Si j'adhère sans souci au message de l'affaire, dénonçant sans en faire trop la marchandisation du vivant, difficile en revanche de se satisfaire du reste, d'autant plus que ce Sammy 2 lorgne trop souvent, à l'inverse du premier volet, vers Nemo (l'intrigue rappelle largement dans ses enjeux et dans son découpage celle des aventures du poisson clown pixarien), sans compter les deux murènes gardes du corps qui nous rappellent trop souvent les compagnons d'Ursula dans La Petite Sirène.
Mais si l'animation n'avait pas été pensée à ce point pour la 3D, j'aurai pu passer un peu outre ces "détails". Vu en 2D, plusieurs séquences (en particulier celles de poursuite) sont ainsi indigestes, mal fichues et bien trop répétitives, comme si ces séquences avaient été pensées pour un cinéma dynamique d'un parc d'attraction plutôt pour un simple écran de cinéma. Et s'il s'agit ainsi de noyer une certaine platitude en terme d'histoire et d'animation (le premier m'a laissé un bien meilleur souvenir) sous le clinquant de la 3D, la ficelle est bien trop grosse et gâche d'autant plus l'ensemble. Car un bon film, qu'il soit visionné en en 2 ou 3D, reste un bon film, et ce n'est manifestement pas le cas.
Reste quelques moments sympathiques et quelques personnages secondaires savoureux (en particulier la langoustine doublée à merveille par Guillaume Gallienne) et un spectacle pas désagréable pour peu qu'on ait, par exemple, 3 et 5 ans et que votre père préfère 1h30 de cinéma moyen dans une salle pas très chère, confortable et pas trop climatisé un mercredi après-midi à la chaleur étouffante, plutôt q'un après-midi enfermée à la maison.
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