Exit Bryan Singer, engagé sur le (plutôt bon) reboot de Superman, welcome Brett Ratner. Aïe.
Quand je l'ai vu au cinéma à sa sortie, j'avais le mince espoir que ce tâcheron nous torche au moins un film convenable. Et je suis sorti de la salle avec l'envie de brûler cette immonde péloche.
Dégueulé avec le style ratnerien habituel, c'est à dire à la truelle et avec le goût de la merde bien faite, on préfère désormais (et il suffit de regarder l'affiche pour s'en convaincre) mettre le paquet sur les deux stars bankable, Hugh et Halle, à la place d'un scénario et d'une narration potable et faire dans la surenchère d'apparitions à l'écran (toutes plus inutiles les unes que les autres) de mutants prompts à satisfaire le fanboy, que les executifs doivent imaginer docile et pavlovien, du genre "ouah trop cool c'est génial ce film ils ont mis Leech, Angel et on voit même le Fléau et Psylocke moi dans la BD je la trouve trop bonne Psylocke". Ce qu'il est, certes, parfois, mais faut pas non plus le prendre pour un jambon-beurre de la SNCF.
Un ratage complet, où le Phœnix est un espèce de micro-onde sur deux (belles) jambes et où Wolverine n'est plus qu'un truc musculeux sans âme. Seul surnage un peu Magneto dans cet océan de médiocrité, où, clairement, on vire les personnages et les acteurs moins bankable en les tuant : Cyclope, Mystique, Xavier... Et l'affrontement final tant annoncé frise la blague de mauvais goût.
C'est peut-être ça le truc avec Brett Ratner : c'est un comique et son humour est loin d'être encore compris par le commun des mortel. Je ne serai pas en tout cas de ceux qui le réhabiliteront par ce biais (ni par un autre d'ailleurs), car il a réussi en deux heures de film à gâcher beaucoup de choses (ou, si l'on se place d'un point de vue plus objectif, à permettre des vocations comme pour le Wolverine dont la chronique arrive demain) et surtout à devenir l'un de mes nemesis, avec Michel Sardou, Claude Lelouch et ma prof de maths de seconde.
Quand je l'ai vu au cinéma à sa sortie, j'avais le mince espoir que ce tâcheron nous torche au moins un film convenable. Et je suis sorti de la salle avec l'envie de brûler cette immonde péloche.
Dégueulé avec le style ratnerien habituel, c'est à dire à la truelle et avec le goût de la merde bien faite, on préfère désormais (et il suffit de regarder l'affiche pour s'en convaincre) mettre le paquet sur les deux stars bankable, Hugh et Halle, à la place d'un scénario et d'une narration potable et faire dans la surenchère d'apparitions à l'écran (toutes plus inutiles les unes que les autres) de mutants prompts à satisfaire le fanboy, que les executifs doivent imaginer docile et pavlovien, du genre "ouah trop cool c'est génial ce film ils ont mis Leech, Angel et on voit même le Fléau et Psylocke moi dans la BD je la trouve trop bonne Psylocke". Ce qu'il est, certes, parfois, mais faut pas non plus le prendre pour un jambon-beurre de la SNCF.
Un ratage complet, où le Phœnix est un espèce de micro-onde sur deux (belles) jambes et où Wolverine n'est plus qu'un truc musculeux sans âme. Seul surnage un peu Magneto dans cet océan de médiocrité, où, clairement, on vire les personnages et les acteurs moins bankable en les tuant : Cyclope, Mystique, Xavier... Et l'affrontement final tant annoncé frise la blague de mauvais goût.
C'est peut-être ça le truc avec Brett Ratner : c'est un comique et son humour est loin d'être encore compris par le commun des mortel. Je ne serai pas en tout cas de ceux qui le réhabiliteront par ce biais (ni par un autre d'ailleurs), car il a réussi en deux heures de film à gâcher beaucoup de choses (ou, si l'on se place d'un point de vue plus objectif, à permettre des vocations comme pour le Wolverine dont la chronique arrive demain) et surtout à devenir l'un de mes nemesis, avec Michel Sardou, Claude Lelouch et ma prof de maths de seconde.
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