Dernier film de la saga avec l'ensemble de l'équipe originale, il sera aussi le dernier film que le créateur de Star Trek, Gene Rodenberry, verra de son vivant.
En tout point, ce sixième volet marque la fin d'une époque. Tout d'abord, il ne fait que peu de mystère quant au fait que plus jamais on ne verra Spock, McCoy, Kirk et les autres réunis sur grand écran, sous les traits de leurs interprètes originaux. Ensuite, l'intrigue est clairement orientée vers cet état de fait : la paix entre Klingons et Fédération est un tournant et ce tournant n'est pas du goût d'une vieille garde qui s'était bien arrangé de cet état de guerre larvée. Enfin, tout cela ne vous rappe-t-il pas quelque chose ? Nous sommes en 1991, à la sortie de ce sixième volet : chute du mur, fin du bloc soviétique et du grand ennemi à haïr, tournant de l'Histoire. Car tout cela est en toile de fond, et a toujours marqué la mouture originale de Star Trek, plus ou moins.
Star Trek VI - Terre Inconnue clôt avec un certain talent (encore Nicholas Meyer au scénario et derrière la caméra) ce premier âge de Star Trek sur grand écran. Il y insuffle à la fois une noirceur et une violence (l'attentat sur le vaisseau klingon) rarement vus dans un Star Trek jusqu'à maintenant, tout en créant cette petite lumière d'espoir au bout du tunnel. Loin de faire des klingons des guerriers uniquement mus par la soif de combattre, il donne même une vision de la Fédération plus proche du panier de crabe belliciste que d'un club de centristes pacifistes. Le film est proche d'un bon polar, rythmé, tendu, visuellement réussi (ça sent l'avénement des CGI, mais ça reste propre et pas ridicule) mais garde l'humour et les liens entre les personnages. Et surtout, il ne rate pas, dans la chronologie Star Trek, l'arrivée des Accords de Khitomer, évenement majeur dans l'univers Star Trek dont les conséquences sont régulièrement exploitées dans les séries The Next Generation, Deep Space 9 et Voyager.
Coté casting et surtout pour l'anecdote, la superbe Mme Bowie, Iman, nous rappelle à son bon souvenir et les fans comme moi auront la chance d'apercevoir le grand-père de Worf en avocat de la défense, incarné par Michael Dorn, c'est à dire Worf dans The Next Generation et Deep Space 9. Enfin, saluons la fugace apparition de Christian Slater en homme d'équipage.
Star Trek VI - Terre Inconnue clôt donc avec sérieux 25 ans de Star Trek première version, et je me dis que ces 6 premiers films, parfois raillés ou moqués, m'ont démontré que Kirk, Spock, McCoy et les autres n'avaient pas été si ridicules que ça au cinéma (et je n'avais pas de bons a priori sur les films Star Trek). Sous l'impulsion en particulier de Nicholas Meyer ou de Leonard Nimoy (aussi à l'origine de l'histoire de ce film-ci), Star Trek a gagné honorablement (ne serait-ce que par les fameux films pairs) sa place dans les sagas de science-fiction sur grand écran. Cet équipe de l'Entreprise a eu de la chance, car pas sûr que l'équipe suivante (Picard, Data, Riker et consorts...) soit aussi vernie...
En tout point, ce sixième volet marque la fin d'une époque. Tout d'abord, il ne fait que peu de mystère quant au fait que plus jamais on ne verra Spock, McCoy, Kirk et les autres réunis sur grand écran, sous les traits de leurs interprètes originaux. Ensuite, l'intrigue est clairement orientée vers cet état de fait : la paix entre Klingons et Fédération est un tournant et ce tournant n'est pas du goût d'une vieille garde qui s'était bien arrangé de cet état de guerre larvée. Enfin, tout cela ne vous rappe-t-il pas quelque chose ? Nous sommes en 1991, à la sortie de ce sixième volet : chute du mur, fin du bloc soviétique et du grand ennemi à haïr, tournant de l'Histoire. Car tout cela est en toile de fond, et a toujours marqué la mouture originale de Star Trek, plus ou moins.
Star Trek VI - Terre Inconnue clôt avec un certain talent (encore Nicholas Meyer au scénario et derrière la caméra) ce premier âge de Star Trek sur grand écran. Il y insuffle à la fois une noirceur et une violence (l'attentat sur le vaisseau klingon) rarement vus dans un Star Trek jusqu'à maintenant, tout en créant cette petite lumière d'espoir au bout du tunnel. Loin de faire des klingons des guerriers uniquement mus par la soif de combattre, il donne même une vision de la Fédération plus proche du panier de crabe belliciste que d'un club de centristes pacifistes. Le film est proche d'un bon polar, rythmé, tendu, visuellement réussi (ça sent l'avénement des CGI, mais ça reste propre et pas ridicule) mais garde l'humour et les liens entre les personnages. Et surtout, il ne rate pas, dans la chronologie Star Trek, l'arrivée des Accords de Khitomer, évenement majeur dans l'univers Star Trek dont les conséquences sont régulièrement exploitées dans les séries The Next Generation, Deep Space 9 et Voyager.
Coté casting et surtout pour l'anecdote, la superbe Mme Bowie, Iman, nous rappelle à son bon souvenir et les fans comme moi auront la chance d'apercevoir le grand-père de Worf en avocat de la défense, incarné par Michael Dorn, c'est à dire Worf dans The Next Generation et Deep Space 9. Enfin, saluons la fugace apparition de Christian Slater en homme d'équipage.
Star Trek VI - Terre Inconnue clôt donc avec sérieux 25 ans de Star Trek première version, et je me dis que ces 6 premiers films, parfois raillés ou moqués, m'ont démontré que Kirk, Spock, McCoy et les autres n'avaient pas été si ridicules que ça au cinéma (et je n'avais pas de bons a priori sur les films Star Trek). Sous l'impulsion en particulier de Nicholas Meyer ou de Leonard Nimoy (aussi à l'origine de l'histoire de ce film-ci), Star Trek a gagné honorablement (ne serait-ce que par les fameux films pairs) sa place dans les sagas de science-fiction sur grand écran. Cet équipe de l'Entreprise a eu de la chance, car pas sûr que l'équipe suivante (Picard, Data, Riker et consorts...) soit aussi vernie...
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