Attendez-vous toujours, au fond de votre cervelle malade de cinéphage, LA comédie française qui saura habilement méler le marivaudage éculé, classique pourtant inusable de la comédie de moeurs, et une mise en scène osée, avec de vrais partis-pris stylistiques ?
Et vous n'avez pas peur des navets ?
Ce film a été fait pour vous !
L'histoire, on s'en fout : deux amis qui aiment la femme de l'autre, quiproquos divers, gna gna gna... On s'ennuie ferme pendant les dialogues et le joli minois de Mélanie Doutey arrive à peine à relever l'intérêt du film. Mais pour une raison obscure (adhésion à l'UMP ?), le réal, que je ne nommerai pas pour préserver sa famille et son honneur, a donné à son film le titre d'une chanson de Gilbert Montagné. Il aurait pu s'arrêter là, mais non. Il s'est pris en intraveineuse un concentré de playlist Nostalgie, en a tiré de vrais perles (Herbert Léonard, Jean-Luc Lahaye ou Barzotti pour ne citer qu'eux) et s'est dit : "tiens, et si je les mettais dans mon film et que j'en faisais des numéros de comédie musicale." Voilà. Donc toutes les 10-12 minutes arrive une séquence chantée et dansée (merveilleux travail de le/la chorégraphe, qui a dû s'inspirer des plus grandes heures de show de variétés 70's, malheureusement je n'ai trouvé aucunne trace de ces séquence du film sur youtube), avec le Coup de Soleil, Sensualité, Pour le Plaisir, Femme, J'te le dis Quand Même... Imaginez, imaginez ce mélange, et soudain, vous verrez, comme par magie, un rictus vous secouer le coin des lèvres. On oscille donc entre neurasthénie (l'histoire) et fous rires incontrôlables (les chansons).
Chapeau bas tout de même au réal pour avoir tourné un tel film, car susciter involontairement chez le spectateur un sentiment mêlé d'ennui et de moquerie, tout en croyant à mort à son matériau (je vous assure, avec le plus grand sérieux, que ca se voit à l'écran qu'il y croit à son film) permet au moins au réalisateur de faire entrer son film dans le top 20 des chefs d'œuvres du navet à la française (ce n'était pas non plus un coup d'essai, sachant qu'il a écrit le scénario d'Alive, merveilleuse bouse filmique sur la danse avec Richard Anconina, qui devait ce jour-là avoir besoin de payer quelques menues factures).
Et vous n'avez pas peur des navets ?
Ce film a été fait pour vous !
L'histoire, on s'en fout : deux amis qui aiment la femme de l'autre, quiproquos divers, gna gna gna... On s'ennuie ferme pendant les dialogues et le joli minois de Mélanie Doutey arrive à peine à relever l'intérêt du film. Mais pour une raison obscure (adhésion à l'UMP ?), le réal, que je ne nommerai pas pour préserver sa famille et son honneur, a donné à son film le titre d'une chanson de Gilbert Montagné. Il aurait pu s'arrêter là, mais non. Il s'est pris en intraveineuse un concentré de playlist Nostalgie, en a tiré de vrais perles (Herbert Léonard, Jean-Luc Lahaye ou Barzotti pour ne citer qu'eux) et s'est dit : "tiens, et si je les mettais dans mon film et que j'en faisais des numéros de comédie musicale." Voilà. Donc toutes les 10-12 minutes arrive une séquence chantée et dansée (merveilleux travail de le/la chorégraphe, qui a dû s'inspirer des plus grandes heures de show de variétés 70's, malheureusement je n'ai trouvé aucunne trace de ces séquence du film sur youtube), avec le Coup de Soleil, Sensualité, Pour le Plaisir, Femme, J'te le dis Quand Même... Imaginez, imaginez ce mélange, et soudain, vous verrez, comme par magie, un rictus vous secouer le coin des lèvres. On oscille donc entre neurasthénie (l'histoire) et fous rires incontrôlables (les chansons).
Chapeau bas tout de même au réal pour avoir tourné un tel film, car susciter involontairement chez le spectateur un sentiment mêlé d'ennui et de moquerie, tout en croyant à mort à son matériau (je vous assure, avec le plus grand sérieux, que ca se voit à l'écran qu'il y croit à son film) permet au moins au réalisateur de faire entrer son film dans le top 20 des chefs d'œuvres du navet à la française (ce n'était pas non plus un coup d'essai, sachant qu'il a écrit le scénario d'Alive, merveilleuse bouse filmique sur la danse avec Richard Anconina, qui devait ce jour-là avoir besoin de payer quelques menues factures).
2 commentaires:
Nous sommes tombé dessus moi et ma moitié... au final j'ai fini dessus...
Je ne sais quoi penser de ce commentaire, tu me troubles Ben...
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