Simon Astier (je le rappelle, il est créateur, scénariste et réalisateur sur la série, et aussi accessoirement le héros de l'histoire) a décidément du talent, et n'est pas que le frère de.
Après une première saison prometteuse, il s'agissait de développer dès lors la trame et l'univers posé. Plutôt que de poursuivre pépèrement la vie au village, des évènements qui les dépassent vont bouleverser la troupe de super-h...as-been. S'ils restent mystérieux, les pouvoirs de John (Simon Astier) s'affinent et il prend peu à peu de la carrure. Par des flash-backs assez savoureux (Astier y joue son peronnage ado, nuque longue et moustache naissante, dont les déclarations d'amour à sa copine Britney valent le détour), on comprend mieux aussi les évènements qui vont l'amener à son arrivée au village (première saison). Les relations entre les différents personnages sont moins caricaturales, moins drolatiques et étoffent leur psychologie. Ils n'en deviennent que plus attachants. Le grand méchant de la saison et lui aussi bien plus sombre et plus inquiétant que The Lord lors de la première saison, dont il apparaît également qu'il bien moins le super-méchant légendaire qu'on nous annonce qu'un homme qui cherche une nouvelle vie. Tous ces éléments scénaristiques rendent la série plus sérieuse mais mieux construites et lui offrent des épaules plus larges pour poursuivre sur facilement deux saisons de plus.
Pourtant, ce coté plus sérieux n'a pas effacé l'aspect humoristique de la série. Les dialogues et les vannes restent efficaces et quelques personnages secondaires font mouche en particulier l'inénarrable Captain Sports Extrêmes ou l'exceptionnel Jean Micheng, au pouvoir assez indescriptible.
L'esprit est tout de même plus sombre ; nos héros attendent, subissent, sont dans l'expectative et dans l'inquiétude, la survie étant la seule motivation qui reste. Même certains cameo sont étranges, comme celui de Pierre Palmade en mystérieux ermite philosophe. et certaines séquences sont assez violentes. Le double épisode final se termine sur un sacré cliffhanger, très dark, ne pouvant que donner l'envie de voir cette future troisième saison.
Visuellement, la série, avec son petit succés, étoffe son budget, et cela se voit à l'écran. Si une grand part est laissée aux décors naturels (magnifiques au demeurant, merci la Lozère) et au jeu des acteurs, les effets spéciaux sont un peu plus présents qu'en première saison, sans pour autant en abuser. Un beau générique (chose assez rare dans nos séries françaises) nous est proposé et renforce l'identité originale de la série. La réalisation est plus assurée et un peu plus inventive. La série et son équipe prennent de l'assurance à tous les niveau et cela se ressent, pour notre plus grand plaisir.
Cette deuxième saison garde quelques défauts (grrrrr, le jeu de d'Agnès Boury, qui joue Mary la tante de John), quelques éléments scénaristiques tombent comme un cheveu sur la soupe comme les vampires diurnes, rigolos au demeurant mais dont on peine à voir l'intérêt (mais où il est l'occasion de revoir Nicolas Puydebat, l'éternel Nicolas d'Hélène et les Garçons) ou l'amnésie de (la jolie) Jennifer (Aurore Pourteyron), rapidement mis de coté alors qu'elle était un élément important de l'histoire en début de 2ème saison.
Mais la série réussit à trouver son identité propre, malgré un entourage qui pourrait être envahissant, entre Kaamelott, les comics US, Heroes ou Lost. Cette deuxième saison monte sans aucun doute d'un cran le niveau de la série, en lui donnant une crédibilité dramatique, tout en conservant son aspect décalé. Un tour de force, tout de même, que de réussir cela. Une troisième saison nous démontrera peut-être qu'Hero Corp est en train de poser un jalons dans le domaine des séries françaises, dont ces années 2000 semblent être, malgré toujours la frilosité des grandes chaines (Hero Corp doit sa diffusion à la TNT, par France4, et le satellite, par Comédie!), le début du renouveau de la série française, celle qui n'a rien à envier à ses cousines américano-british.
Après une première saison prometteuse, il s'agissait de développer dès lors la trame et l'univers posé. Plutôt que de poursuivre pépèrement la vie au village, des évènements qui les dépassent vont bouleverser la troupe de super-h...as-been. S'ils restent mystérieux, les pouvoirs de John (Simon Astier) s'affinent et il prend peu à peu de la carrure. Par des flash-backs assez savoureux (Astier y joue son peronnage ado, nuque longue et moustache naissante, dont les déclarations d'amour à sa copine Britney valent le détour), on comprend mieux aussi les évènements qui vont l'amener à son arrivée au village (première saison). Les relations entre les différents personnages sont moins caricaturales, moins drolatiques et étoffent leur psychologie. Ils n'en deviennent que plus attachants. Le grand méchant de la saison et lui aussi bien plus sombre et plus inquiétant que The Lord lors de la première saison, dont il apparaît également qu'il bien moins le super-méchant légendaire qu'on nous annonce qu'un homme qui cherche une nouvelle vie. Tous ces éléments scénaristiques rendent la série plus sérieuse mais mieux construites et lui offrent des épaules plus larges pour poursuivre sur facilement deux saisons de plus.
Pourtant, ce coté plus sérieux n'a pas effacé l'aspect humoristique de la série. Les dialogues et les vannes restent efficaces et quelques personnages secondaires font mouche en particulier l'inénarrable Captain Sports Extrêmes ou l'exceptionnel Jean Micheng, au pouvoir assez indescriptible.
L'esprit est tout de même plus sombre ; nos héros attendent, subissent, sont dans l'expectative et dans l'inquiétude, la survie étant la seule motivation qui reste. Même certains cameo sont étranges, comme celui de Pierre Palmade en mystérieux ermite philosophe. et certaines séquences sont assez violentes. Le double épisode final se termine sur un sacré cliffhanger, très dark, ne pouvant que donner l'envie de voir cette future troisième saison.
Visuellement, la série, avec son petit succés, étoffe son budget, et cela se voit à l'écran. Si une grand part est laissée aux décors naturels (magnifiques au demeurant, merci la Lozère) et au jeu des acteurs, les effets spéciaux sont un peu plus présents qu'en première saison, sans pour autant en abuser. Un beau générique (chose assez rare dans nos séries françaises) nous est proposé et renforce l'identité originale de la série. La réalisation est plus assurée et un peu plus inventive. La série et son équipe prennent de l'assurance à tous les niveau et cela se ressent, pour notre plus grand plaisir.
Cette deuxième saison garde quelques défauts (grrrrr, le jeu de d'Agnès Boury, qui joue Mary la tante de John), quelques éléments scénaristiques tombent comme un cheveu sur la soupe comme les vampires diurnes, rigolos au demeurant mais dont on peine à voir l'intérêt (mais où il est l'occasion de revoir Nicolas Puydebat, l'éternel Nicolas d'Hélène et les Garçons) ou l'amnésie de (la jolie) Jennifer (Aurore Pourteyron), rapidement mis de coté alors qu'elle était un élément important de l'histoire en début de 2ème saison.
Mais la série réussit à trouver son identité propre, malgré un entourage qui pourrait être envahissant, entre Kaamelott, les comics US, Heroes ou Lost. Cette deuxième saison monte sans aucun doute d'un cran le niveau de la série, en lui donnant une crédibilité dramatique, tout en conservant son aspect décalé. Un tour de force, tout de même, que de réussir cela. Une troisième saison nous démontrera peut-être qu'Hero Corp est en train de poser un jalons dans le domaine des séries françaises, dont ces années 2000 semblent être, malgré toujours la frilosité des grandes chaines (Hero Corp doit sa diffusion à la TNT, par France4, et le satellite, par Comédie!), le début du renouveau de la série française, celle qui n'a rien à envier à ses cousines américano-british.
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