A la question que pose Mad Movies sur sa dernière couverture, concernant ce film et Clones de Mostow (Terminator 3), il répond clairement non. Et force est de constater que nous n'avons pas vu le même film.
Sûr que l'accroche "par les producteurs de Resident Evil" (Paul W. S. Anderson, dont le seul film potable reste à ce jour Event Horizon, et non Resident Evil ou n'importe quelle autre croûte signée par lui) n'aide pas à avoir envie d'aller voir ce film, mais moi, il y a des principes cinématographiques qui me donne toujours envie. Et le fait de se retrouver enfermer dans un vaisseau au beau milieu de l'espace en fait partie.
Sûr aussi que le maitre étalon Alien question claustro dans l'espace fait passer immédiatement ce genre de film à la moulinette de la comparaison façon inquisition. Et pour cela, le point de départ de Pandorum est ultra classique. Sur le point d'imploser, la Terre envoie un vaisseau, l'Elysium, de 60000 terriens vers une nouvelle terre. La nouvelle terre étant loin d'être la porte à coté, l'équipage est divisé en plusieurs équipes qui tournent, une s'occupant du vaisseau pendant que les autres, et le reste des passagers, sont plongés en hypersommeil, sorte de stase quasi cryogénique. Mais lorsque que le Caporal Bower (Ben Foster) se réveille, il est seul, amnésique, et le vaisseau ne tourne pas rond. Le lieutenant Payton (Dennis Quaid) va se réveiller lui aussi, pas plus au courant de ce qu'il se trame sous la coque de l'Elysium.
Le réalisateur, Christian Alvart (rien vu de lui, quelque chose à me conseiller ?), réussit là pour un vrai film de série B efficace et bien torché. Avec un sens certain du rythme, il ne nous ménage ni l'angoisse (les 30 premières minutes sont claustrophobiques à souhait, avec pour seul éclairage une lampe torche), ni la terreur (il ne fait rapidement aucun doute que de sales bestioles trainent dans les couloirs du vaisseau) ni quelques scènes suffisament marquantes visuellement (l'arrivée dans le laboratoire, d'un blanc immaculé, alors tout le vaisseau est sombre et poisseux) et émotionnellement (la traversé des corps des "intrus" dans la dernière demie-heure) pour emporter mon adhésion. Il faut dire que l'état d'amnésie dans lequel sont les membres d'équipage lorsqu'ils se réveillent rajoute se sentiment de perdition, de tension, flottant dans l'air.
Avec une certaine limitation de moyens que l'on peut imaginer pour ce genre de film, on parvient à ressentir l'immensité du vaisseau, restant aussi angoissant que le Nostromo. Les quelques CGI (le film est loin d'en abuser) spatiaux sont de bonnes factures. Le fait également que le film se divise rapidement en deux segments, l'un contant la "quête" de Bower, l'autre l'attente de Payton dans cette pièce, seul plein de bruits étranges, la lumière s'éteignant régulièrement et très rapidement sans nouvelle de Bower. Le film tient aussi debout grace aux acteurs, Ben Foster et Dennis Quaid (il y avait longtemps qu'il ne m'avait pas épaté le père Quaid), et aussi la jolie Antje Traue (future copine du mois) et la belle guelle Cam Gigandet (James dans Twilight, pas vu encore mais bientôt, histoire de rire un peu). Les rebondissements roublards et les révélations maintiennent également l'intéret du film, jusqu'à un final étonnant. Question petit truc qympathique le générique de fin en forme de visite du vaisseau est très réussi. On notera tout de même une séquence un peu inutile quoique bien foutue d'un combat kung-fu entre un malaisien et un "intrus".
Il est facile de prendre de haut ce genre de péloche. De n'y voir que du déjà-vu, mais n'est pas James Cameron ou le Ridley Scott des grands jours qui veut. PWS Anderson ferait mieux de nous produire ce genre de film plus souvent plutôt que de continuer à gâcher des franchises au potentiel excitant (Alien VS Predator ou Resident Evil), car nous avons là une vraie série B efficace et pas plus prétentieuse que ça, en tout cas le genre de film dont Christian Alvart peut sans problème être fier, et pour reprendre la question du Mad Movies, le genre de film qui font encore bander la SF.
Sûr que l'accroche "par les producteurs de Resident Evil" (Paul W. S. Anderson, dont le seul film potable reste à ce jour Event Horizon, et non Resident Evil ou n'importe quelle autre croûte signée par lui) n'aide pas à avoir envie d'aller voir ce film, mais moi, il y a des principes cinématographiques qui me donne toujours envie. Et le fait de se retrouver enfermer dans un vaisseau au beau milieu de l'espace en fait partie.
Sûr aussi que le maitre étalon Alien question claustro dans l'espace fait passer immédiatement ce genre de film à la moulinette de la comparaison façon inquisition. Et pour cela, le point de départ de Pandorum est ultra classique. Sur le point d'imploser, la Terre envoie un vaisseau, l'Elysium, de 60000 terriens vers une nouvelle terre. La nouvelle terre étant loin d'être la porte à coté, l'équipage est divisé en plusieurs équipes qui tournent, une s'occupant du vaisseau pendant que les autres, et le reste des passagers, sont plongés en hypersommeil, sorte de stase quasi cryogénique. Mais lorsque que le Caporal Bower (Ben Foster) se réveille, il est seul, amnésique, et le vaisseau ne tourne pas rond. Le lieutenant Payton (Dennis Quaid) va se réveiller lui aussi, pas plus au courant de ce qu'il se trame sous la coque de l'Elysium.
Le réalisateur, Christian Alvart (rien vu de lui, quelque chose à me conseiller ?), réussit là pour un vrai film de série B efficace et bien torché. Avec un sens certain du rythme, il ne nous ménage ni l'angoisse (les 30 premières minutes sont claustrophobiques à souhait, avec pour seul éclairage une lampe torche), ni la terreur (il ne fait rapidement aucun doute que de sales bestioles trainent dans les couloirs du vaisseau) ni quelques scènes suffisament marquantes visuellement (l'arrivée dans le laboratoire, d'un blanc immaculé, alors tout le vaisseau est sombre et poisseux) et émotionnellement (la traversé des corps des "intrus" dans la dernière demie-heure) pour emporter mon adhésion. Il faut dire que l'état d'amnésie dans lequel sont les membres d'équipage lorsqu'ils se réveillent rajoute se sentiment de perdition, de tension, flottant dans l'air.
Avec une certaine limitation de moyens que l'on peut imaginer pour ce genre de film, on parvient à ressentir l'immensité du vaisseau, restant aussi angoissant que le Nostromo. Les quelques CGI (le film est loin d'en abuser) spatiaux sont de bonnes factures. Le fait également que le film se divise rapidement en deux segments, l'un contant la "quête" de Bower, l'autre l'attente de Payton dans cette pièce, seul plein de bruits étranges, la lumière s'éteignant régulièrement et très rapidement sans nouvelle de Bower. Le film tient aussi debout grace aux acteurs, Ben Foster et Dennis Quaid (il y avait longtemps qu'il ne m'avait pas épaté le père Quaid), et aussi la jolie Antje Traue (future copine du mois) et la belle guelle Cam Gigandet (James dans Twilight, pas vu encore mais bientôt, histoire de rire un peu). Les rebondissements roublards et les révélations maintiennent également l'intéret du film, jusqu'à un final étonnant. Question petit truc qympathique le générique de fin en forme de visite du vaisseau est très réussi. On notera tout de même une séquence un peu inutile quoique bien foutue d'un combat kung-fu entre un malaisien et un "intrus".
Il est facile de prendre de haut ce genre de péloche. De n'y voir que du déjà-vu, mais n'est pas James Cameron ou le Ridley Scott des grands jours qui veut. PWS Anderson ferait mieux de nous produire ce genre de film plus souvent plutôt que de continuer à gâcher des franchises au potentiel excitant (Alien VS Predator ou Resident Evil), car nous avons là une vraie série B efficace et pas plus prétentieuse que ça, en tout cas le genre de film dont Christian Alvart peut sans problème être fier, et pour reprendre la question du Mad Movies, le genre de film qui font encore bander la SF.
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