16 août 2013

John Carter


Gros échec comptable pour Disney (des têtes sont même tombées), et particulièrement aux USA, John Carter a-t-il donc mérité qu'on ne se déplace que peu (et moi le premier) pour lui ? Rebuté par l'idée qu'Andrew Stanton (Nemo et Wall-E tout de même) réalise en live, que Disney se (re)mette à la SF et par une bande-annonce guère aguicheuse, je suis donc moi aussi passé à côté en me disant que je le verrai bien un de ces quatre sur la petite lucarne.

Quel andouille.

Malgré une entame un peu molle, le film démarre dès l'arrivée sur Mars. Stanton nous déroule ainsi un grand spectacle (quels paysages) bien dosé, aux scènes d'action efficace et surtout à l'esprit pulp/fantasy/aventure très premier degré et particulièrement rafraîchissant, mais aussi dans l'esprit des livres d'E. R. Burroughs dont ce film est librement adapté. On pinaillera cependant volontiers sur le duo d'acteurs vedettes un peu fades (Taylor Kitsch et Lynn Collins), contrebalancé par un casting de seconds rôles de haut vol (Mark Strong, Ciaran Hinds ou Bryan Cranston pour ne citer qu'eux).

On se laisse ainsi facilement transporté par ce John Carter, bercé par l'excellente musique de Michael Giacchino (le grand comparse de JJ Abrams depuis Alias), gros plaisir absolument pas coupable à condition de se rappeler des fois que le cinéma est aussi un divertissement qui n'a pas besoin de se moquer de lui-même pour être intéressant.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec toi. Pas vu au cinoche pour les mêmes raisons (+ le prix de la place de cinoche)...

Regardé au détour d'une soirée sans enjeux sexuel, je me suis pris à le trouver meilleur que je l'imaginais... Distrayant même.

Ceci-dit, pour vraiment l'apprécier, il faudrait le revoir, avec un a priori positif. Mais, c'est un cygne, je n'ai pas envie de le faire. Donc... C'est un canard !