Y'a-t-il exercice plus casse-gueule pour un premier film que d'être à la tête du remake d'un des films des plus grands films de zombie de l'histoire du cinéma, c'est à dire Dawn of the Dead, plus connu sous nos lattitudes comme Zombies, de George Romero ?
Sûr que c'est à la fois un excellent moyen de lancer une carrière. Ou pas. Tout dépend du rendu final, et c'est typiquement le genre de rendu final scruté à la loupe par des gens comme moi, sachant tout de même que Snyder fait partie de mes réals chouchous depuis 300, et que je n'ai finalement vu ce remake que très récemment.
Mais pour un tel remake, je ne lui aurai concédé aucune faute de goût, tant Zombies est une masterpiece de l'histoire du cinéma.
Alors, sans arriver à la hauteur du brûlot social qu'est Zombies, force est de constater que Snyder a réussi son coup. Bien qu'il garde le centre commercial comme principal lieu d'action du film, l'ensemble n'a finalement pas grand chose à voir avec l'original, tout en se référant pourtant à celui par l'intermédiaire de cameos (Tom Savini, Ken Foree...), de petits détails et bien évidemment par son titre en VO, conservant le même que l'original.
Mais de l'intro (le basculement, en quelques heures, une nuit tout au plus, d'un monde normal à un monde infesté) au final (inattendu mais tellement logique finalement), en passant par un générique (emmené par la voix rocailleuse de Johnny Cash) qui nous annonçait déjà le goût de Snyder pour les génériques intégrés pleinement à la narration du film et quelques morceaux de bravoure, comme la relation à distance (échecs, panneaux, messages...) entre Kenneth et Frank ou le bébé zombie, Snyder nous offre ainsi un film de zombies sacrément efficaces, avec surtout de très bons personnages, forts, lâches, attachants, détestables, usants, pathétiques. Humains quoi.
Bref, Zack Snyder réussit son coup, car il n'a pas essayé de refaire du Romero (chapeau bas aussi au scénario de James Gunn). Il reste ainsi un des films de zombies les plus efficace des années 2000.
Sûr que c'est à la fois un excellent moyen de lancer une carrière. Ou pas. Tout dépend du rendu final, et c'est typiquement le genre de rendu final scruté à la loupe par des gens comme moi, sachant tout de même que Snyder fait partie de mes réals chouchous depuis 300, et que je n'ai finalement vu ce remake que très récemment.
Mais pour un tel remake, je ne lui aurai concédé aucune faute de goût, tant Zombies est une masterpiece de l'histoire du cinéma.
Alors, sans arriver à la hauteur du brûlot social qu'est Zombies, force est de constater que Snyder a réussi son coup. Bien qu'il garde le centre commercial comme principal lieu d'action du film, l'ensemble n'a finalement pas grand chose à voir avec l'original, tout en se référant pourtant à celui par l'intermédiaire de cameos (Tom Savini, Ken Foree...), de petits détails et bien évidemment par son titre en VO, conservant le même que l'original.
Mais de l'intro (le basculement, en quelques heures, une nuit tout au plus, d'un monde normal à un monde infesté) au final (inattendu mais tellement logique finalement), en passant par un générique (emmené par la voix rocailleuse de Johnny Cash) qui nous annonçait déjà le goût de Snyder pour les génériques intégrés pleinement à la narration du film et quelques morceaux de bravoure, comme la relation à distance (échecs, panneaux, messages...) entre Kenneth et Frank ou le bébé zombie, Snyder nous offre ainsi un film de zombies sacrément efficaces, avec surtout de très bons personnages, forts, lâches, attachants, détestables, usants, pathétiques. Humains quoi.
Bref, Zack Snyder réussit son coup, car il n'a pas essayé de refaire du Romero (chapeau bas aussi au scénario de James Gunn). Il reste ainsi un des films de zombies les plus efficace des années 2000.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire