Voilà donc un bien étrange ouvrage...
Un privé, au cours d'un affrontement avec un dénommé Gentleman des Hachoirs, ne voit comme solution pour éliminer son adversaire que de se trancher lui-même la main. Et ça marche. Mais il est contacté par un club étrange, composé de mutilés volontaires, dans lequel un meurtre impliquant les membres les plus éminent de ce club a été commis. En bon privé, il est donc chargé de découvrir le meurtrier, mais l'enquête se révèle bien plus physique qu'elle en à l'air.
Gore, mais peu complaisant. Barré, mais à l'écriture solide. Perturbant, mais prenant. Un roman noir (le privé qui subit l'action, cherche toujours à s'évader de la mélasse dans laquelle il est, mais va toujours jusqu'au bout finalement, une structure très classique en somme) dans un univers doloriste et quasi christique, et ce personnage principal, balloté, aussi perdu que le lecteur, tentant tant bien que mal de comprendre les motivations profondes de ces mutilés volontaires, qui voit dans ce privé un personnage exceptionnel dans le sens où, contrairement à eux, lui s'est coupé la main tout seul, sans anesthésie et se l'est cautérisé avec la plaque de cuisson, alors qu'eux font faire par des pros, chirurgiens, anésthésie et tout le toutim.
Bien que décontenancé par la fin, voilà donc un livre qui m'a tenu en haleine et que je conseille volontiers, en tout cas à ceux que le cynisme, la noirceur, l'humour noir, les rebondissements et une certaine dose de folie ne rebutent pas. Je vais donc tâcher d'aller voir ce que l'auteur, Brian Evenson, a pu écrire d'autre et m'y intéresser de plus près.
Un privé, au cours d'un affrontement avec un dénommé Gentleman des Hachoirs, ne voit comme solution pour éliminer son adversaire que de se trancher lui-même la main. Et ça marche. Mais il est contacté par un club étrange, composé de mutilés volontaires, dans lequel un meurtre impliquant les membres les plus éminent de ce club a été commis. En bon privé, il est donc chargé de découvrir le meurtrier, mais l'enquête se révèle bien plus physique qu'elle en à l'air.
Gore, mais peu complaisant. Barré, mais à l'écriture solide. Perturbant, mais prenant. Un roman noir (le privé qui subit l'action, cherche toujours à s'évader de la mélasse dans laquelle il est, mais va toujours jusqu'au bout finalement, une structure très classique en somme) dans un univers doloriste et quasi christique, et ce personnage principal, balloté, aussi perdu que le lecteur, tentant tant bien que mal de comprendre les motivations profondes de ces mutilés volontaires, qui voit dans ce privé un personnage exceptionnel dans le sens où, contrairement à eux, lui s'est coupé la main tout seul, sans anesthésie et se l'est cautérisé avec la plaque de cuisson, alors qu'eux font faire par des pros, chirurgiens, anésthésie et tout le toutim.
Bien que décontenancé par la fin, voilà donc un livre qui m'a tenu en haleine et que je conseille volontiers, en tout cas à ceux que le cynisme, la noirceur, l'humour noir, les rebondissements et une certaine dose de folie ne rebutent pas. Je vais donc tâcher d'aller voir ce que l'auteur, Brian Evenson, a pu écrire d'autre et m'y intéresser de plus près.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire