Voilà donc le fameux "Star Trek à la baleine", dont mes souvenirs flous m'avaient éloignés, en me laissant un goût de nanar au fond de la mémoire. Les souvenirs ne sont que de sales traîtres.
Si Wrath of Kahn nous proposait un grand Star Trek côté aventure, risques et combat d'un équipage contre la folie destructrice d'un tyran, voici le film qui nous propose la deuxième facette de ce qu'est Star Trek : l'aventure humaine par l'utopie d'un monde meilleur. De fait, pas de méchants, pas non plus de violence (pas un seul tir d'arme dans ce film). Et un film étonnant au final, par son humour (Spock s'acclimatant au 20ème siècle, ou Chekov demandant tout naturellement où sont entreposés les navires nucléaires de l'US Navy...) jamais ridicule et la force des relations entre les personnages, et tout particulièrement le trio Kirk-Spock-McCoy, épine dorsale du film. Son sujet, étonnamment écolo pas gnan-gnan mais dans la droite ligne du canon établi par Gene Rodenberry, détonne aussi dans le paysage reaganien des blockbusters 80's plus tourné vers Top Gun et Rocky IV (sortis eux aussi en 1986). La réalisation de Nimoy est impeccable, le scénario tout autant (Nicholas Meyer, une seconde fois, qui le dénominateur commun et le pourquoi de la réussite des films pairs de la saga entre le I et le VI).
Et si l'on ne voit qu'à la fin la silhouette de l'Entreprise, peu importe. Le film démontre que Star Trek, c'est aussi autre chose que l'espace, cette ultime frontière, et le résultat ne prend pas une ride. Il en est même plus que jamais actuel, dans notre monde que nous laissons mourir à petit feu. Ainsi se clôture avec classe la trilogie Star Trek II - III - IV, aux (un peu plus que) deux tiers amplement réussis, non seulement dans le cadre strict de l'univers trekkien, mais surtout en terme de cinéma de science-fiction et de cinéma, tout simplement.
Si Wrath of Kahn nous proposait un grand Star Trek côté aventure, risques et combat d'un équipage contre la folie destructrice d'un tyran, voici le film qui nous propose la deuxième facette de ce qu'est Star Trek : l'aventure humaine par l'utopie d'un monde meilleur. De fait, pas de méchants, pas non plus de violence (pas un seul tir d'arme dans ce film). Et un film étonnant au final, par son humour (Spock s'acclimatant au 20ème siècle, ou Chekov demandant tout naturellement où sont entreposés les navires nucléaires de l'US Navy...) jamais ridicule et la force des relations entre les personnages, et tout particulièrement le trio Kirk-Spock-McCoy, épine dorsale du film. Son sujet, étonnamment écolo pas gnan-gnan mais dans la droite ligne du canon établi par Gene Rodenberry, détonne aussi dans le paysage reaganien des blockbusters 80's plus tourné vers Top Gun et Rocky IV (sortis eux aussi en 1986). La réalisation de Nimoy est impeccable, le scénario tout autant (Nicholas Meyer, une seconde fois, qui le dénominateur commun et le pourquoi de la réussite des films pairs de la saga entre le I et le VI).
Et si l'on ne voit qu'à la fin la silhouette de l'Entreprise, peu importe. Le film démontre que Star Trek, c'est aussi autre chose que l'espace, cette ultime frontière, et le résultat ne prend pas une ride. Il en est même plus que jamais actuel, dans notre monde que nous laissons mourir à petit feu. Ainsi se clôture avec classe la trilogie Star Trek II - III - IV, aux (un peu plus que) deux tiers amplement réussis, non seulement dans le cadre strict de l'univers trekkien, mais surtout en terme de cinéma de science-fiction et de cinéma, tout simplement.
1 commentaire:
Si le film est à la hauteur de son affiche, je ne dirai qu'un seul mot : Miam !
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