Il est, paraît-il, une malédiction qui pèse sur certains films, ceux au chiffre impair plus exactement, de la saga Star Trek. Il semblerait ainsi que tous les films impairs soient ratés, mauvais, à chier...
Relativisons de suite cette idée presque reçue. Le premier, par exemple, n'est pas mauvais, c'est juste beaucoup plus un film de techniciens (Wise, mais surtout Trumbull - 2001, ça parle à quelqu'un ? - et Dykstra - fondateur d'ILM et grand artisan du succés visuel de Star Wars -) qui ont oublié qu'un scénario c'était bien et que Star Trek ce n'était pas juste un vaisseau dans l'espace.
Et ce troisième alors ? Pour son premier passage derrière la caméra, Leonard Nimoy (éternellement Spock, quasiment absent de ce film, il ne souhaitait d'ailleurs pas rempiler, un peu fatigué par le costume du vulcain) hérite d'un concept alléchant (Spock, mort, revient à la vie sous l'influence de l'évolution de la planète Genesis. Ses funérailles hors de Vulcain provoque parallèlement l'arrivée de Sarek, son père, qui reclame la restitution du corps sur Vulcain pour finalisés les funérailles façon vulcaines) avec enfin l'apparition des klingons en méchants.
Mais malgré tout cela, on s'ennuie copieusement, la confrontation avec les klingons ne tenant pas vraiment ses promesses (et Christopher Lloyd, le fameux Doc de Retour vers le Futur, ne fait pas un excellent super-vilain klingon). D'ailleurs on a même du mal à voir l'intérêt de la présence de ceux-ci et leur motivation, serait-ce plutôt les réminiscences de la guerre froide, au beau milieu de ces 80's, qui les fait être dans ce film ? On a ainsi l'impression de voir un téléfilm, voire un épisode de la série avec un chouïa plus de moyens, étiré sur 1h30. Bref, un scénario qui manque un peu d'ambition, dans ce qui se voulait une trilogie interne (les films 2, 3 et 4 se suivent). La faiblesse de son deuxième volet fait ainsi retomber le soufflet, et l'on redoute de fait la suite.
Mais je ne parlerai pas de navet ou de ratage complet. Visuellement, ça reste largement regardable et le film est techniquement loin d'être risible. Deux ou trois bonnes idées également, celle de la fusion de l'esprit de Spock avec celui de McCoy, personnages antagonistes au possible et celle de faire de l'équipage de l'Entreprise des renégats de la Fédération. Enfin, les 20 dernières minutes rattrapent la mollesse du reste du film avec les retrouvailles entre un Spock sans esprit et l'équipage, en particulier Kirk. Le cérémonial vulcain, la réapparition de Spock, retrouvant peu à peu son esprit, et la perspective d'un retour sur Terre en Oiseau de Proie klingon, amènent de belles émotions et du souffle à ce film qui en manque cruellement.
Pas le meilleur de tous c'est sûr, surtout quand on vient juste derrière un très grand Star Trek II, mais loin d'être l'un de ces ratages au chiffre impair. Comme le premier volet, mais pour d'autres raisons, un bon scénario manque juste à l'appel.
Relativisons de suite cette idée presque reçue. Le premier, par exemple, n'est pas mauvais, c'est juste beaucoup plus un film de techniciens (Wise, mais surtout Trumbull - 2001, ça parle à quelqu'un ? - et Dykstra - fondateur d'ILM et grand artisan du succés visuel de Star Wars -) qui ont oublié qu'un scénario c'était bien et que Star Trek ce n'était pas juste un vaisseau dans l'espace.
Et ce troisième alors ? Pour son premier passage derrière la caméra, Leonard Nimoy (éternellement Spock, quasiment absent de ce film, il ne souhaitait d'ailleurs pas rempiler, un peu fatigué par le costume du vulcain) hérite d'un concept alléchant (Spock, mort, revient à la vie sous l'influence de l'évolution de la planète Genesis. Ses funérailles hors de Vulcain provoque parallèlement l'arrivée de Sarek, son père, qui reclame la restitution du corps sur Vulcain pour finalisés les funérailles façon vulcaines) avec enfin l'apparition des klingons en méchants.
Mais malgré tout cela, on s'ennuie copieusement, la confrontation avec les klingons ne tenant pas vraiment ses promesses (et Christopher Lloyd, le fameux Doc de Retour vers le Futur, ne fait pas un excellent super-vilain klingon). D'ailleurs on a même du mal à voir l'intérêt de la présence de ceux-ci et leur motivation, serait-ce plutôt les réminiscences de la guerre froide, au beau milieu de ces 80's, qui les fait être dans ce film ? On a ainsi l'impression de voir un téléfilm, voire un épisode de la série avec un chouïa plus de moyens, étiré sur 1h30. Bref, un scénario qui manque un peu d'ambition, dans ce qui se voulait une trilogie interne (les films 2, 3 et 4 se suivent). La faiblesse de son deuxième volet fait ainsi retomber le soufflet, et l'on redoute de fait la suite.
Mais je ne parlerai pas de navet ou de ratage complet. Visuellement, ça reste largement regardable et le film est techniquement loin d'être risible. Deux ou trois bonnes idées également, celle de la fusion de l'esprit de Spock avec celui de McCoy, personnages antagonistes au possible et celle de faire de l'équipage de l'Entreprise des renégats de la Fédération. Enfin, les 20 dernières minutes rattrapent la mollesse du reste du film avec les retrouvailles entre un Spock sans esprit et l'équipage, en particulier Kirk. Le cérémonial vulcain, la réapparition de Spock, retrouvant peu à peu son esprit, et la perspective d'un retour sur Terre en Oiseau de Proie klingon, amènent de belles émotions et du souffle à ce film qui en manque cruellement.
Pas le meilleur de tous c'est sûr, surtout quand on vient juste derrière un très grand Star Trek II, mais loin d'être l'un de ces ratages au chiffre impair. Comme le premier volet, mais pour d'autres raisons, un bon scénario manque juste à l'appel.
1 commentaire:
Si le film est à la hauteur de son affiche, je ne dirai qu'un seul mot : Miam !
Enregistrer un commentaire