Une deuxième saison est un exercice parfois (souvent ?) périlleux, un peu comme un deuxième album d'un groupe dont le premier opus annonçait de glorieux lendemains musicaux.
Mais ceci n'est valable que pour les critiques rock et les séries post 2000's. Depuis 24, et plus encore avec les séries de JJ Abrams (Alias et Lost en tête), il faut commencer fort et aller dans un toujours plus, quitte à perdre tout intérêt la première saison écoulée façon Prison Break. En ce sens, beaucoup de nos séries actuelles, et malgré leurs grandes qualités, ressemblent à nos sociétés hyperconsommatrices, ne supportant pas une quelconque mise en place en douceur, ou un brin d'attente. Dans le contexte actuel, une série comme X-Files n'aurait pas tenue deux saisons.
La grande différence (était-ce aussi leur force) des séries avant l'an 2000 est le temps qu'elles avaient et qu'elles prenaient pour poser leur univers, leurs personnages, développer leusr thématiques et s'installer chez le téléspectateur. Toutes n'ont certes pas eu ce temps...
Mais ce n'est pas le cas de ST-TNG, et la deuxième saison est là pour nous le prouver. Elle s'inscrit clairement dans la veine et la dynamique de la première saison. La réorganisation de l'équipage est confirmée et pour cette saison (et uniquement cette saison), le Dr Crusher laisse sa place au Dr Pulaski, sorte de pendant féminin de McCoy de la série originale, qui va nouer une relation assez intéressante, dans plusieurs épisodes, avec Data. Celui-ci est d'ailleurs le personnage central d'un certain nombre d'épisodes, sa nature d'androïde étant source assez facilement de nombreux développements scénaristiques. L'un des plus notables (The Measure of a Man - épîsode 9) nous rejoue ainsi le procés de Valladolid : machine ou être vivant ?
Le sommet de cette saison est sans conteste Q Who ? (épisode 16), qui, au delà de la présence du meilleur guest de la série en la personne de Q, nous fait rencontrer pour la première fois, last but not least, les grands méchants (les meilleurs de tout Star Trek peut-être) de la série : les Borgs.
Tout comme dans la première saison, pas d'épisodes doubles ni de cliffhanger, mais à l'inverse dee la série originale, une volonté de continuité entre les saisons (d'anciens événements y sont ainsi régulièrement évoqué, chose inconnue ou presque dans la série originale). Ce qui va aussi provoquer la vraie tâche de cette deuxième saison : son épisode final (Shades of Gray - épisode 22). Sous prétexte d'un Riker à l'orée de son ultime voyage, cet épisode n'est qu'une compilation de séquences d'épisodes des deux premières saisons mettant en scène l'officier en second de l'USS-Enterprise 1701-D. Cet épisode montre surtout des scénaristes trop pressés d'aller en vacances, à moins que les Borgs n'aient bouffé tout le budget de fin de saison. C'est toujours décevant de finir une saison sur une telle faute de goût, mais l'avenir va nous montrer que c'est peut-être bien la dernière...
(à très vite pour la troisième, et pour la première, c'est ici...)
Mais ceci n'est valable que pour les critiques rock et les séries post 2000's. Depuis 24, et plus encore avec les séries de JJ Abrams (Alias et Lost en tête), il faut commencer fort et aller dans un toujours plus, quitte à perdre tout intérêt la première saison écoulée façon Prison Break. En ce sens, beaucoup de nos séries actuelles, et malgré leurs grandes qualités, ressemblent à nos sociétés hyperconsommatrices, ne supportant pas une quelconque mise en place en douceur, ou un brin d'attente. Dans le contexte actuel, une série comme X-Files n'aurait pas tenue deux saisons.
La grande différence (était-ce aussi leur force) des séries avant l'an 2000 est le temps qu'elles avaient et qu'elles prenaient pour poser leur univers, leurs personnages, développer leusr thématiques et s'installer chez le téléspectateur. Toutes n'ont certes pas eu ce temps...
Mais ce n'est pas le cas de ST-TNG, et la deuxième saison est là pour nous le prouver. Elle s'inscrit clairement dans la veine et la dynamique de la première saison. La réorganisation de l'équipage est confirmée et pour cette saison (et uniquement cette saison), le Dr Crusher laisse sa place au Dr Pulaski, sorte de pendant féminin de McCoy de la série originale, qui va nouer une relation assez intéressante, dans plusieurs épisodes, avec Data. Celui-ci est d'ailleurs le personnage central d'un certain nombre d'épisodes, sa nature d'androïde étant source assez facilement de nombreux développements scénaristiques. L'un des plus notables (The Measure of a Man - épîsode 9) nous rejoue ainsi le procés de Valladolid : machine ou être vivant ?
Le sommet de cette saison est sans conteste Q Who ? (épisode 16), qui, au delà de la présence du meilleur guest de la série en la personne de Q, nous fait rencontrer pour la première fois, last but not least, les grands méchants (les meilleurs de tout Star Trek peut-être) de la série : les Borgs.
Tout comme dans la première saison, pas d'épisodes doubles ni de cliffhanger, mais à l'inverse dee la série originale, une volonté de continuité entre les saisons (d'anciens événements y sont ainsi régulièrement évoqué, chose inconnue ou presque dans la série originale). Ce qui va aussi provoquer la vraie tâche de cette deuxième saison : son épisode final (Shades of Gray - épisode 22). Sous prétexte d'un Riker à l'orée de son ultime voyage, cet épisode n'est qu'une compilation de séquences d'épisodes des deux premières saisons mettant en scène l'officier en second de l'USS-Enterprise 1701-D. Cet épisode montre surtout des scénaristes trop pressés d'aller en vacances, à moins que les Borgs n'aient bouffé tout le budget de fin de saison. C'est toujours décevant de finir une saison sur une telle faute de goût, mais l'avenir va nous montrer que c'est peut-être bien la dernière...
(à très vite pour la troisième, et pour la première, c'est ici...)