Pour l'Ordre du Phoenix, je concluais ma chronique sous la forme d'une question : le Prince de Sang-Mêlé confirmera-t-il le sursaut qualitatif entrevu dans le cinquième volet des aventures du binoclard le plus célèbre de Poudlard ?
Malheureusement non. Sans être un ratage façon Coupe de Feu, David Yates n'arrive pourtant jamais à prendre au corps son film, ses personnages, au point de ne laisser qu'un vague souvenir s'estompant trop rapidement au lendemain du visionnage dudit film.
Quelconque est un qualificatif qui n'avait pas encore été employé pour l'un des films de la saga ; c'est donc fait avec ce sixième volet, ni vraiment raté ni jamais vraiment réussi, même si je lui reconnais toujours deux qualités communes aux autres volets : son casting de seconds rôles et son décorum. Et comme pour le précédent, le début est pourtant plutôt immersif, les affaires des sorciers débordant de plus en plus chez les moldus, et l'arrivée du professeur Slughorn (très bon choix dans le casting en la personne de Jim Broadbent, british habitué aux seconds rôles chez Gilliam, Moulin Rouge, Bridget Jones et bien d'autres) à Poudlard (la première rencontre entre Potter et lui donne lieu d'ailleurs à une scène très potterienne, pleine de folie et de magie) est bien retranscrite, entre élitisme, flagornerie et petits secrets. L'éruption des sentiments, chez Harry Et Ginny, Hermione et Ron, est là aussi plutôt juste et bien dosée et le mystère entourant Rogue, sa relation avec Voldemort et les Mangemorts est également un bon élément du film.
Malheureusement non. Sans être un ratage façon Coupe de Feu, David Yates n'arrive pourtant jamais à prendre au corps son film, ses personnages, au point de ne laisser qu'un vague souvenir s'estompant trop rapidement au lendemain du visionnage dudit film.
Quelconque est un qualificatif qui n'avait pas encore été employé pour l'un des films de la saga ; c'est donc fait avec ce sixième volet, ni vraiment raté ni jamais vraiment réussi, même si je lui reconnais toujours deux qualités communes aux autres volets : son casting de seconds rôles et son décorum. Et comme pour le précédent, le début est pourtant plutôt immersif, les affaires des sorciers débordant de plus en plus chez les moldus, et l'arrivée du professeur Slughorn (très bon choix dans le casting en la personne de Jim Broadbent, british habitué aux seconds rôles chez Gilliam, Moulin Rouge, Bridget Jones et bien d'autres) à Poudlard (la première rencontre entre Potter et lui donne lieu d'ailleurs à une scène très potterienne, pleine de folie et de magie) est bien retranscrite, entre élitisme, flagornerie et petits secrets. L'éruption des sentiments, chez Harry Et Ginny, Hermione et Ron, est là aussi plutôt juste et bien dosée et le mystère entourant Rogue, sa relation avec Voldemort et les Mangemorts est également un bon élément du film.
Mais on retrouve aussi les vilains défauts de la Coupe de Feu, à savoir le manque d'homogénéité, le manque de liant dans les scènes et le montage. On retrouve aussi ce ventre mou présent déjà dans le volet précédent, qu'on lui pardonne bien moins ici eu égard au découpage à la truelle de plus d'une demi-heure du film. On s'agace aussi bien plus vite du manque de direction d'acteurs concernant les premiers rôles, Harry et Hermione encore et toujours en tête, et l'on se désole de la faible charge émotionnelle que dégage le film, visuellement joli mais qui a toute les peines du monde à nous faire tressaillir à l'arrivée des Mangemorts dans Poudlard et à nous retourner l'estomac face au choc que constitue le meurtre
de Dumbledore par Rogue.
La saga Harry Potter ressemble de plus en plus à une espèce de chose boursouflée et pourrie de l'intérieur, comme si globalement rien ni (presque, suivez mon regard lorgnant vers le troisième volet) personne n'aurait pu en tirer quelque chose de bon. On pourrait bien dire que le vrai problème des Potter au cinéma est l'œuvre littéraire, pleine de détails et de sous-intrigues (rarement ennuyeuses pourtant), dont ils sont tirés, mais ce serait oublier qu'ils n'ont été fait que pour profiter de l'engouement autour des livres, et que la transposition à l'écran de l'univers d'Harry Potter a avant tout servi un merchandising gigantesque, digne de Star Wars. Et si j'en crois les retours sur la première partie du dernier opus poudlardien, cela semble mal partie pour que je change d'avis en bout de course.
Et si j'avais dis, lors de ma toute première chronique poudlardienne, que je balayais la sempiternelle comparaison livre/film (tout en disant que les livres restent sans coup férir bien au-dessus de leur adaptation cinématographique), je ne peux, à l'heure actuelle, que vous dire que la relecture des 7 tomes vaut bien plus que toute cette pellicule gâchée.
La saga Harry Potter ressemble de plus en plus à une espèce de chose boursouflée et pourrie de l'intérieur, comme si globalement rien ni (presque, suivez mon regard lorgnant vers le troisième volet) personne n'aurait pu en tirer quelque chose de bon. On pourrait bien dire que le vrai problème des Potter au cinéma est l'œuvre littéraire, pleine de détails et de sous-intrigues (rarement ennuyeuses pourtant), dont ils sont tirés, mais ce serait oublier qu'ils n'ont été fait que pour profiter de l'engouement autour des livres, et que la transposition à l'écran de l'univers d'Harry Potter a avant tout servi un merchandising gigantesque, digne de Star Wars. Et si j'en crois les retours sur la première partie du dernier opus poudlardien, cela semble mal partie pour que je change d'avis en bout de course.
Et si j'avais dis, lors de ma toute première chronique poudlardienne, que je balayais la sempiternelle comparaison livre/film (tout en disant que les livres restent sans coup férir bien au-dessus de leur adaptation cinématographique), je ne peux, à l'heure actuelle, que vous dire que la relecture des 7 tomes vaut bien plus que toute cette pellicule gâchée.
1 commentaire:
Harry Potter is Dead.
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