Alors qu'Ultime Tâcheron, le super-vilain du navet gros budget à Hollywood j'ai nommé Brett Ratner, avait quasiment enterré la franchise X-Men au cinéma avec l'affreux X-Men 3, je ne donnais pas cher de la possibilité de relancer la franchise.
Mais Bryan Singer, l'instigateur et réalisateur des deux premiers volets, n'a pas lâché l'affaire et proposé le reboot à Matthew Vaughn, tout juste auréolé du succés (largement mérité) de Kick-Ass, mais surtout réalisateur engagé à l'origine sur le 3 et qui avait pourtant quitté le navire avant le début du tournage. Et on en vient à regretter de fait cette décision, car Matthew Vaughn semble avoir tout compris, ou presque, de ce qu'il fallait faire et ne pas faire sur ce genre de film.
Alors j'évacuerai rapidement l'éventuelle querelle ou les possibles réticences quant au canon Marvel, car si quelqu'un comprend exactement où en sont les X-Men, dans quelle dimension parallèle, quel reboot faut-il respecter, quelle équipe faut-il prendre en compte, qu'il me fasse signe, je me ferai un plaisir de lui laisser la parole ici-même.
Je disais donc : Matthew Vaughn a (presque) tout compris. Retour au duo Xavier-Magneto, mais cette fois-ci aux origines, aux 60's, période à la fois foisonnante dans l'histoire du comics lui-même, mais aussi riche en terme de background historique, tant sur la guerre froide que sur la poussée de la défense des droits civiques (le "mutant et fier de l'être" scandé plusieurs fois fait immédiatement penser au "black and i'm proud"). Mais plutôt que de rester sur des aspects sombres, durs principalement développé par Singer dans les deux premiers, les 60's permettent aussi à Matthew Vaughn d'instiller un peu de légèreté, d'humour, de pop façon James Bond. De ce point de vue, le duo Emma Frost-Sebastian Shaw (gigantesque Kevin Bacon) est james-bondien au possible, de la tenue/coiffure de la vénéneuse télépathe au sous-marin classieux de Shaw. Pop certes, mais jamais caricatural, et pas toujours tendre avec ses héros, ne serait-ce qu'avec Xavier, petit péteux dragueur, Gandhi du mutant mais conformiste au possible dès qu'il s'agit de l'apparence de Mystique.
Matthew Vaughn n'oublie aucunement le spectaculaire, sans en faire trop, et réussit particulièrement cette ultime scène, la tentative de vengeance de Magneto envers les navires US et russe. On peut pourtant reprocher à la fine équipe (s'il ne signe pas le scénario, Singer est pourtant à la production) un petit péché d'autoplagiat de par la séquence de massacre/élimination par un téléporteur, car la scène (bien fichue au demeurant car tout se passe au second plan) où Azazel élimine un section entière de la CIA est tout de même un sacré copier-coller de la spectaculaire séquence d'ouverture d'X-Men 2 avec Diablo au sein de la Maison Blanche.
Casting impeccable (aucune faute de goût, premiers ou seconds rôles), solidité et rythme de l'ensemble, il ne faut pas bouder son plaisir devant ce retour en grâce, ou au moins en très grande forme de mes mutants favoris, surtout que les dernières productions Marvel n'ont pas laissé de traces imperrissables. Et Matthew Vaughn confirme, avec ce quatrième film, son goût du travail bien fait (et pourtant le délai pour ce X-Men a été court, 13 mois toute phase comprise) et son sens indéniable du spectacle intelligent. Définitivement, un réalisateur à ne pas perdre de vue.
Mais Bryan Singer, l'instigateur et réalisateur des deux premiers volets, n'a pas lâché l'affaire et proposé le reboot à Matthew Vaughn, tout juste auréolé du succés (largement mérité) de Kick-Ass, mais surtout réalisateur engagé à l'origine sur le 3 et qui avait pourtant quitté le navire avant le début du tournage. Et on en vient à regretter de fait cette décision, car Matthew Vaughn semble avoir tout compris, ou presque, de ce qu'il fallait faire et ne pas faire sur ce genre de film.
Alors j'évacuerai rapidement l'éventuelle querelle ou les possibles réticences quant au canon Marvel, car si quelqu'un comprend exactement où en sont les X-Men, dans quelle dimension parallèle, quel reboot faut-il respecter, quelle équipe faut-il prendre en compte, qu'il me fasse signe, je me ferai un plaisir de lui laisser la parole ici-même.
Je disais donc : Matthew Vaughn a (presque) tout compris. Retour au duo Xavier-Magneto, mais cette fois-ci aux origines, aux 60's, période à la fois foisonnante dans l'histoire du comics lui-même, mais aussi riche en terme de background historique, tant sur la guerre froide que sur la poussée de la défense des droits civiques (le "mutant et fier de l'être" scandé plusieurs fois fait immédiatement penser au "black and i'm proud"). Mais plutôt que de rester sur des aspects sombres, durs principalement développé par Singer dans les deux premiers, les 60's permettent aussi à Matthew Vaughn d'instiller un peu de légèreté, d'humour, de pop façon James Bond. De ce point de vue, le duo Emma Frost-Sebastian Shaw (gigantesque Kevin Bacon) est james-bondien au possible, de la tenue/coiffure de la vénéneuse télépathe au sous-marin classieux de Shaw. Pop certes, mais jamais caricatural, et pas toujours tendre avec ses héros, ne serait-ce qu'avec Xavier, petit péteux dragueur, Gandhi du mutant mais conformiste au possible dès qu'il s'agit de l'apparence de Mystique.
Matthew Vaughn n'oublie aucunement le spectaculaire, sans en faire trop, et réussit particulièrement cette ultime scène, la tentative de vengeance de Magneto envers les navires US et russe. On peut pourtant reprocher à la fine équipe (s'il ne signe pas le scénario, Singer est pourtant à la production) un petit péché d'autoplagiat de par la séquence de massacre/élimination par un téléporteur, car la scène (bien fichue au demeurant car tout se passe au second plan) où Azazel élimine un section entière de la CIA est tout de même un sacré copier-coller de la spectaculaire séquence d'ouverture d'X-Men 2 avec Diablo au sein de la Maison Blanche.
Casting impeccable (aucune faute de goût, premiers ou seconds rôles), solidité et rythme de l'ensemble, il ne faut pas bouder son plaisir devant ce retour en grâce, ou au moins en très grande forme de mes mutants favoris, surtout que les dernières productions Marvel n'ont pas laissé de traces imperrissables. Et Matthew Vaughn confirme, avec ce quatrième film, son goût du travail bien fait (et pourtant le délai pour ce X-Men a été court, 13 mois toute phase comprise) et son sens indéniable du spectacle intelligent. Définitivement, un réalisateur à ne pas perdre de vue.
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