9 sept. 2009

Inglorious Basterds


Il m'est impossible, en toute objectivité, de faire une quelconque critique de ce film pour l'instant. Mon enthousiasme est trop grand. Il est probable, et même possible, que Tarantino devienne mon Woody Allen à moi : quoiqu'il arrive j'irais voir ses films alors que d'autres gloseront sur l'ennui que leur procure depuis Kill Bill la vision d'un seul Tarantino.

Pour moi, Tarantino filme de mieux en mieux, dirige de mieux en mieux, écrit de mieux en mieux et délire de mieux en mieux. Ce n'est que du cinéma (il était une fois dans la France occupée par les nazis...) du gros bis bavard mais pas que, à peine un film de guerre malgré les oripeaux, mais presque un western (quand s'y attèlera-t-il, à moins que Kill Bill 2 le soit déjà, son western ?), dès la première séquence. Le casting sort un peu des habitudes, avec moins d'habitués, mais toujours un certain cercle (Eli Roth en tête), et des références. Je pourrais faire le tour du casting que je ne verrais pas une fausse note (son casting féminin est superbe) et je pourrais écrire pendant douze paragraphes que Christoph Waltz mérite sa palme haut la main. Je pourrais aussi vous cataloguer les scènes exceptionnelles (l'incendie du cinéma, la plus belle que Tarantino n'ait jamais filmé) et les dialogues drolatiques (mention spéciale pour faire parler les acteurs, et leurs personnages, dans leur langue maternelle ce qui est exceptionnel pour un film US). Je pourrais vous dire à quel point Tarantino me fait rire, vibrer, parfois pleurer et qu'il signe pour moi l'une de ses plus grandes réussites.

Oui je pourrais vous dire tout ça. mais si Tarantino vous ennuie ou vous agace depuis toujours ou presque, cela vous passera au dessus de la tête. Pour les autres, vous l'avez surement déjà vu, et mon avis ne sera que facultatif. On aime, ou pas.

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