Remettre en route une série mythique près de 20 ans après (nous sommes en 1987), alors même que celle-ci est poursuivi par une saga cinématographique aux succés et aux qualités variables, était un pari plutôt osé, surtout que les personnages de Kirk, Spock et consorts sont télévisuellement mythiques. Mais il semble que Gene Rodenberry, créateur de l'univers, avait plus d'un tour dans son sac.
Située près de 100 ans après la série originale, cette série va donc conter les aventures de l'équipage du vaisseau Entreprise, quatrième du nom (NCC 1701-D). Et dès le pilote nous changeons presque d'univers. D'un trio (Spock, Kirk, McCoy) quasi immuable, l'on passe à un équipage aux personnalités plus denses et, à coté du Capitaine Picard, d'autres personnages deviennent d'autant de personnages principaux, sans pour autant déroger au sacro-saint esprit d'équipage, car aussi héroïques que soient les actions des personnages, l'intérêt de l'équipage, du vaisseau et du respect de la Directive Première (l'interdiction d'ingérence dans les affaires des civilisations rencontrées) passent avant tout. Plutôt que de singer l'esprit et les rapports de la série originale, nous voilà donc avec une série vraiment originale qui va gagner rapidement son statut de pierre angulaire de l'univers Star Trek, au même titre que la série originale.
Visuellement parlant, la série vieillit bien et les CGI vont en s'améliorant. Le générique est visuellement très beau et nous fait survoler notre système solaire et le thème de la série entre en tête dès la première écoute. La première saison est scénaristiquement bonne, même si certains épisodes semblent (mais avec une certaine finesse) parfois être des redites de la série originale, cela semble plutôt évident, compte-tenue de la présence dans les scénaristes de vétérans (D.C. Fontana en tête) de la série originale (l'épisode 6, Where No One Has Gone Before, fait directement référence au troisième épisode de la première saisons de la série originale Where No Man Has Gone Before). Mais de nouveux scénaristes arrivent aussi, comme Tracy Tormé (qui créera quelques années plus tard Sliders, bonne série au deumeurant, mais à la dernière saison un peu ratée) et un solide réalisateur télé comme Rob Bowman (qui rejoindra X-Files quelques années plus tard pour en devenir également l'un des piliers). Déjà, des épisodes font mouche, entre autre dès que le personnage de Q (un extraterrestre multidimensionnel un peu barré) apparaît (dès le pilote d'ailleurs, et dans le 10ème épisode, Hide and Q) mais aussi un épisode où Data (excellent personnage au deumeurant, très bien écrit et interprété au poil par Brent Spiner) découvre son "frère" (Datalore, épisode 13) ou encore comment ne pas évoquer la mort d'un personnage principal (Tasha Yar, la responsable de la sécurité) avant même la fin de la saison (Skin of Evil, épisode 23). L'enterrement de ce personnage est par ailleurs un moment particulièrement émouvant. Cependant, les trois derniers épisodes sont plus quelconques et, s'ils ouvrent parfois des pistes (une conspiration au sein de la Fédération des Planètes Unies), dont je ne sais pas encore si elles vont êtres suivis par la suite, nous nous retrouvons un peu dans le même état d'esprit que la série original, quand les cliffhanger (fin de saison ouverte) n'existaient pas encore. Le dernier épisode est d'ailleurs loin d'être une réussite, malgré la présence des Romuliens et d'étranges disparitions d'avant-postes. Se greffe dessus des humains du 21ème siècle dont on ne voit guère l'intérêt de la présence dans cette épisode. Si je ne m'abuse, il faudra attendre la troisième saison pour voir arriver une fin de saison se terminant par un "à suivre".
Malgré ces petits bémols, la qualité est là, sans aucun doute. J'attends avec impatience la prochaine apparition de Q, et je vous donne rendez-vous pour la deuxième saison, que je viens d'entamer, dans quelques semaines. D'ici là, longue vie et prospérité...
Située près de 100 ans après la série originale, cette série va donc conter les aventures de l'équipage du vaisseau Entreprise, quatrième du nom (NCC 1701-D). Et dès le pilote nous changeons presque d'univers. D'un trio (Spock, Kirk, McCoy) quasi immuable, l'on passe à un équipage aux personnalités plus denses et, à coté du Capitaine Picard, d'autres personnages deviennent d'autant de personnages principaux, sans pour autant déroger au sacro-saint esprit d'équipage, car aussi héroïques que soient les actions des personnages, l'intérêt de l'équipage, du vaisseau et du respect de la Directive Première (l'interdiction d'ingérence dans les affaires des civilisations rencontrées) passent avant tout. Plutôt que de singer l'esprit et les rapports de la série originale, nous voilà donc avec une série vraiment originale qui va gagner rapidement son statut de pierre angulaire de l'univers Star Trek, au même titre que la série originale.
Visuellement parlant, la série vieillit bien et les CGI vont en s'améliorant. Le générique est visuellement très beau et nous fait survoler notre système solaire et le thème de la série entre en tête dès la première écoute. La première saison est scénaristiquement bonne, même si certains épisodes semblent (mais avec une certaine finesse) parfois être des redites de la série originale, cela semble plutôt évident, compte-tenue de la présence dans les scénaristes de vétérans (D.C. Fontana en tête) de la série originale (l'épisode 6, Where No One Has Gone Before, fait directement référence au troisième épisode de la première saisons de la série originale Where No Man Has Gone Before). Mais de nouveux scénaristes arrivent aussi, comme Tracy Tormé (qui créera quelques années plus tard Sliders, bonne série au deumeurant, mais à la dernière saison un peu ratée) et un solide réalisateur télé comme Rob Bowman (qui rejoindra X-Files quelques années plus tard pour en devenir également l'un des piliers). Déjà, des épisodes font mouche, entre autre dès que le personnage de Q (un extraterrestre multidimensionnel un peu barré) apparaît (dès le pilote d'ailleurs, et dans le 10ème épisode, Hide and Q) mais aussi un épisode où Data (excellent personnage au deumeurant, très bien écrit et interprété au poil par Brent Spiner) découvre son "frère" (Datalore, épisode 13) ou encore comment ne pas évoquer la mort d'un personnage principal (Tasha Yar, la responsable de la sécurité) avant même la fin de la saison (Skin of Evil, épisode 23). L'enterrement de ce personnage est par ailleurs un moment particulièrement émouvant. Cependant, les trois derniers épisodes sont plus quelconques et, s'ils ouvrent parfois des pistes (une conspiration au sein de la Fédération des Planètes Unies), dont je ne sais pas encore si elles vont êtres suivis par la suite, nous nous retrouvons un peu dans le même état d'esprit que la série original, quand les cliffhanger (fin de saison ouverte) n'existaient pas encore. Le dernier épisode est d'ailleurs loin d'être une réussite, malgré la présence des Romuliens et d'étranges disparitions d'avant-postes. Se greffe dessus des humains du 21ème siècle dont on ne voit guère l'intérêt de la présence dans cette épisode. Si je ne m'abuse, il faudra attendre la troisième saison pour voir arriver une fin de saison se terminant par un "à suivre".
Malgré ces petits bémols, la qualité est là, sans aucun doute. J'attends avec impatience la prochaine apparition de Q, et je vous donne rendez-vous pour la deuxième saison, que je viens d'entamer, dans quelques semaines. D'ici là, longue vie et prospérité...
2 commentaires:
Ah Star Trek tng, Riker et son air de psychopathe (vivement la barbe !), Marina Sirtis et ses problèmes vestimentaires et capillaires, Wesley Crusher et sa tête à claques, Q et son français particulier 'bonjour mon capitin !"
(il faut voir la série en vo sinon on rate tout le français dans le texte et les "Jean Louc !" très sexy du Dr.Crusher adressés au capitaine.
C'est malin maintenant, j'ai envie de revoir la première saison ^^
Je la regarde d'ailleurs en VO (mise à part, la série originale, j'ai toujours regardé ces séries en VO, merci Jimmy à l'époque). Je trouve Marina Sirtis plutôt sexy au demeurant et question cheveux je pardonne et mets cela sur le compte de l'année 1987. La barbe arrive dès la seconde saison et si je devais désigné un successeur à Kirk question mâle Riker est champion de toutes les séries ST, et Wesley est finalement moins tête à claque que dans mon souvenir (à voir sur le long terme). Et pour le français dans le texte il y a l'épisode We'll always have Paris, le 24ème si je ne m'abuse, où les jean-Louc pleuvent...
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