"69 minutes de sexe et de rock n'roll". Les publicitaires sont, une fois n'est pas coutume, des cons. Tagline racoleuse, qui donnerait à penser que le spectateur va voir pendant 69 minutes un enchevêtrement de coïts divers et variés sur fond de guitares brailleuses et débrayées.
Non, 9 Songs n'est pas ce film porno-rock que l'affiche, et surtout sa tagline, essaie de nous vendre. Ceux qui vous parleront de ce film en ces termes n'ont pas vu le même que moi.
C'est une histoire d'amour entre Matt, un anglais, climatologue et amoureux de l'Antarctique, et Lisa, étudiante américaine. Une histoire d'amour passionnelle, passionnée, violente parfois. Une histoire d'amour qui va se consumer aussi vite qu'un concert de rock, le genre d'histoire qui ne peut durer malgré le rapprochement intense des corps.
Pourquoi se poser alors la question de la pornographie pour ce film ? Si la pornographie n'est que le fait de montrer à l'image de actes sexuels non simulés, alors oui ce film est pornographique. Mais cela ne dit rien du film. Michael Winterbottom filme là finalement la réalité et la crudité de cette passion amoureuse entre Lisa et Matt, et si les séquences de concert sont là, c'est surtout pour souligner leur seul véritable point commun, les concerts, la seule chose qui les tient ensemble à part le sexe. Matt, qui narre aussi ce film, en est rapidement conscient, malgré l'attachement qu'il porte à Lisa, celle-ci semblant parfois perdue, à coté de ses pompes, à la fois provocante et désemparée. Une passion amoureuse est faite de sexe, indéniablement. Nier cet aspect n'aurait rendu le film que plus creux. Le fait que ces scènes ne soient pas simulées n'est qu'un épiphénomène.
Peut-être me trompe-je ? Peut-être est-ce juste un boulard auteurisé façon John B Root ? Je n'y ai vu pourtant, et n'y vois toujours, qu'une caméra sincère et finalement pudique, des acteurs touchants et vrais dans l'expression de leurs sentiments et un film ayant saisi comme peu auparavant l'essence de cette histoire d'amour orageuse et éphémère.
Non, 9 Songs n'est pas ce film porno-rock que l'affiche, et surtout sa tagline, essaie de nous vendre. Ceux qui vous parleront de ce film en ces termes n'ont pas vu le même que moi.
C'est une histoire d'amour entre Matt, un anglais, climatologue et amoureux de l'Antarctique, et Lisa, étudiante américaine. Une histoire d'amour passionnelle, passionnée, violente parfois. Une histoire d'amour qui va se consumer aussi vite qu'un concert de rock, le genre d'histoire qui ne peut durer malgré le rapprochement intense des corps.
Pourquoi se poser alors la question de la pornographie pour ce film ? Si la pornographie n'est que le fait de montrer à l'image de actes sexuels non simulés, alors oui ce film est pornographique. Mais cela ne dit rien du film. Michael Winterbottom filme là finalement la réalité et la crudité de cette passion amoureuse entre Lisa et Matt, et si les séquences de concert sont là, c'est surtout pour souligner leur seul véritable point commun, les concerts, la seule chose qui les tient ensemble à part le sexe. Matt, qui narre aussi ce film, en est rapidement conscient, malgré l'attachement qu'il porte à Lisa, celle-ci semblant parfois perdue, à coté de ses pompes, à la fois provocante et désemparée. Une passion amoureuse est faite de sexe, indéniablement. Nier cet aspect n'aurait rendu le film que plus creux. Le fait que ces scènes ne soient pas simulées n'est qu'un épiphénomène.
Peut-être me trompe-je ? Peut-être est-ce juste un boulard auteurisé façon John B Root ? Je n'y ai vu pourtant, et n'y vois toujours, qu'une caméra sincère et finalement pudique, des acteurs touchants et vrais dans l'expression de leurs sentiments et un film ayant saisi comme peu auparavant l'essence de cette histoire d'amour orageuse et éphémère.
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