Où l'on se posera encore une fois la question de l'impossibilité française de produire une série potable, qui plus est de science-fiction...
Mais la BBC, et la télé anglaise, c'est autre chose en terme de moyens de production que la majeure partie du PAF. Et voilà la résurrection d'une série mythique en Angleterre qui dès sa première saison fait date, et tout cela en 13 épisodes.
Le principe de la SF est de suspendre l'incrédulité et de se permettre à peu près tout, où et quand elle le souhaite. Et le créateur et les scénaristes de cette première saison y vont à fond, qui plus est quand le personnage principal est un seigneur du temps qui peut, grâce à son TARDIS, aller à peu près aller où il veut et à l'époque qu'il veut. De l'Angleterre de Dickens (épisode 3) à l'explosion de la Terre (épisode 2), en passant par la seconde guerre mondiale (double épisode 9-10) et l'an 200000 (episode 7, puis double épisode final 12-13), le spectateur voyage avec délectation, et quelques frissons parfois (les enfants sans âme des épisodes 9-10), en compagnie d'un couple improbable (Rose/le Docteur) mais dont la relation s'étoffe grandement dans les derniers épisodes, et qui marquera profondément la suite de leur relation. Qui plus est, un arc narratif se forme peu à peu autour d'un Grand Méchant Loup, qui semble prendre forme lors du dernier épisode de cette première saison (grand moment d'émotion d'ailleurs) mais qui laisse necore de nombreuses questions. Et l'on découvre aussi un Docteur, quasiment un dieu, aux multiples facettes tantôt farceur, léger, insouciant, tantôt intraitable voire colérique, froid et rancunier au point d'être prêt à tout (épisode 6), mais il se montre souvent plein de compassion finalement, sachant que son intérêt principal reste le voyage, la découverte, et si possible en partageant ceci avec un compagnon. Enfin, les scénaristes utilsent les lieux de tournages à fond, et n'hésitent pas à faire de Cardiff un haut lieu d'énergie planétaire (épisode 11), sans que cela ne choque plus que ça.
Mention spéciale à Christopher Eccleston (Petits Meurtres entre Amis, 28 Jours Plus Tard) et Billie Piper (un peu comme si Lorie jouait dans un Star Trek, mais je suis vache avec Billie car c'est une bonne actrice,...) qui forme un super couple, qui fonctionne du premier au dernier épisode. Ce sera d'ailleurs la seule saison que fera C. Eccleston dans le rôle du Docteur. Mais cette série étant un peu à part, cela ne l'empêche pas de continuer, car depuis le début de la série (1963 !) il n'est que le dixième docteur. Un nouveau Docteur apparaît donc à la fin du dernier épisode, mais pour comprendre pourquoi, regardez cette série, car ne comptez pas sur moi pour spoiler !
Si les CGI peuvent parfois prêter à sourire, ou en tout cas peuvent sembler datés, ou le manque de tentative de rendre ne serait-ce que les costumes parfois plus futuristes (mais finalement, on s'en moque presque...), la qualité d'écriture et des histoires (dans l'épisode 12, se retrouver en l'an 200100 pour revivre le Loft, le Maillon Faible, etc... mais où l'enjeu est tout autre, un must de non sense et de second degré à l'anglaise), l'enthousiasme des acteurs, les seconds rôles (Cassandra, la dernière humaine qui n'est plus qu'une peau tendue sur un cadre métallique, vaniteuse et maniérée à l'extrème), les vrais méchants (les Dalek, les Slitheen) mais aussi de beaux épisodes (épisode 8, où Rose revoit son père le jour de sa mort en 1987) font que cette série possède tout ce qu'il faut pour bien survivre et tenir la dragée haute à la SF d'outre-atalantique, qui pourrait des fois s'inspirer de cette distance tout britannique, qui permet d'e faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux.
Mais la BBC, et la télé anglaise, c'est autre chose en terme de moyens de production que la majeure partie du PAF. Et voilà la résurrection d'une série mythique en Angleterre qui dès sa première saison fait date, et tout cela en 13 épisodes.
Le principe de la SF est de suspendre l'incrédulité et de se permettre à peu près tout, où et quand elle le souhaite. Et le créateur et les scénaristes de cette première saison y vont à fond, qui plus est quand le personnage principal est un seigneur du temps qui peut, grâce à son TARDIS, aller à peu près aller où il veut et à l'époque qu'il veut. De l'Angleterre de Dickens (épisode 3) à l'explosion de la Terre (épisode 2), en passant par la seconde guerre mondiale (double épisode 9-10) et l'an 200000 (episode 7, puis double épisode final 12-13), le spectateur voyage avec délectation, et quelques frissons parfois (les enfants sans âme des épisodes 9-10), en compagnie d'un couple improbable (Rose/le Docteur) mais dont la relation s'étoffe grandement dans les derniers épisodes, et qui marquera profondément la suite de leur relation. Qui plus est, un arc narratif se forme peu à peu autour d'un Grand Méchant Loup, qui semble prendre forme lors du dernier épisode de cette première saison (grand moment d'émotion d'ailleurs) mais qui laisse necore de nombreuses questions. Et l'on découvre aussi un Docteur, quasiment un dieu, aux multiples facettes tantôt farceur, léger, insouciant, tantôt intraitable voire colérique, froid et rancunier au point d'être prêt à tout (épisode 6), mais il se montre souvent plein de compassion finalement, sachant que son intérêt principal reste le voyage, la découverte, et si possible en partageant ceci avec un compagnon. Enfin, les scénaristes utilsent les lieux de tournages à fond, et n'hésitent pas à faire de Cardiff un haut lieu d'énergie planétaire (épisode 11), sans que cela ne choque plus que ça.
Mention spéciale à Christopher Eccleston (Petits Meurtres entre Amis, 28 Jours Plus Tard) et Billie Piper (un peu comme si Lorie jouait dans un Star Trek, mais je suis vache avec Billie car c'est une bonne actrice,...) qui forme un super couple, qui fonctionne du premier au dernier épisode. Ce sera d'ailleurs la seule saison que fera C. Eccleston dans le rôle du Docteur. Mais cette série étant un peu à part, cela ne l'empêche pas de continuer, car depuis le début de la série (1963 !) il n'est que le dixième docteur. Un nouveau Docteur apparaît donc à la fin du dernier épisode, mais pour comprendre pourquoi, regardez cette série, car ne comptez pas sur moi pour spoiler !
Si les CGI peuvent parfois prêter à sourire, ou en tout cas peuvent sembler datés, ou le manque de tentative de rendre ne serait-ce que les costumes parfois plus futuristes (mais finalement, on s'en moque presque...), la qualité d'écriture et des histoires (dans l'épisode 12, se retrouver en l'an 200100 pour revivre le Loft, le Maillon Faible, etc... mais où l'enjeu est tout autre, un must de non sense et de second degré à l'anglaise), l'enthousiasme des acteurs, les seconds rôles (Cassandra, la dernière humaine qui n'est plus qu'une peau tendue sur un cadre métallique, vaniteuse et maniérée à l'extrème), les vrais méchants (les Dalek, les Slitheen) mais aussi de beaux épisodes (épisode 8, où Rose revoit son père le jour de sa mort en 1987) font que cette série possède tout ce qu'il faut pour bien survivre et tenir la dragée haute à la SF d'outre-atalantique, qui pourrait des fois s'inspirer de cette distance tout britannique, qui permet d'e faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux.
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