Dernier film mettant en scène l'équipage de Picard avant le récent reboot d'Abrams, Nemesis connait, encore aujourd'hui, des avis très partagés de la part des trekkies. Haine, incompréhension, amour, raillerie, variés sont les sentiments que procure ce film auprès des fans, quand ce ne sont pas des critiques quant au canon trekkien (certaines ne sont d'ailleurs pas dénuées de sens). Mais j'éviterai (sauf en commentaires) de développer ici les querelles techniques.
Je vous épargnerai ainsi 20 lignes minimum d'arguments et de contre-arguments (que vous pourrez retrouver, si ça vous intéresse, dans nombre de forum) mais, au risque de faire râler les puristes, Nemesis est sans doute le plus cinématographique des quatre film mettant en scène la next generation.
Enfin, on peut enfin se dire que l'on a ici à faire avec un film (mis à part la séquence un peu kitsch du mariage, au début), et les moyens qui vont avec, et non un téléfilm haut de gamme, ou un épisode rallongé. Nemesis a de la gueule, ne serait-ce que visuellement (on partait de très bas avec Insurrection). Et le scénario possède tous les éléments de tension, de doutes, d'initiatives et d'héroïsme, cette flamboyance, ce souffle épique qui faisaient parfois ou souvent défaut sur les précédents. Et mise à part la Reine Borg qui faisait exception dans Premier Contact (et Data était plus concerné que Picard), enfin Picard a un adversaire à sa hauteur, torturé et mégalomane (excellent Tom Hardy, futur Bane du Dark Knight Rises).
Alors oui, quand on est trekkie, on tique sur tel ou tel point. Mais moi j'ai été enfin emballé du début jusqu'à la fin par un film qui implique le Picard's crew. Et je dis bien jusqu'à la fin qui, si elle fait évidement plus que penser (et on peut aisément rapprocher Nemesis et la Colère de Khan) à la mort de Spock dans le deuxième, est celle qui fallait à cet équipage : un chant du cygne doux-amer, pourtant toujours et à jamais tourné vers là où l'homme n'a jamais été auparavant.
Des quatre derniers films, Nemesis est le seul qui ressemble de bout en bout à un film, et le seul qui ressemble à ce que j'attends d'un film Star Trek. Et tant pis pour les puristes.
Je vous épargnerai ainsi 20 lignes minimum d'arguments et de contre-arguments (que vous pourrez retrouver, si ça vous intéresse, dans nombre de forum) mais, au risque de faire râler les puristes, Nemesis est sans doute le plus cinématographique des quatre film mettant en scène la next generation.
Enfin, on peut enfin se dire que l'on a ici à faire avec un film (mis à part la séquence un peu kitsch du mariage, au début), et les moyens qui vont avec, et non un téléfilm haut de gamme, ou un épisode rallongé. Nemesis a de la gueule, ne serait-ce que visuellement (on partait de très bas avec Insurrection). Et le scénario possède tous les éléments de tension, de doutes, d'initiatives et d'héroïsme, cette flamboyance, ce souffle épique qui faisaient parfois ou souvent défaut sur les précédents. Et mise à part la Reine Borg qui faisait exception dans Premier Contact (et Data était plus concerné que Picard), enfin Picard a un adversaire à sa hauteur, torturé et mégalomane (excellent Tom Hardy, futur Bane du Dark Knight Rises).
Alors oui, quand on est trekkie, on tique sur tel ou tel point. Mais moi j'ai été enfin emballé du début jusqu'à la fin par un film qui implique le Picard's crew. Et je dis bien jusqu'à la fin qui, si elle fait évidement plus que penser (et on peut aisément rapprocher Nemesis et la Colère de Khan) à la mort de Spock dans le deuxième, est celle qui fallait à cet équipage : un chant du cygne doux-amer, pourtant toujours et à jamais tourné vers là où l'homme n'a jamais été auparavant.
Des quatre derniers films, Nemesis est le seul qui ressemble de bout en bout à un film, et le seul qui ressemble à ce que j'attends d'un film Star Trek. Et tant pis pour les puristes.