René Manzor...
Quand j'ai vu le compositeur de la musique du film (Jean-Felix Lalanne), j'ai tressailli. Quand j'ai vu que le scénario ainsi que la mise en scène étaient signés du même homme, c'est à dire René Manzor, je me suis souvenu immédiatement du nanar 4 étoiles Un Amour de Sorcière et j'ai soudainement aggripé ma télécommande, en hésitant longuement ne sachant pas si je devais aller au bout de l'expérience que ma lucarne me proposait.
Quand j'ai vu le compositeur de la musique du film (Jean-Felix Lalanne), j'ai tressailli. Quand j'ai vu que le scénario ainsi que la mise en scène étaient signés du même homme, c'est à dire René Manzor, je me suis souvenu immédiatement du nanar 4 étoiles Un Amour de Sorcière et j'ai soudainement aggripé ma télécommande, en hésitant longuement ne sachant pas si je devais aller au bout de l'expérience que ma lucarne me proposait.
Et puis je me suis dit : "Lambert Wilson, Michel Duchaussoy, Sylvie Testud... Ca peut pas être non plus le navet de la décennie..."
Et c'est sûr qu'à comparer ce film-ci avec le précédent (le fameux Amour sus-cité), nous sommes tout de même en présence d'un film qui possède tout de même (un peu) plus de qualité.
Tout d'abord son casting, et M. Duchaussoy en tête, dans le rôle d'un psychiatre, malheureusement affublé d'un patronyme ultra référencé (Karl Freud, le prénom de Jung, le nom de Sigmund), trop pour ne pas paraître ridicule. Ensuite, Sylvie Testud, qui a l'immense qualité de ne pas surjouer dans un rôle (une tueuse aux multiples personnalités) ultra casse-gueule. Enfin, Lambert Wilson a la classe comme souvent, même s'il ne trouve pas ici le rôle de sa vie.
Voilà pour les qualités.
Je suis vache ? A peine. Allez une dernière qualité, histoire de. Le découpage de l'histoire où l'on suit en parallèle les six derniers jours avant l'arrestation de Sylvie Testud et l'enquête d'un ex-flic (F. Diefenthal, qui lui en rajoute un max dans le style flic écorché vif et borderline) pour trouver ce tueur, et en parallèle la thérapie du meurtrier, trois mois après son arrestation, par Lambert Wilson, qui doit trouver si l'on est en présence d'une excellente comédienne ou d'une véritable personnalité multiple.
Ah si, on peut quand même aussi trouver que l'explication du pourquoi du comment n'est pas mal troussée tout de même (non pas le twist final, mais bien l'origine du meurtrier). Mais le film enchaîne les plans déjà-vu (oh de la pluie et de l'obscurité, plus sombre et plus mouillé encore que dans Seven, oh la caméra qui s'incline quand on touche du doigt la folie...), et l'explication du titre du film est balancé à la truelle, avec de très gros sabots et la légende du minotaure est loin d'apparaître en filigrane, ou avec un tant soit peu de finesse. Le twist de fin est proche d'un (très en de) sous-Fight Club, et purée, arrêtez, messieurs les scénaristes, de nous faire le coup de l'ex-flic talentueux et intelligent qui rentre dans la peau du tueur et qui a pour seuls amis une pute et son supérieur qui est agacé mais qui au fond sait qu'il a raison, l'ex flic dépressif qui peint ses visions (en tout cas la pute a bien plus de jugeote quand il faut voir les détails qui tuent...).
Tout dans ce film est presque. Un scénario presque original, un presque bon casting, de presque bonnes idées, des dialogues qui sonnent presque justes (S. Testud, qui conseille à un mec de l'asile qui lui demande comment faire pour bien paraître devant la commission de sortie : "Est-ce que t'es capable de ne pas jouir en pensant à ce que tu as fait subir à tes victimes ?" Le mec se met à rire de manière béate "Bon ben c'est mort pour toi" ; l'un des meilleurs moments du film). Mais avec du presque, on se perd souvent dans le labyrinthe d'une presque médiocrité (ouahou, t'as vu la figure de style du mec, ouahou quel critique, il devrait postuler au Masque et la Plume...). En tout cas Dédales est un presque nanar, tout juste sauvé par les trois acteurs sus-cités.
Et c'est sûr qu'à comparer ce film-ci avec le précédent (le fameux Amour sus-cité), nous sommes tout de même en présence d'un film qui possède tout de même (un peu) plus de qualité.
Tout d'abord son casting, et M. Duchaussoy en tête, dans le rôle d'un psychiatre, malheureusement affublé d'un patronyme ultra référencé (Karl Freud, le prénom de Jung, le nom de Sigmund), trop pour ne pas paraître ridicule. Ensuite, Sylvie Testud, qui a l'immense qualité de ne pas surjouer dans un rôle (une tueuse aux multiples personnalités) ultra casse-gueule. Enfin, Lambert Wilson a la classe comme souvent, même s'il ne trouve pas ici le rôle de sa vie.
Voilà pour les qualités.
Je suis vache ? A peine. Allez une dernière qualité, histoire de. Le découpage de l'histoire où l'on suit en parallèle les six derniers jours avant l'arrestation de Sylvie Testud et l'enquête d'un ex-flic (F. Diefenthal, qui lui en rajoute un max dans le style flic écorché vif et borderline) pour trouver ce tueur, et en parallèle la thérapie du meurtrier, trois mois après son arrestation, par Lambert Wilson, qui doit trouver si l'on est en présence d'une excellente comédienne ou d'une véritable personnalité multiple.
Ah si, on peut quand même aussi trouver que l'explication du pourquoi du comment n'est pas mal troussée tout de même (non pas le twist final, mais bien l'origine du meurtrier). Mais le film enchaîne les plans déjà-vu (oh de la pluie et de l'obscurité, plus sombre et plus mouillé encore que dans Seven, oh la caméra qui s'incline quand on touche du doigt la folie...), et l'explication du titre du film est balancé à la truelle, avec de très gros sabots et la légende du minotaure est loin d'apparaître en filigrane, ou avec un tant soit peu de finesse. Le twist de fin est proche d'un (très en de) sous-Fight Club, et purée, arrêtez, messieurs les scénaristes, de nous faire le coup de l'ex-flic talentueux et intelligent qui rentre dans la peau du tueur et qui a pour seuls amis une pute et son supérieur qui est agacé mais qui au fond sait qu'il a raison, l'ex flic dépressif qui peint ses visions (en tout cas la pute a bien plus de jugeote quand il faut voir les détails qui tuent...).
Tout dans ce film est presque. Un scénario presque original, un presque bon casting, de presque bonnes idées, des dialogues qui sonnent presque justes (S. Testud, qui conseille à un mec de l'asile qui lui demande comment faire pour bien paraître devant la commission de sortie : "Est-ce que t'es capable de ne pas jouir en pensant à ce que tu as fait subir à tes victimes ?" Le mec se met à rire de manière béate "Bon ben c'est mort pour toi" ; l'un des meilleurs moments du film). Mais avec du presque, on se perd souvent dans le labyrinthe d'une presque médiocrité (ouahou, t'as vu la figure de style du mec, ouahou quel critique, il devrait postuler au Masque et la Plume...). En tout cas Dédales est un presque nanar, tout juste sauvé par les trois acteurs sus-cités.
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