22 sept. 2011

Star Trek V - L'Ultime Frontière


Ai-je vu le même film qu'un paquet de gens qui n'hésite pas à faire de ce cinquième volet le pire (ou presque) de tous (les Razzies l'avaient à l'époque sévèrement récompensé) ?

Si William Shatner, cette fois-ci à la réalisation, n'a pas eu vraiment les coudées franches sur cet opus (importante réduction de budget, entre autre, et une expérience loin de lui avoir laissé d'excellents souvenirs), il est loin de nous avoir troussé le pire de tous.

Son vrai point faible n'est autre que ses effets visuels, largement en dessous des précédents, faute à une enveloppe à la hauteur des ambitions, que ce soit dans l'espace ou dans la malheureuse séquence où Kirk est sensé escaladé une voie plutôt raide du Yosemite National Park. Entre la différence flagrante entre la doublure et Shatner (devinez qui n'a pas de bidoche...) et l'arrivée de Spock plutôt gadget (et la chute qui s'en suit), on peut se demander légitimement si la poursuite du visionnage a un quelconque intérêt. Je passerai aussi sur l'aspect très "cantina de Mos Esley" du rade de Paradise City et la "danse " d'Uhura, qui n'aident pas vraiment le film à être pris au sérieux.

Et à la question précédemment posé (stop ou encore ?), étonnement, la réponse est oui. Grâce à nouveau à un trio Kirk-Spock-McCoy au sommet de sa forme, le film arrive à tenir la route, dans ce film un peu plus métaphysique que les autres. Avec un semi-méchant, Sybok, entre Luther King et Jim Jones, mais aussi beaucoup d'humour et quelques séquences vraiment réussies (l'intro dans le désert, les scènes de camping, McCoy qui revit la mort de son père) et le retour derrière le pupitre de Jerry Goldsmith, difficile ainsi de croire que j'ai pu voir le nanar tant annoncé, qui reprend en plus l'idée de cette barrière galactique du fameux épisode Where No Man Has Gone Before (ST : TOS s1 ép.3).

Et contrairement au résumé qu'on en fait souvent, Kirk ne part pas à la recherche de Dieu, car il est profondément athée. Mais ouvert et surtout d'un curiosité insatiable, il laisse Sybok aller au bout de sa quête, et c'est même le doute de Kirk qui ouvrira les yeux à tous. Alors, plutôt qu' une recherche de Dieu, c'est cette soif insatiable de savoir qu'a l'homme qui est au cœur de cet opus, mais aussi de l'univers Star Trek, en particulier de la série originale.

Alors pour moi, sans valoir les II et IV, cet épisode de la saga est un bon épisode, pas sans défauts, mais avec suffisamment de qualité pour être regardé avec un certain plaisir.

7 commentaires:

Fabhenry a dit…

Et puis, c'est dans ce film qu'on SAIT que Sulu est gay avec McCoy, si je me souviens bien... (mais que font-ils dans ces damned buissons ?)

Dr. Strangelove a dit…

C'est avec Chekov, en fait. Mais c'est vrai, que font-ils à se perdre dans les buissons ?

Fabe a dit…

Ah oui, c'est Chekov, c'est vrai ! Je fonctionne avec mes souvenir de cinéma. Je ne l'ai pas revu depuis...

Docteur Zoïdberg a dit…

Si le film est à la hauteur de son affiche, je ne dirai qu'un seul mot : Miam !

Dr. Strangelove a dit…

Cher Docteur calamarien, soit c'est du trollage (le même com' sur Star Trek 3,4 et 5), et, euh.... mouef. Soit dites-en moi un peu plus. Ou je supprime tout aussi, si ça me gonfle.
Et si jamais je vous connais dites-le moi aussi, ça évitera que je m'agace.

Dr. Strangelove a dit…

Ok pour le rapport à Futurama, ok pour un com' référencé, ok aussi pour expliquer le com', s'il vous plait.

Herry Pottar a dit…

Le Docteur Zoïdberg est un salopard de Troll. Ses sarcasmes à l'encontre des affiches chamarrées de Star Trek montrent bien son manque de goût.