Dernière sensation venue d'outre-Manche, Misfits montre une fois de plus que nos voisins britons savent faire de le bonne série.
En seulement 6 épisodes pour cette première saison, la série se pose vraiment comme celle à surveiller du coin de l’œil, tant l'approche du super-pouvoir est ici abordé de manière rafraichissante, sur certains aspect même décomplexé sans vouloir tomber dans la caricature. Ces pouvoirs tombent littéralement sur la tête de ces 5 marginaux (traduction de misfits), ou au moins 4 d'entre eux (et quelques autres), et ils essayent de s'en dépatouiller tant bien que mal, avec leurs problèmes de jeunes adultes pas franchement dans les clous et surtout avec leur travaux d'intérêt généraux. Pas vraiment d’héroïsme donc, mais de la survie, plutôt.
Les personnages sont bien construits et les 6 épisodes nous permettent de mieux découvrir chacun. On sent tout de même quelques personnages plus fort, plus porteurs, comme Nathan (au milieu sur la photo, insupportable et drolatique petit con égoïste sans pouvoir) et surtout Simon (à droite toute sur la photo), attachant et dérangeant, sûrement le personnage le mieux écrit. Les filles sont un peu en retrait à mon goût, malgré Kelly, au caractère bien trempée, garçon manqué à l'accent (en VO, of course) improbable et inimitable.
Coté histoire, difficile de faire la fine bouche (visuellement ça a de la gueule, et coté narration et action on ne s'ennuie guère), mais je me permettrai, suite à la vision de cette première saison, d'émettre quelques réserves sur la possibilité de tenir cette série sur la longueur. Si cette première saison est une excellente saison d'introduction, il manque un petit fil conducteur, quelque chose qui nous montrerait que le créateur sait d'une manière ou d'une autre où il souhaite nous emmener (mis à part, peut-être, ce mystérieux cycliste à capuche du cinquième épisode ?).
Mais cela reste tout de même un peu du pinaillage (en attendant en tout cas le visionnage de la deuxième saison), tant la qualité globale de ces 6 épisodes, la liberté de ton, l'humour, l'esprit railleur et une BO d'enfer font qu'on devient rapidement accro à Misfits. Immanquable donc, et en VO, uniquement.
Les personnages sont bien construits et les 6 épisodes nous permettent de mieux découvrir chacun. On sent tout de même quelques personnages plus fort, plus porteurs, comme Nathan (au milieu sur la photo, insupportable et drolatique petit con égoïste sans pouvoir) et surtout Simon (à droite toute sur la photo), attachant et dérangeant, sûrement le personnage le mieux écrit. Les filles sont un peu en retrait à mon goût, malgré Kelly, au caractère bien trempée, garçon manqué à l'accent (en VO, of course) improbable et inimitable.
Coté histoire, difficile de faire la fine bouche (visuellement ça a de la gueule, et coté narration et action on ne s'ennuie guère), mais je me permettrai, suite à la vision de cette première saison, d'émettre quelques réserves sur la possibilité de tenir cette série sur la longueur. Si cette première saison est une excellente saison d'introduction, il manque un petit fil conducteur, quelque chose qui nous montrerait que le créateur sait d'une manière ou d'une autre où il souhaite nous emmener (mis à part, peut-être, ce mystérieux cycliste à capuche du cinquième épisode ?).
Mais cela reste tout de même un peu du pinaillage (en attendant en tout cas le visionnage de la deuxième saison), tant la qualité globale de ces 6 épisodes, la liberté de ton, l'humour, l'esprit railleur et une BO d'enfer font qu'on devient rapidement accro à Misfits. Immanquable donc, et en VO, uniquement.
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