PJ Harvey - Is This Desire ? : j'ai appris en farfouillant sur le net que cet album ne faisait apparemment pas partie des préférés des inconditionnels de PJ Harvey. C'est définitivement et inconditionnellement mon disque favori, pour des raisons qui remontent à l'époque de sa sortie. C'est d'abord l'album avec lequel Miss Harvey m'a définitivement conquis (j'avais aimé un petit peu le précédent, To Bring You My Love, mais pas vraiment, j'ai bien changé depuis...) et surtout son single qui passait pas mal sur MTV à l'époque : A Perfect Day Elise. Mélancolique parfois, sombre aussi, agressif dans une certaine forme de noirceur, sans être un trou noir à émotions plus positives. Sans cet album, je n'aurai pas découvert une vraie rockeuse au sens le plus pattismithien du terme. Une grande. Et j'espère que cet album sera un jour considéré à sa vraie valeur, certes comme un tournant ou en tout cas une parenthèse dans sa carrière, mais surtout comme une réussite au moins aussi digne de Rid of Me ou du sus-cité To Bring You My Love.
The Dandy Warhols - 13 Tales from Urban Bohemia : combiens de groupe peuvent se targuer, même dans des carrières qui connaissent toujours des hauts et des bas, de réussir ne serait-ce qu'une fois dans sa carrière un album sans faute, inusable et bourré de vrais bons tubes ? Les Dandy Warhols l'ont fait avec ce disque. Une pop classe, entrainante, jolie, simple et qui ne vieillit pas. Two thumbs up.
The Pixies - Trompe Le Monde : quatrième et dernier album studio des Pixies, c'est pour moi sans nul doute leur meilleur, et je sais que les fans des Pixies ne sont pas vraiment de cet avis, lui préférant souvent Doolittle (2ème opus). J'ai mis du temps à l'apprécier d'ailleurs, le trouvant trop bruyant pour du Pixies, trop fouilli, trop produit. A part le fouilli (qui a depuis complètement disparu), c'est justement tout ce que j'aime dans cet album. Frank Black dit au revoir à son groupe en lui offrant parmi ses meilleurs compos : Alec Eiffel, Planet of Sound, The Sad Punk, Motorway to Roswell, Letter to Memphis, Trompe le Monde...
The Who - Who's Next : au delà de son immense qualité, les raisons de sa présence dans mes disques de chevet sont au moins autant, voire plus, sentimentales que musicales. Celui qui m'a fait découvrir ce groupe l'a fait à un moment on ne peut plus adéquat, et je l'en suis toujours aujourd'hui très reconnaissant. Bisous dans le cul mon Tramber.
Eels - Electro-shock Blues : autant je n'ai jamais accroché à leur premier opus (Beautiful Freak), autant la suite de la carrière de ce groupe m'a emballé. Et cet album, aussi foutraque, dépressif, désespérant qu'il puisse parfois être dans son propos et dans la voix de Mark Oliver Everett, dépasse cette dimension, par des éclairs de génies pop (Last Stop : This Town, My Descent Into Madness ou Climbing up to the Moon), pour en faire juste un magnifique album, plein d'humanité.
2 commentaires:
Les fans hardcore des Pixies (dont je ne suis pas, préférant le moins abarsif Doolittle) n'ont qu'un disque à la bouche: Surfer Rosa, pas l'album au monkey.
Il y a donc, semble-t-il, deux types de fans hardcores (car il est vrai que j'ai rencontré les deux types, avec une petite majorité pourtant vers le deuxième) des pixies, les plus âpres vont vers Surfer Rosa, les plus pop vers Doolittle. Qui suis-je et dans quelle étagère pour mon cas ? Peut-être tout simplment mon amour pour Trompe Le Monde est-il plus proche de l'intérêt plus que vif que je porte à la suite de la carrière de Charles Thompson...
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