A tout niveau, ce film est un allumeur, ou si vous préférez cette péloche est une allumeuse : Diablo Cody, Megan Fox, un rituel satanique, un bled de bouseux, du sang, des tripes, des ados couillons et Megan Fox. Bref, des atours et des appels du pied plein de promesses, sans jamais de passage à l'acte franc et généreux.
Si Diablo "Juno" Cody (jetez aussi un œil, puis le deuxième, à US of Tara) est donc au scénario, on se demande bien si c'était une bonne idée pour elle de s'attaquer au film de genre. Voulant absolument mélanger (le genre de ce début de millénaire n'a-t-il donc de salut que dans le pot-pourri ?) les codes des films accrochant le public visé (les teenagers, avec en tête de gondole la Sacha Grey du pré-pubère, alias Megan Fox, mais j'y reviendrai plus loin), on retrouve ainsi du teen-movie (jusque dans la BO, parfois affreuse, parfois, mais plus rarement, étonnante de justesse avec l'image comme le final sur le Violet de Hole), un peu de gore, un peu de Satan, un peu de slasher, et surtout du vilain teen-movie. A vouloir trop retourner, se moquer, y compris prendre de haut ces mêmes codes, le film se plante royalement dans les grandes lignes, et surtout va là où il semblait ne pas vouloir aller : un grand mur de clichés et de défauts. Si l'intro en prison (joli coup de tatane...) donne un peu de mystère à un film dont l'affiche semblait baliser le parcours, le soufflet retombe très vite (ridicule scène de l'incendie du bar, dans le genre je me fous de la gueule du monde...) et, hormis une scène bien fichue en terme de tension (le retour de Jennifer chez sa meilleure amie après l'incendie), le reste du film est moyen, ennuyeux et raté dans sa conclusion. Plus généralement, le propos et les intentions du film restent dans un flou même pas artistique, tant l'ensemble apparaît capillotracté, mal maîtrisé, mal fagoté. Ca sonne creux et craneur.
Si Diablo "Juno" Cody (jetez aussi un œil, puis le deuxième, à US of Tara) est donc au scénario, on se demande bien si c'était une bonne idée pour elle de s'attaquer au film de genre. Voulant absolument mélanger (le genre de ce début de millénaire n'a-t-il donc de salut que dans le pot-pourri ?) les codes des films accrochant le public visé (les teenagers, avec en tête de gondole la Sacha Grey du pré-pubère, alias Megan Fox, mais j'y reviendrai plus loin), on retrouve ainsi du teen-movie (jusque dans la BO, parfois affreuse, parfois, mais plus rarement, étonnante de justesse avec l'image comme le final sur le Violet de Hole), un peu de gore, un peu de Satan, un peu de slasher, et surtout du vilain teen-movie. A vouloir trop retourner, se moquer, y compris prendre de haut ces mêmes codes, le film se plante royalement dans les grandes lignes, et surtout va là où il semblait ne pas vouloir aller : un grand mur de clichés et de défauts. Si l'intro en prison (joli coup de tatane...) donne un peu de mystère à un film dont l'affiche semblait baliser le parcours, le soufflet retombe très vite (ridicule scène de l'incendie du bar, dans le genre je me fous de la gueule du monde...) et, hormis une scène bien fichue en terme de tension (le retour de Jennifer chez sa meilleure amie après l'incendie), le reste du film est moyen, ennuyeux et raté dans sa conclusion. Plus généralement, le propos et les intentions du film restent dans un flou même pas artistique, tant l'ensemble apparaît capillotracté, mal maîtrisé, mal fagoté. Ca sonne creux et craneur.
Coté interprétation, rien à dire en revanche à propos de la miss Amanda Seyfried, qui joue Needy la copine de Jennifer. Plus que la Jennifer, c'est bien elle le personnage central du film. Développant une jolie palette, elle fait assurément de l'ombre à sa camarade de jeu Megan Fox qui, faute d'un rôle bien écrit, se contente de jouer l'argument publicitaire, dévoilant très légèrement sa jolie plastique mais rarement ses capacités d'actrice si ce n'est au détour de deux ou trois scènes en succube, ou encore dans la scène précédemment cité (la scène bien fichue en terme de tension). La réalisation hésite entre travelling de clip MTV, esthétique léchée et bucolique au détour d'une scène de natation nudiste de Jennifer, singeant là encore les clichés du genre et plutôt plate le reste du temps.
Reste donc pas grand chose à se mettre sur les mirettes, si ce n'est pour les fans hardcore de Megan Fox. Pourtant et bizarrement, je n'apposerai pas le libellé nanar sur ce film, car il a un goût assez improbable de film qui a failli réussir son truc (mais qu'il l'a raté sans doute aucun). Reste à savoir ce qu'il voulait réussir. Et reste aussi, et surtout, à suivre les futures péloches de la plus que convaincante Amanda Seyfried.