Rubber est un exercice de style (que certains pourront rapidement trouver ennuyeux, je le consens volontiers), ne serait-ce que par l'utilisation du désormais fameux appareil photo Canon5D en guise de caméra (et il faut dire que ça a de la gueule). Mais pas que.
Quentin Dupieux déclare ici son amour à la suspension consentie d'incrédulité, c'est à dire ce qui, sans aucune raison que notre acceptation pleine et entière de ce qui se passe à l'écran, fait le sel et l'intérêt de tout un cinéma. Aucune raison, tel est le credo.
Alors oui, on adhère ou pas, et il peut être difficile de s'accrocher à ce film alors qu'il fait tout pour nous perdre, nous perturber, nous poser des questions sans réponse. Mais force est de constater que chez Dupieux, l'imagination se met amplement au service de la mise en scène, ne serait-ce qu'au travers de cette fabuleuse séquence d'éveil du pneu. Il a également l'intelligence de ne pas faire durer le plaisir outre mesure (1h20 environ), et le bon goût d'avoir mis Roxanne Mesquida à l'écran.
Alors oui, Rubber, j'ai aimé. Et pourquoi ? Aucune raison.
Quentin Dupieux déclare ici son amour à la suspension consentie d'incrédulité, c'est à dire ce qui, sans aucune raison que notre acceptation pleine et entière de ce qui se passe à l'écran, fait le sel et l'intérêt de tout un cinéma. Aucune raison, tel est le credo.
Alors oui, on adhère ou pas, et il peut être difficile de s'accrocher à ce film alors qu'il fait tout pour nous perdre, nous perturber, nous poser des questions sans réponse. Mais force est de constater que chez Dupieux, l'imagination se met amplement au service de la mise en scène, ne serait-ce qu'au travers de cette fabuleuse séquence d'éveil du pneu. Il a également l'intelligence de ne pas faire durer le plaisir outre mesure (1h20 environ), et le bon goût d'avoir mis Roxanne Mesquida à l'écran.
Alors oui, Rubber, j'ai aimé. Et pourquoi ? Aucune raison.
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