Je n'attendais rien du Captain, loin de faire partie de mon panthéon Marvel. Et les films tournant autour des Vengeurs (Thor et Iron Man) ne m'ont jusqu'alors guère emballé. Si l'on ajoute à ça un super héros fleurant bon un patriotisme que je ne goûte guère et un Joe Johnston à la caméra, pourtant compagnon de route de Lucas et Spielberg, qui ne m'a jamais emballé en tant que réalisateur, dubitatif pourrait être aisément le mot définissant mon état d'esprit avant de visionner ce film.
Et c'est agréable d'être surpris comme cela. A comparer de ses précédentes réalisations (au hasard : Rocketeer, Jumanji et Jurassic Park III), Joe Johnston signe là sûrement son meilleur film. Jouant à fond la carte de l'aventure, de l'action et de l'héroïsme old school, sans jamais flirter avec la naphtaline d'un patriotisme rance et burné (le film détourne même de façon intelligente la propagande de guerre), il nous offre deux heures de spectacle rétro-futuriste divertissant, au sens le plus noble du terme. A ce titre, les effets spéciaux et autres CGI sont, à l'inverse d'un Thor ou d'un Green Lantern, là pour servir le film, offrir le cadre visuel adéquat, et pas juste pour en mettre plein la vue en essayant de masquer l'indigence d'un scénario.
Un héros très humain (Chris Evans, convaincant), un vrai méchant (Hugo Weaving, impeccable sous le masque du Crane Rouge), des seconds rôles solides (Tommy Lee Jones en tête), le film n'oublie pas non plus de se référer à la BD de Kirby, ne serait-ce que par la présence des Howlers, le commando qui suivra le Captain dans sa guerre contre Hydra. Et Joe Johnston se permet même de citer Indiana Jones (une réplique du Crane Rouge, rappelant la recherche de reliques dans le désert, ainsi que sa mort, assez proche de celle des nazis dans l'Arche Perdue) et Star Wars, dans une poursuite forestière à moto rappelant celle en speeder du Retour du Jedi.
Et si, à titre personnel, j'aurais largement préféré que le film se termine sur ce crash polaire (les 5 dernières minutes étant là uniquement pour faire le lien avec la réunion de famille que sera The Avengers), je ne boude pas pour autant mon plaisir. Honnête de bout en bout, Captain America m'a, et j'en suis le premier surpris, tout simplement conquis.
Et c'est agréable d'être surpris comme cela. A comparer de ses précédentes réalisations (au hasard : Rocketeer, Jumanji et Jurassic Park III), Joe Johnston signe là sûrement son meilleur film. Jouant à fond la carte de l'aventure, de l'action et de l'héroïsme old school, sans jamais flirter avec la naphtaline d'un patriotisme rance et burné (le film détourne même de façon intelligente la propagande de guerre), il nous offre deux heures de spectacle rétro-futuriste divertissant, au sens le plus noble du terme. A ce titre, les effets spéciaux et autres CGI sont, à l'inverse d'un Thor ou d'un Green Lantern, là pour servir le film, offrir le cadre visuel adéquat, et pas juste pour en mettre plein la vue en essayant de masquer l'indigence d'un scénario.
Un héros très humain (Chris Evans, convaincant), un vrai méchant (Hugo Weaving, impeccable sous le masque du Crane Rouge), des seconds rôles solides (Tommy Lee Jones en tête), le film n'oublie pas non plus de se référer à la BD de Kirby, ne serait-ce que par la présence des Howlers, le commando qui suivra le Captain dans sa guerre contre Hydra. Et Joe Johnston se permet même de citer Indiana Jones (une réplique du Crane Rouge, rappelant la recherche de reliques dans le désert, ainsi que sa mort, assez proche de celle des nazis dans l'Arche Perdue) et Star Wars, dans une poursuite forestière à moto rappelant celle en speeder du Retour du Jedi.
Et si, à titre personnel, j'aurais largement préféré que le film se termine sur ce crash polaire (les 5 dernières minutes étant là uniquement pour faire le lien avec la réunion de famille que sera The Avengers), je ne boude pas pour autant mon plaisir. Honnête de bout en bout, Captain America m'a, et j'en suis le premier surpris, tout simplement conquis.
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