Mis en œuvre principalement pour éviter de remettre la licence sur le marché, ce reboot a en plus l'inconfort de passer derrière la trilogie récente et globalement réussie de Sam Raimi. Et 10 ans plus tôt, la pilule serait peut-être passée.
Malgré une volonté de ne pas se référer aux films de Raimi (quoique, certains plans semblent largement le citer, ou le plagier) et en reprenant entre autre des éléments de la BD non exploités précédemment, ce Tisseur pèche au fur et à mesure du film par manque d'intensité et de personnalité, le réalisateur semblant être submergé par ses effets visuels.
Passant aussi à côté de son méchant (que ce Lézard est laid !), de certaines bonnes idées (quid de ces flics transformés en reptiles ?) et de son teaser final, il se rattrape quelque peu grâce à une jolie relation Gwen Stacy/Peter Parker (le regard d'Emma Stone...) et un très beau couple en Ben et May Parker, incarnés à l'écran par deux superbes acteurs (Sally Field et Martin Sheen).
Pas vraiment amazing, pas honteux non plus, cet Amazing Spider-Man est plutôt anecdotique, et malgré un nom de famille collant au plus près du sujet, le réalisateur Marc Webb n'avait clairement pas les épaules pour.
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