Si Diablo Cody s'est planté allégrement avec son Jennifer's Body au cinéma, force est de constater que le format télévisuel lui sied bien et qu'elle confirme, avec cette deuxième saison d'US of Tara, tout le bien que l'on pensait de cette série suite à sa première saison.
Difficile de lui trouver des défauts, mis à part d'être trop courte (12 épisodes de 25 minutes), tant le charme opère, par la qualité d'écriture, la finesse des personnages, la subtilité des situations (cette série semble abhorrer les grosses ficelles soapifiantes façon Desperate Housewives), la délicatesse de l'humour et l'absence de gros sabots catharsiques (ce qui n'empêche ni l'empathie ni l'émotion).
Évitant aussi la surenchère et la multiplication des alter (Buck, T., Alice et les autres), ceux-ci n'apparaissent jamais pour le show mais toujours en fonction des évènements (à noter ainsi la quasi absence de T., l'ado délurée ultra sexuée, de la seconde saison), Tara étant toujours (et d'autant plus cette saison) le personnage principal, magnifiquement porté par Toni Collette. Mais si la quête de sens et de vérité de Tara nourrit l'intrigue principale de la série, les scénaristes n'en oublient jamais les autres membres de la famille, se dépatouillant eux aussi avec leurs propres existences mais aussi avec les conséquences de la problématique maternelle.
United States of Tara est sans aucun doute, actuellement, l'une des grandes réussites télévisuelles. Espérons ainsi que cela se maintienne, tout simplement.
Difficile de lui trouver des défauts, mis à part d'être trop courte (12 épisodes de 25 minutes), tant le charme opère, par la qualité d'écriture, la finesse des personnages, la subtilité des situations (cette série semble abhorrer les grosses ficelles soapifiantes façon Desperate Housewives), la délicatesse de l'humour et l'absence de gros sabots catharsiques (ce qui n'empêche ni l'empathie ni l'émotion).
Évitant aussi la surenchère et la multiplication des alter (Buck, T., Alice et les autres), ceux-ci n'apparaissent jamais pour le show mais toujours en fonction des évènements (à noter ainsi la quasi absence de T., l'ado délurée ultra sexuée, de la seconde saison), Tara étant toujours (et d'autant plus cette saison) le personnage principal, magnifiquement porté par Toni Collette. Mais si la quête de sens et de vérité de Tara nourrit l'intrigue principale de la série, les scénaristes n'en oublient jamais les autres membres de la famille, se dépatouillant eux aussi avec leurs propres existences mais aussi avec les conséquences de la problématique maternelle.
United States of Tara est sans aucun doute, actuellement, l'une des grandes réussites télévisuelles. Espérons ainsi que cela se maintienne, tout simplement.
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