Vu en 3D, donc évacuons d'emblée ce point : hormis à une ou deux rares exceptions, elle ne sert à rien et n'apporte somme toute aucune plus value à cette deuxième, la 3D n'étant, comme presque toujours, qu'un attrape-nigaud et un nouveau moyen de faire cracher du pognon.
Alors oublions la 3D, et posons nous la seule question qui vaille la peine d'être posé dans ce post : cette deuxième partie vaut-elle la première ?
Avec malgré tout une légère préférence pour la première partie, il est difficile de faire la fine bouche eu égard à la qualité de cet ultime filme de la saga Potter, qui n'en a elle pourtant pas beaucoup. Entre casting ultra d'aplomb (les seconds rôles ont toujours été la force des films, et je pourrais faire la liste des énièmes excellentes trouvailles, de Rhys Ifans à Cirian Hinds) et loin d'être sous-utilisé à l'écran (Neville a de la carrure, Bellatrix Lestrange est une fieffée sadique, la déchéance des Malefoy est parfaitement retranscrite, en particulier Lucius, tragique et pathétique,...) et jolies trouvailles (l'excellente séquence du conte de Beedle le Barde : enfin un peu d'inventivité formelle dans la saga), David Yates réussit une deuxième fois son coup en passant haut la main quelques séquences clés.
Du siège terrible de Poudlard au casse de Gringotts (dans les deux volets des Reliques de la Mort, le polynectar est utilisé à merveille et ici Helena Bonham Carter nous campe à merveille une Hermione essayant d'être Bellatrix), de la (superbe) scène de la pensine à l'affrontement final, l'émotion et le spectacle sont là, bien présents, sans fausses notes.
Si notre plaisir est grand de voir cette saga se finir ainsi, avec le sceau de la qualité, on restera frustré par le gâchis global concernant l'adaptation de la saga poudlardienne au cinéma, au potentiel magique ruiné par l'appât terrible du merchandising. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces Reliques de la Mort sont ce qu'auraient du être les autres films : des films prenants, profonds, pleins de magie, d'amour, d'aventure et d'amitié. Et pour une fois, le succés (nous ne doutons pas que cet ultime film en sera un) sera amplement mérité.
Du siège terrible de Poudlard au casse de Gringotts (dans les deux volets des Reliques de la Mort, le polynectar est utilisé à merveille et ici Helena Bonham Carter nous campe à merveille une Hermione essayant d'être Bellatrix), de la (superbe) scène de la pensine à l'affrontement final, l'émotion et le spectacle sont là, bien présents, sans fausses notes.
Si notre plaisir est grand de voir cette saga se finir ainsi, avec le sceau de la qualité, on restera frustré par le gâchis global concernant l'adaptation de la saga poudlardienne au cinéma, au potentiel magique ruiné par l'appât terrible du merchandising. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces Reliques de la Mort sont ce qu'auraient du être les autres films : des films prenants, profonds, pleins de magie, d'amour, d'aventure et d'amitié. Et pour une fois, le succés (nous ne doutons pas que cet ultime film en sera un) sera amplement mérité.
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