3 avr. 2010

How I Met Your Mother, saison 1



Cette première saison d'How I Met Your Mother est une agréable surprise. Vous allez me dire : "He, ho, coco. T'atterris ou bien ? Tu prends le train un peu en retard !". Oui, je découvre 4 ans après tout le monde cette sitcom dont tout le monde a parlé, se faisant des gorges chaudes à facebooker les répliques de Barney (le blond à droite).

Alors pourquoi parler d'agréable surprise, alors que le terme culte s'est vite adossé à cette sitcom ? Parce que justement, le culte est désormais bien trop vite annoncé, et que de la sitcom vraiment culte, j'en ai deux ou trois dans ma besace, dont des britishes pas piquées des hannetons, et des belles américaines oubliées ou méconnues. Et je vous l'annonce direct : cette première saison d'How I Met Your Mother n'a rien de culte.

Mais Alyson Hannigan est canon.

C'est une agréable surprise (je me répète, non ?) dans le sens où, enfin, une sitcom se voulant plutôt mainstream, classique dans sa forme (rires enregistrés, double caméra, lieux de l'action reconnaissables) essaie (et réussit souvent) à trifouiller les recoins du carcan. Le nouveau millénaire ayant laisser sa patte, on y parle plutôt franco de port, on ne métaphorise pas vraiment pour parler de sexe, on picole (cette bande de copain est une vraie bande de pochtrons) et surtout on y est moins caricatural qu'à l'accoutumé. Et on y est aussi feuilletonnant, ce qui manque beaucoup en général à la sitcom et permet donc aux personnages d'avancer et d'évoluer, et de faire des flashbacks et flashforwards de vrais moteurs comiques pour la série.

Et Alyson Hannigan est canon.

Les bâches sont efficaces, les situations drôles, les personnages parfois très touchants quant il s'agit de leur parcours de vie, Barney (le yuppie winner barjo érotomane de la bande) en premier lieu que l'on découvre peu à peu faillible, à l'histoire pas si winner que ça. Et finalement, on s'en fout bien de savoir comment Ted a rencontré la mère de ses enfants, car c'est avant tout le récit d'une bande d'amis, déjà adultes mais pas toujours prêts à vieillir.

Et Alyson Hannigan est canon.

Et si elle est parfois comparé à Friends pour son aspect générationnel, elle semble, en tout cas pour sa première saison, bien plus ancré dans un certain réalisme sociologique que l'était son aîné. Alors oui, pour le culte, on repassera, mais pour le rire, on peut vraiment rester devant How I Met Your Mother. So, suit up !

En plus, Alyson Hannigan est canon.

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