Quatrième série de la nébuleuse Abrams (il ne faudrait pas non plus oublier ses compères Orci et Kurtzman, dèjà présents sur les 5 saisons d'Alias), Fringe s'annonçait comme le retour de la série de SF/fantastique, ancrée dans une certaine réalité, une actualité, un présent même, mettant en scène des enquêtes étranges dévolues au FBI. Qui a dit "ça me rappelle X-Files" ? Oui, et cela fait partie des influences avouées.
Et c'est aussi ce qui m'en a tenu éloigné, les plus fidèles d'entre vous sachant le quasi-culte que je voue aux aventures de Mulder et Scully. Et alors que la quatrième saison est en cours de diffusion aux USA, c'est une critique d'Alain Carrazé sur la troisième saison dans Mad Movies du mois dernier qui m'a convaincu de m'y mettre.
Et grand bien m'en a pris. Car si X-Files n'est pas loin, la Quatrième Dimension non plus, et cette saison de Fringe offre à cette série sa logique propre, sa mythologie, son état d'esprit. Pas de paranoïa et de grand complot gouvernemental, ici le moteur est plutôt la science, ses dérives, sa marchandisation (symbolisé par l'opaque multinationale Massive Dynamics) et surtout le Dessein, étrange projet et événement que je ne vous dévoilerai bien sur pas.
Plusieurs raisons de s'enthousiasmer de cette première saison, car si Fringe ne révolutionne pas fondamentalement la série fantastique, elle joue le jeu à fond : une intrigue dense mais qui avance, des mystères résolus peu à peu et d'autres entraperçus juste ce qu'il faut pour lancer les saisons suivantes, une réalisation solide, des maquillages gores et des effets spéciaux d'une qualité bluffante, des personnages bien écrits, de l'humour et une interprétation solide. Et un cameo dans le season finale qui ne pouvait que me faire joindre les doigts en V.
Force est de constater qu'il y a du métier et de l'intelligence chez Abrams et sa clique. Mélant habilement épisodes mythologiques et quasi-loners (épisodes dont l'intrigue n'a aucune conséquence sur l'arc narratif de la saison ou de la série) comme à la grande époque (et rappelant aussi la bonne recette d'Alias), il y avait en tout cas longtemps qu'une série ne m'avait pas hameçonné le ciboulot de cette manière. Confirmation, peut-être, pour la saison 2 ?
Et c'est aussi ce qui m'en a tenu éloigné, les plus fidèles d'entre vous sachant le quasi-culte que je voue aux aventures de Mulder et Scully. Et alors que la quatrième saison est en cours de diffusion aux USA, c'est une critique d'Alain Carrazé sur la troisième saison dans Mad Movies du mois dernier qui m'a convaincu de m'y mettre.
Et grand bien m'en a pris. Car si X-Files n'est pas loin, la Quatrième Dimension non plus, et cette saison de Fringe offre à cette série sa logique propre, sa mythologie, son état d'esprit. Pas de paranoïa et de grand complot gouvernemental, ici le moteur est plutôt la science, ses dérives, sa marchandisation (symbolisé par l'opaque multinationale Massive Dynamics) et surtout le Dessein, étrange projet et événement que je ne vous dévoilerai bien sur pas.
Plusieurs raisons de s'enthousiasmer de cette première saison, car si Fringe ne révolutionne pas fondamentalement la série fantastique, elle joue le jeu à fond : une intrigue dense mais qui avance, des mystères résolus peu à peu et d'autres entraperçus juste ce qu'il faut pour lancer les saisons suivantes, une réalisation solide, des maquillages gores et des effets spéciaux d'une qualité bluffante, des personnages bien écrits, de l'humour et une interprétation solide. Et un cameo dans le season finale qui ne pouvait que me faire joindre les doigts en V.
Force est de constater qu'il y a du métier et de l'intelligence chez Abrams et sa clique. Mélant habilement épisodes mythologiques et quasi-loners (épisodes dont l'intrigue n'a aucune conséquence sur l'arc narratif de la saison ou de la série) comme à la grande époque (et rappelant aussi la bonne recette d'Alias), il y avait en tout cas longtemps qu'une série ne m'avait pas hameçonné le ciboulot de cette manière. Confirmation, peut-être, pour la saison 2 ?
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