Allez savoir pourquoi, mais le concept du film de viking offre toujours à mes yeux un potentiel excitant. Cela doit peut-être venir du premier du genre, Les Vikings de Fleischer, dont le duel technicolor et haut de gamme entre Curtis et Douglas m'avait profondément marqué gamin. Et peu importe la véracité historique, les vikings semblent toujours plus excitant dans ce qu'ils évoquent (dans un autre style, les Berserkers du 13ème Guerrier) que dans ce qu'ils ont vraiment été (loin d'être des barbares sanguinaires, en réalité).
Et c'est clairement le parti-pris de Pathfinder. Partant de la rencontre historiquement peu contestée entre amérindiens et vikings quelques 600 ans avant l'officielle découverte du gars Colomb et de ses caravelles, Marcus Nispel (le remake de Massacre à la Tronçonneuse, que malgré les bons retours j'hésite encore à regarder) nous déroule, sur un scénario assez convenu, un spectacle à la hauteur de l'imaginaire (je dis bien imaginaire, il hors de question de chercher de l'historique dans Pathfinder) que peut susciter ce choc des cultures. Au milieu de grands espaces crépusculaires, le sang coule, les têtes tombent et nos amis nordiques aux oripeaux monstrueux (couvre-chef diabolique et collier de doigt...) n'épargnent pas grand-monde, et Nispel ne nous épargne pas la violence. Dans un style très graphique, très comics jusque dans la photographie, nos mirettes, qui espéraient de la fureur et de l'hémoglobine, ne sont pas déçues.
Alors on passera sur les quelques défauts, comme le scénario convenu, le montage parfois hasardeux ou l'étonnant part-pris de langage, où les vikings parlent islandais mais où les amérindiens parlent anglais. On passera dessus car Nispel nous offre un film (malgré une post-production houleuse, pas loin de rappeler l'enfer vécu par McTiernam et son 13ème Guerrier) sans fioriture, un survival efficace et violent, aux cascades spectaculaires, sans CGI et sans excés (on voit très bien les défauts qui aurait pu pourrir la poursuite de glisse dans la neige, mais qui n'y sont pas) et surtout aux vikings jamais autant éloignés de la réalité historique et jamais aussi proches de l'imaginaire fantasy qu'ils ont toujours véhiculé.
Et c'est clairement le parti-pris de Pathfinder. Partant de la rencontre historiquement peu contestée entre amérindiens et vikings quelques 600 ans avant l'officielle découverte du gars Colomb et de ses caravelles, Marcus Nispel (le remake de Massacre à la Tronçonneuse, que malgré les bons retours j'hésite encore à regarder) nous déroule, sur un scénario assez convenu, un spectacle à la hauteur de l'imaginaire (je dis bien imaginaire, il hors de question de chercher de l'historique dans Pathfinder) que peut susciter ce choc des cultures. Au milieu de grands espaces crépusculaires, le sang coule, les têtes tombent et nos amis nordiques aux oripeaux monstrueux (couvre-chef diabolique et collier de doigt...) n'épargnent pas grand-monde, et Nispel ne nous épargne pas la violence. Dans un style très graphique, très comics jusque dans la photographie, nos mirettes, qui espéraient de la fureur et de l'hémoglobine, ne sont pas déçues.
Alors on passera sur les quelques défauts, comme le scénario convenu, le montage parfois hasardeux ou l'étonnant part-pris de langage, où les vikings parlent islandais mais où les amérindiens parlent anglais. On passera dessus car Nispel nous offre un film (malgré une post-production houleuse, pas loin de rappeler l'enfer vécu par McTiernam et son 13ème Guerrier) sans fioriture, un survival efficace et violent, aux cascades spectaculaires, sans CGI et sans excés (on voit très bien les défauts qui aurait pu pourrir la poursuite de glisse dans la neige, mais qui n'y sont pas) et surtout aux vikings jamais autant éloignés de la réalité historique et jamais aussi proches de l'imaginaire fantasy qu'ils ont toujours véhiculé.
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