Sans une soirée Reliques de la Mort au Gergovie (excellent ciné municipal) ce mardi 12 juillet, qui proposait en double programme et à un prix modique les deux volets de l'ultime chapitre de la saga poudlardienne au cinéma (dont la deuxième partie en avant-première), il est clair que j'aurai attendu une sortie en DVD pour les regarder. Plutôt refroidi par la qualité très moyenne des longs-métrages (cliquez sur le tag harry potter pour vous remettre en tête mon avis sur les précédents films), rien ne me poussait vraiment à les voir au cinéma, si ce n'est la possibilité exceptionnelle de pouvoir aller au cinéma en couple et en soirée. De plus, ma chère et tendre, qui avait vu il y a 6 mois cette première partie, était ressortie plutôt déçue.
Faire des Reliques de la Mort deux films sentait tout de même l'attrape-gogo à plein nez : pourquoi finir sur un film de 2h20 alors qu'on doublerait la mise avec deux films de 2h20 ? Le succés étant quasi assuré, sûr que la Warner n'allait pas se gêner.
Et bien étonnement (à commencer pour moi), c'est peut-être la meilleure idée qu'ont eu les exécutifs de la Warner depuis le début de la saga (à par le fait d'avoir engagé Cuaron sur le troisième). Car, sans rire, cette première partie des Reliques de la Mort est sûrement le meilleur Harry Potter depuis le Prisonnier d'Azkaban. En divisant l'histoire en deux films, enfin David Yates et le scénariste Steve Kloves peuvent proposer un vrai film d'Harry Potter, ample, posé, complet, conforme à l'esprit et à la lettre des livres. Tout y est bien dosé, sans perte de rythme (point noir des précédents Potter de Yates), les personnages, même secondaires, sont bien présents et surtout, l'ambiance de Troisième Reich, dont le cinquième volet portait le germe, commence à devenir pesante, et terriblement prenante.
Le réalisateur se permet même une séquence terrible, où Bellatrix Lestrange torture Hermione, rappelant de sombres heures où l'on marquait à vie les "sang-impurs". Enfin, et surtout, l'émotion est là, dans l'introduction, superbe et terrible, dans les scènes d'action (excellente scène sur l'autoroute) et dans la relation entre les peronnages (rarement la relation d'amitié entre les trois compères a été si bien retranscrite à l'écran, et la scène de danse entre Harry et Hermione en est un bel exemple). Alors, oui, Daniel Radcliffe et Emily Watson restent toujours les maillons faibles coté casting, mais la qualité de l'ensemble a fait que, pour une fois, leur jeu moyen s'est effacé au profit d'un vrai bon moment de cinéma, et du plaisir de voir enfin un film signé Poudlard digne de ce nom.
Et au terme d'une pause d'une demi-heure, je ne souhaitais qu'une chose : que la deuxième partie soit du même acabit, histoire de finir cette saga si bancale sur un coup d'éclat.
Faire des Reliques de la Mort deux films sentait tout de même l'attrape-gogo à plein nez : pourquoi finir sur un film de 2h20 alors qu'on doublerait la mise avec deux films de 2h20 ? Le succés étant quasi assuré, sûr que la Warner n'allait pas se gêner.
Et bien étonnement (à commencer pour moi), c'est peut-être la meilleure idée qu'ont eu les exécutifs de la Warner depuis le début de la saga (à par le fait d'avoir engagé Cuaron sur le troisième). Car, sans rire, cette première partie des Reliques de la Mort est sûrement le meilleur Harry Potter depuis le Prisonnier d'Azkaban. En divisant l'histoire en deux films, enfin David Yates et le scénariste Steve Kloves peuvent proposer un vrai film d'Harry Potter, ample, posé, complet, conforme à l'esprit et à la lettre des livres. Tout y est bien dosé, sans perte de rythme (point noir des précédents Potter de Yates), les personnages, même secondaires, sont bien présents et surtout, l'ambiance de Troisième Reich, dont le cinquième volet portait le germe, commence à devenir pesante, et terriblement prenante.
Le réalisateur se permet même une séquence terrible, où Bellatrix Lestrange torture Hermione, rappelant de sombres heures où l'on marquait à vie les "sang-impurs". Enfin, et surtout, l'émotion est là, dans l'introduction, superbe et terrible, dans les scènes d'action (excellente scène sur l'autoroute) et dans la relation entre les peronnages (rarement la relation d'amitié entre les trois compères a été si bien retranscrite à l'écran, et la scène de danse entre Harry et Hermione en est un bel exemple). Alors, oui, Daniel Radcliffe et Emily Watson restent toujours les maillons faibles coté casting, mais la qualité de l'ensemble a fait que, pour une fois, leur jeu moyen s'est effacé au profit d'un vrai bon moment de cinéma, et du plaisir de voir enfin un film signé Poudlard digne de ce nom.
Et au terme d'une pause d'une demi-heure, je ne souhaitais qu'une chose : que la deuxième partie soit du même acabit, histoire de finir cette saga si bancale sur un coup d'éclat.
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