Dire que Fringe a failli perdre tout intérêt dès sa deuxième saison n'est pas peu dire. Il faut dire que, durant 14 épisodes, il ne se passe pas grand chose. Sachant qu'en plus, l'épisode 11 (Unhearted) est un épisode de la saison 1 non diffusé à l'époque, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, sans cohérence aucune, et, sans trop spoiler, qu'un des personnages réapparait malgré sa mort au début de la saison.
Quatorze, allez disons onze en ne comptant pas le premier épisode (A New Day in the Old Town), le quatrième (Momentum Deferred) et le dixième (Grey Matters), sans réel avancement quant à l'intrigue (le Dessein, les métamorphes, William Bell...), ça fait long, surtout pour une série façon Fringe, même si certains de ses loners sont bien foutus (August, s2 ép. 08, en posant le cas de conscience d'un Observateur, sort du lot, ainsi que l'étonnant Johari Window, s2 ép.12). Et cela nous rappelle malheureusement la quatrième saison d'Alias, de la même équipe et souffrant exactement du même défaut : une première moitié de saison soporifique avec des missions sans beaucoup d'intérêt dans l'intrigue.
Mais heureusement, tout comme la pénultième saison des aventures de la jolie Miss Bristow (qui se clôt dans une apothéose zombi-esque), elle termine en trombe. Du quinzième jusqu'au dernier épisode (l'un des meilleurs étant l'excellent White Tulip, s02 ép.18, belle et solide histoire de temps et d'amour), plus rien ne nous fera lâcher le téléviseur, tant soudainement l'arc final déploie tout son potentiel SF jusqu'à un final moderno-steampunk grisant.
Néamoins, malgré les deux premiers tiers gachés de cette seconde saison, la série garde toutes ses qualités : un cadre SF prenant et plein de possibilités, des SF superbes et des maquillages toujours aussi réalistes, des acteurs au poil (et des supers cameo avec Diane Kruger et un super Scott Glenn) et des personnages toujours aussi attachants. Ainsi, la relation entre Walter et Peter est véritablement le moteur de la série, jusqu'à un point qui redéfinit même l'ensemble des évènements vus jusqu'alors.
Vu le final, et malgré la semi-déception qu'est cette seconde saison, il va sans dire que l'on attend beaucoup de la troisième, qui confirmera, ou non, que Fringe est la digne héritière d'une tradition SF télévisuelle, qui va de Twilight Zone à Lost, en passant par Kolchack, X-Files et même Sliders ou Quantum Leap.
Quatorze, allez disons onze en ne comptant pas le premier épisode (A New Day in the Old Town), le quatrième (Momentum Deferred) et le dixième (Grey Matters), sans réel avancement quant à l'intrigue (le Dessein, les métamorphes, William Bell...), ça fait long, surtout pour une série façon Fringe, même si certains de ses loners sont bien foutus (August, s2 ép. 08, en posant le cas de conscience d'un Observateur, sort du lot, ainsi que l'étonnant Johari Window, s2 ép.12). Et cela nous rappelle malheureusement la quatrième saison d'Alias, de la même équipe et souffrant exactement du même défaut : une première moitié de saison soporifique avec des missions sans beaucoup d'intérêt dans l'intrigue.
Mais heureusement, tout comme la pénultième saison des aventures de la jolie Miss Bristow (qui se clôt dans une apothéose zombi-esque), elle termine en trombe. Du quinzième jusqu'au dernier épisode (l'un des meilleurs étant l'excellent White Tulip, s02 ép.18, belle et solide histoire de temps et d'amour), plus rien ne nous fera lâcher le téléviseur, tant soudainement l'arc final déploie tout son potentiel SF jusqu'à un final moderno-steampunk grisant.
Néamoins, malgré les deux premiers tiers gachés de cette seconde saison, la série garde toutes ses qualités : un cadre SF prenant et plein de possibilités, des SF superbes et des maquillages toujours aussi réalistes, des acteurs au poil (et des supers cameo avec Diane Kruger et un super Scott Glenn) et des personnages toujours aussi attachants. Ainsi, la relation entre Walter et Peter est véritablement le moteur de la série, jusqu'à un point qui redéfinit même l'ensemble des évènements vus jusqu'alors.
Vu le final, et malgré la semi-déception qu'est cette seconde saison, il va sans dire que l'on attend beaucoup de la troisième, qui confirmera, ou non, que Fringe est la digne héritière d'une tradition SF télévisuelle, qui va de Twilight Zone à Lost, en passant par Kolchack, X-Files et même Sliders ou Quantum Leap.