Tara est une mère de famille, artiste peintre, 2 ados, un mari paysagiste, une sœur, des parents casse-couilles, une vie bien remplie en somme. Sauf que Tara, suite à un traumatisme indéterminé, est atteint d'un trouble mental appelé trouble dissociatif de l'identité (autrement dit elle partage sa cervelle et sa vie avec d'autres personnalités), ce qui multiplie, pour elle et sa famille, les soucis.Nous arrivons à un moment ou Tara a décidé, pour essayer de retrouver un semblant de vie, de stopper tout traitement neuroleptique, sachant pertinemment que cela va faire réapparaitre les autres personnalités et les désagrément qui vont avec (particulièrement l'incapacité pour Tara de se souvenir de quoi que ce soit lorsqu'une de ses personnalités fait ou dit quelque chose). Ses personnalités sont au nombre de trois : Alice, ménagère très 50's et fervente croyante, Bud, vétéran du Vietnam amateur de bowling et de pornos, et T., ado de 16 ans délurée, sans gène et très portée sur la gaudriole.
Et voici peut-être l'une des toutes meilleurs séries de cette année. Sur le même format que Californication (d'ailleurs ces deux séries sont diffusés sur la même chaine aux USA), c'est à dire des dramas de 25 minutes (format sitcom) et saison d'une douzaine d'épisodes, voici, au delà de l'aspect spectaculaire du principe (ce trouble mental est toujours une aubaine pour les scénaristes TV ou cinéma), le portrait d'une famille américaine (car Bud, T. et Alice font partie intégrante de la famille) qui navigue à contre courant de l'archétype de la sitcom familiale : on retrouve ainsi un peu l'esprit frondeur, athée d'une famille à la Malcolm in the Middle, avec ce lien, ce respect et cet amour qu'il y a entre tous les membres de la famille.
Le casting est impeccable. S'il convient de souligner la partition exceptionnelle (aucun intérêt de regarder cette série autrement qu'en VO, ne serait-ce que pour les changements de voix des différentes personnalités) de la non moins exceptionnelle actrice qu'est Toni Collette (l'inoubliable Muriel, Sixième Sens, Pour Un Garçon) qui tient là peut-être le big rôle de sa carrière, les autres (dont John Corbett, vu aussi dans Sex & The City en Aidan, l'un des flirts les plus longs de Carrie Bradshaw) sont loin de faire de la figuration, et grâce à la qualité d'écriture de la série, cela n'est pas un Toni Collette Show.
Difficile d'en dire plus sans spolier la trame de cette première saison, j'attends ainsi avec une certaine impatience la suite qui, je l'espère, ne va pas tomber dans le piège "toujours plus" question personnalités. Dans la série des petits plus qui rendent le spectacle encore plus agréable, il est à noter que la série possède un générique original et particulièrement joli, très colorée, présentant les personnalités de Tara en peinture façon pop up, et des musiques de qualité, qui doivent beaucoup au fait qu'elle soit produite par Dreamworks, la boite à Spielberg/Geffen, et c'est ainsi que l'on retrouve, pour mon plus grand plaisir (c'est l'un de mes groupes préférés), Eels à trois reprises sur la saison dont le premier et le dernier épisode.
De l'humour, de la parole libre, de l'émotion (magnifique séquence, épisode 7-Alterations, où Bud s'occupe de la sœur de Tara à la sortie d'une opération de chirurgie reconstructrice), il y a tout ça dans chacun des 12 épisodes et plus encore car il y a une vraie fraicheur dans cette série, sans pathos mais capable de gravité, sans angélisme ni volonté de normation et qui nous montre surtout que le freak peut faire, un peu, le bonheur.
Et voici peut-être l'une des toutes meilleurs séries de cette année. Sur le même format que Californication (d'ailleurs ces deux séries sont diffusés sur la même chaine aux USA), c'est à dire des dramas de 25 minutes (format sitcom) et saison d'une douzaine d'épisodes, voici, au delà de l'aspect spectaculaire du principe (ce trouble mental est toujours une aubaine pour les scénaristes TV ou cinéma), le portrait d'une famille américaine (car Bud, T. et Alice font partie intégrante de la famille) qui navigue à contre courant de l'archétype de la sitcom familiale : on retrouve ainsi un peu l'esprit frondeur, athée d'une famille à la Malcolm in the Middle, avec ce lien, ce respect et cet amour qu'il y a entre tous les membres de la famille.
Le casting est impeccable. S'il convient de souligner la partition exceptionnelle (aucun intérêt de regarder cette série autrement qu'en VO, ne serait-ce que pour les changements de voix des différentes personnalités) de la non moins exceptionnelle actrice qu'est Toni Collette (l'inoubliable Muriel, Sixième Sens, Pour Un Garçon) qui tient là peut-être le big rôle de sa carrière, les autres (dont John Corbett, vu aussi dans Sex & The City en Aidan, l'un des flirts les plus longs de Carrie Bradshaw) sont loin de faire de la figuration, et grâce à la qualité d'écriture de la série, cela n'est pas un Toni Collette Show.
Difficile d'en dire plus sans spolier la trame de cette première saison, j'attends ainsi avec une certaine impatience la suite qui, je l'espère, ne va pas tomber dans le piège "toujours plus" question personnalités. Dans la série des petits plus qui rendent le spectacle encore plus agréable, il est à noter que la série possède un générique original et particulièrement joli, très colorée, présentant les personnalités de Tara en peinture façon pop up, et des musiques de qualité, qui doivent beaucoup au fait qu'elle soit produite par Dreamworks, la boite à Spielberg/Geffen, et c'est ainsi que l'on retrouve, pour mon plus grand plaisir (c'est l'un de mes groupes préférés), Eels à trois reprises sur la saison dont le premier et le dernier épisode.
De l'humour, de la parole libre, de l'émotion (magnifique séquence, épisode 7-Alterations, où Bud s'occupe de la sœur de Tara à la sortie d'une opération de chirurgie reconstructrice), il y a tout ça dans chacun des 12 épisodes et plus encore car il y a une vraie fraicheur dans cette série, sans pathos mais capable de gravité, sans angélisme ni volonté de normation et qui nous montre surtout que le freak peut faire, un peu, le bonheur.
1 commentaire:
Un chef d'œuvre, j'adore, je m'incline devant les prouesses artistiques et la qualité d'interprétation de Toni Collette.
L
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