4 août 2012

Nothing


Pre Scriptum : un grand merci au Dr Zoïdberg et à sa délicate compagne de m'avoir prêté leur DVD.

Rien que par le fait que ce film ait eu une sortie cinéma des plus discrètes alors que des croûtes infâmes et sans âme trustent les écrans, voilà le genre de film dont il faut parler, dont il faut acheter la galette, surtout que c'est le toujours intéressant Vincenzo Natali (Cube, Cypher et Splice) qui est derrière la caméra.

Film-concept (en somme, le rien est-il un sujet cinématographique ?) au principe de fait casse-gueule (mais n'est-ce pas le cas de tous les films basés sur un concept ?), Nothing, sans être parfait, arrive à offrir 1h20 joyeusement décalée en explorant toutes les facettes de son concept et de ses contraintes sans jamais lâcher au profit de ceux-ci ses deux personnages (dont le fidèle David Hewlett, que les fans de Stargate Atlantis connaissent bien), épatant duo de losers jamais magnifiés ni abhorrés par l’œil de la caméra.

Derrière le vernis de la comédie absurde, Vincenzo Natali ne nous offre pourtant pas un tableau sensiblement différent des relations humaines que celui qu'il dépeignait dans Cube, bien qu'ici la légèreté de ton fait un peu plus passé la pilule pessimiste.

Tout ça aurait tout de même mérité qu'on fasse un peu plus de bruit pour Nothing. Alors autant en faire à mon très humble niveau.

1 commentaire:

I L.A.X a dit…

YES MAN! ^^ Ça me donne envie de le voir!