S'il y bien encore deux domaines dans lesquels la perfide Albion nous ratatine la face à grand coup de talent pur, c'est bien le rock et les séries. Et ça fait 50 ans que ça dure, et nous avons encore trop de retard pour penser un jour lui arriver à la cheville, surtout quand elle nous offre un perle comme Spaced. Heureusement qu'il y a le rugby, parfois, pour nous consoler.
Tim (Simon Pegg, en bas à gauche) et Daisy (Jessica Stevenson, à la gauche de Simon Pegg) se rencontre par hasard, tous deux à la recherche d'un appartement. Plutôt looser, en échec professionnel (il se rêve dessinateur de comics mais il n'est que vendeur de comics, elle se rêve journaliste mais elle est atteinte de procrastination) et sentimental (il vient de se faire larguer, et elle a un mec trop loin pour que cela dure), ils vont monter un baratin pour obtenir un appartement dans leur frais auprès d'une logeuse (Marsha, à gauche toute) posant comme exigence pour la location le fait d'être en couple. Ils l'obtiennent et découvrent l'étrange faune de cette grande maison, avec Brian (au milieu avec le bouc), artiste plus que torturé (anger... pain... fear... agression...) et entretenant une relation ambigüe avec la logeuse, elle-même bien portée sur la bouteille, maman d'une grande ado dont leur relation se résume à des cris, des engueulades, des portes qui claquent. Se greffent le meilleur ami de Tim (Nick Frost, avec le béret) et la meilleure amie de Daisy (la blondinette avec la fleur dans les cheveux), le premier cherchant désespérément à entrer à nouveau dans l'armée de réserve britannique (éjecté suite à un incident de tank lors d'une manœuvre) et elle soi-disant dans la mode, mais surtout responsable d'un pressing. Les voilà tous, plus ou moins paumés, adeptes de substances plus ou moins licites, sur leurs gardes au début mais formant, en vivant les uns avec les autres, peu à peu une famille.
Rare sont les séries qui marquent leur territoire dès les premières images et là, à la fois dans l'écriture, le jeu des acteurs et la réalisation d'Edgar Wright (Shaun of the Dead et Hot Fuzz), Spaced devient tout de suite prenant, addictive et immédiatement culte, sans galvaudage du terme aucun. Pleine de références pop culture et bis, sans pour autant dégueuler le geek par tous les pores, tout fait mouche (en VO, of course), et en premier la continuité des 2 fois 7 épisodes que forment les deux saisons, les personnages évoluant (si le format est sitcom, la forme et le fond explosent largement le carcan) doucement mais surement, en osant le délire visuel mais aussi le doux-amer et l'émotion, voire les deux en même temps sans jamais se casser la gueule.
Je pourrais aussi vous faire le catalogue de séquences avec force lien sur YouTube, mais il serait dommage de résumer Spaced à un catalogue de références popeuses, de séquences et de dialogues cultes. Car c'est une série d'auteurs (le trio Pegg, Stevenson et Wright, les deux premiers à l'écriture et le troisième à la réalisation) qui ont construit un véritable univers, très construit, très réfléchi, très bien écrit, un jalons qui ne va pas de sitôt trouver un successeur.
Seul petit bémol, mais dû à la construction même de la série (prévue en 3 saisons, seules 2 ont été écrites et réalisées), la fin de la deuxième saison nous laisse un drôle de goût, comme un sentiment frustrant de coïtus interruptus (alors que jusque là le coïtus était un sacré coïtus, jouissif de chez jouissif). Le succés des auteurs et acteurs de Spaced a rempli pour un petit moment leurs agendas respectifs et si ceux-ci n'ont pas fermé la porte à une conclusion véritable pour la série, rien n'est actuellement dans les tuyaux. Sachant que la deuxième saison dâte de 2001, plus les années passent, plus la chance de voir cette conclusion s'amenuise.
Tim (Simon Pegg, en bas à gauche) et Daisy (Jessica Stevenson, à la gauche de Simon Pegg) se rencontre par hasard, tous deux à la recherche d'un appartement. Plutôt looser, en échec professionnel (il se rêve dessinateur de comics mais il n'est que vendeur de comics, elle se rêve journaliste mais elle est atteinte de procrastination) et sentimental (il vient de se faire larguer, et elle a un mec trop loin pour que cela dure), ils vont monter un baratin pour obtenir un appartement dans leur frais auprès d'une logeuse (Marsha, à gauche toute) posant comme exigence pour la location le fait d'être en couple. Ils l'obtiennent et découvrent l'étrange faune de cette grande maison, avec Brian (au milieu avec le bouc), artiste plus que torturé (anger... pain... fear... agression...) et entretenant une relation ambigüe avec la logeuse, elle-même bien portée sur la bouteille, maman d'une grande ado dont leur relation se résume à des cris, des engueulades, des portes qui claquent. Se greffent le meilleur ami de Tim (Nick Frost, avec le béret) et la meilleure amie de Daisy (la blondinette avec la fleur dans les cheveux), le premier cherchant désespérément à entrer à nouveau dans l'armée de réserve britannique (éjecté suite à un incident de tank lors d'une manœuvre) et elle soi-disant dans la mode, mais surtout responsable d'un pressing. Les voilà tous, plus ou moins paumés, adeptes de substances plus ou moins licites, sur leurs gardes au début mais formant, en vivant les uns avec les autres, peu à peu une famille.
Rare sont les séries qui marquent leur territoire dès les premières images et là, à la fois dans l'écriture, le jeu des acteurs et la réalisation d'Edgar Wright (Shaun of the Dead et Hot Fuzz), Spaced devient tout de suite prenant, addictive et immédiatement culte, sans galvaudage du terme aucun. Pleine de références pop culture et bis, sans pour autant dégueuler le geek par tous les pores, tout fait mouche (en VO, of course), et en premier la continuité des 2 fois 7 épisodes que forment les deux saisons, les personnages évoluant (si le format est sitcom, la forme et le fond explosent largement le carcan) doucement mais surement, en osant le délire visuel mais aussi le doux-amer et l'émotion, voire les deux en même temps sans jamais se casser la gueule.
Je pourrais aussi vous faire le catalogue de séquences avec force lien sur YouTube, mais il serait dommage de résumer Spaced à un catalogue de références popeuses, de séquences et de dialogues cultes. Car c'est une série d'auteurs (le trio Pegg, Stevenson et Wright, les deux premiers à l'écriture et le troisième à la réalisation) qui ont construit un véritable univers, très construit, très réfléchi, très bien écrit, un jalons qui ne va pas de sitôt trouver un successeur.
Seul petit bémol, mais dû à la construction même de la série (prévue en 3 saisons, seules 2 ont été écrites et réalisées), la fin de la deuxième saison nous laisse un drôle de goût, comme un sentiment frustrant de coïtus interruptus (alors que jusque là le coïtus était un sacré coïtus, jouissif de chez jouissif). Le succés des auteurs et acteurs de Spaced a rempli pour un petit moment leurs agendas respectifs et si ceux-ci n'ont pas fermé la porte à une conclusion véritable pour la série, rien n'est actuellement dans les tuyaux. Sachant que la deuxième saison dâte de 2001, plus les années passent, plus la chance de voir cette conclusion s'amenuise.
1 commentaire:
Cool ! je ne connais pas du tout cette série, mais je suis un grand fan de Simon Pegg ! alors je vais immédiatement m'y mettre :-)
Je te conseil aussi :
Un anglais à New York et Run Fatboy Run !
Deux films avec lui, qui sont moins loufoque que Hot Fuzz ou Shaun of the dead, mais dans un registre plus "comédie romantique" sont très cool et très humour anglais !
Bisous à tout les 4
Enregistrer un commentaire