différent à chaque fois ou en tout cas d'essayer (et faut dire qu'elle y arrive plutôt bien). Et quoiqu'elle fasse, c'est Björk et elle est encore plus intouchable pour moi que les Pixies. Elle ne fera peut-être jamais mieux que Post et Homogenic, mais il n'y a pas grand monde qui peut se targuer d'une telle constance dans la qualité artistique.

Alors, ça va, j'ai été assez objectif ?

21 avr. 2007

Les filles à guitare

A part ma mamour et la Princesse Leïa, je ne connais pas grand chose de plus sexy qu'une fille à guitare. Attention, il y a des conditions très précises pour que je trouve une aura de charme à une fille qui porte une guitare en bandoulière.
D'abord, il faut qu'elle fasse de la bonne musique. Deuzio, l'attitude est une composante essentielle. Troizio et dernio, elle est souvent brune, châtain ou rousse et pas très très souvent blonde.
Ainsi rentrent dans ma catégorie : PJ Harvey, Mademoiselle K, Emilie Simon, Melissa Auf Der Maur. Ne rentre pas dans mes catégories : Avril Lavigne, Courtney Love et Annie Cordy.
Pour ces trois dernières, la première est blonde, n'a rien de rock'n roll et fait de la soupe. Courtney Love a beau être (ou avoir été) ultra rock'n roll, et bien que j'aime beaucoup certaines chansons de Hole, ce n'est pas une fille à guitare sexy. Enfin, Annie Cordy est blonde et surtout n'a jamais touché une guitare de sa vie.

PJ Harvey : impossible de faire mieux. Ce n'est pas un canon de beauté mais elle a une aura pas possible. Elle et sa musique forment un tout profondément rock'n roll, donc profondément sexuel. Une furie, un ange déchu, une succube qui me ferait signer un pacte avec le Malin avec un seul de ses accords sans que je cille, et avec mon consentement entier.
Mademoiselle K : ma chouchou du moment, une frenchy qui semble avoir compris que le rock c'est de la bonne gratte, un bon son pas trop propre, des riffs efficaces et de la sensualité. Seule avec sa guitare ou avec son groupe, moi je fond et là encore je signe quand elle veut un pacte avec le Diable.
Emilie Simon : pas très rock'n roll sa musique, mais moi, une jolie nénette en jupe, en bas noirs avec une guitare en bandouillère, ça me fait fondre. Rappelez-vous.
Melissa Auf Der Maur : elle incarne une catégorie particulière des filles à guitare : les bassistes. Peut entrer également D'Arcy, l'ex-bassiste des Smashing Pumpkins, une des rares blondes à guitare que je trouve sexy. L'effet basse ? La jolie Melissa est de un jolie, de deux a fait partie de 2 excellents groupes (Hole et les Smashing Pumpkins sur leur dernier album studio) et de trois elle est rousse et là encore, je fond.

Les voilà, ci-dessous. Roaaaaaar !

11 avr. 2007

Love, love, love...

Après m'être transformé en serpillère hier soir, juste après la vision de Love Actually, je me suis dit qu'il était temps que je fasse un Top3 des comédies romantiques, ou films apparentés.

1.
Quatre Mariages et Un Enterrement

2.
Love Actually

3.
Quand Harry Rencontre Sally

Tout d'abord, les cinéphiles remarqueront que les deux premiers partagent le même scénariste (qui réalise également le deuxième), le Royaume-Uni et Hugh Grant. Le troisième est américain et il y a Meg Ryan dedans. Ce qui nous amène aux ingrédients d'une bonne comédie romantique.
Tout d'abord, une bonne comédie romantique est à 95% anglaise ou américaine. Il y a quelques très rares exceptions : Prête-Moi Ta Main en est une (très bonne exception). Ensuite, il faut des acteurs comme Meg Ryan (surtout à la fin des années 80 et début 90), Hugh Grant, Drew Barrymore... Enfin, il faut pleurer à la fin.
Je n'avais jamais vraiment pensé à faire un Top3, ou en tout cas je n'avais que 2 film sur 3, il m'en manquait un, et les six ou sept autres films concernés ne me convenaient pas dans le Top3. Si j'avais un Top10 à faire, il y aurait au moins un 2ème film avec Meg Ryan (Nuit Blanche à Seattle sûrement), Coup de Foudre à Notting Hill, Wedding Singer, Au Nom d'Anna...

Alors pourquoi Love Actually est-il soudain entré dans ce Top3 ? Oui c'est un film anglais. Oui il y a Hugh Grant. Oui j'ai pleuré. Mais il y a un peu plus dans ce film. C'est tout d'abord un film excellent, au casting 5 étoiles, que je ne vais pas vous énumérer ici tellement ça fait beaucoup (y'a Keira Knightley, gnééééhéhéhé...), mais vous pouvez aller là pour en savoir plus. Il y a aussi derrière ce film le scénariste (Richard Curtis) de Quatre Mariages et Un Enterrement, qui réalise également.
On retrouve ainsi la grande qualité qui ont fait que 4M&1E est plus qu'une bonne comédie romantique. Si on est souvent dans une société assez bourgeoise, cela a le goût de la vraie vie, pas du conte de fée : on s'aime, on se sépare, on pleure, on meurt, on est lâche, on se prend des claques dans la gueule... De fait, j'étais dedans, tout de suite, et j'avais les larmes aux yeux pendant les 3/4 du film, et j'ai tout lâché à la fin. Tout n'est pas rose et beau dans ce film, mais il est profondément optimiste, et ça ce n'est vraiment pas commun dans une comédie romantique. Oui l'optimisme n'est pas commun dans ce genre de film car ce qui prévaut n'est pas l'optimisme, mais le conte de fée, l'amour qui surmonte tout, le destin qui réunit les êtres, etc...
Dans Love Actually et 4M&1E, il y a de la vie. Richard Curtis l'a d'ailleurs renforcé en introduisant des codes du film choral (Magnolia, Collision, ce genre de film ou les destins se croisent, les personnages qui se connaissent plus ou moins sont reliés le temps d'une nuit, de 24h, par des évènements qui les dépassent et les lient plus qu'ils ne peuvent en avoir conscience), ce qui d'ailleurs aurait pu être super casse-gueule pour une comédie romantique. En effet, un amateur comme moi de ce genre de film recherche avant tout une jolie histoire, de beaux acteurs (ah, les mimiques de Hugh Grant, le minois avant l'opération de Meg Ryan,...) et qu'on se laisse emporter par un déroulement 1000 fois connu avec une jolie fin inévitable.
Et bien ce petit grain de sable dans la mécanique bien huilée des comédies romantiques fait toute la force émotionnelle de ce film. Résultat, j'ai donc chialé comme une madeleine au générique de fin. Deuxième résultat, cet article et un classement qui risque d'être dur à déboulonner. A moins que Richard Curtis réussisse, après 4M&1E et Love Actually, un troisième coup de maître.