Difficile de ne pas répéter ce que j'ai déjà écrit pour les saisons précédentes, particulièrement pour la troisième et la quatrième, tant la qualité de la série et le niveau de la plupart des épisodes restent élevés. Et si nous restons bien dans l'univers Star Trek, cette petite soeur qu'est TNG ne doit désormais plus grand chose à la série originale, si ce n'est bien évidemment son univers immense.
Le cliffhanger final de la saison 4 (Redemption I, s. 4 ép. 26) trouve sa conclusion avec Redemption II (ép.1), où le complot romulien visant à profiter de la fragilité du pouvoir klingon à la limite de la guerre civile se confirme et devient plus pressant. Sans tout dévoiler, l'épisode nous renvoie également à des événements alter-temporels survenus lors de la saison 3 (Yesterday's Entreprise, s.3 ép. 15). Excellent double épisode au demeurant, en partie grâce à la meilleure connaissance des us et coutumes klingonnes que donne cette épisode, il est cependant largement supplanté par l'exceptionnel (au niveau d'un Best Of Both Worlds, s.3 ép. 26 et s.4 ép. 1) double épisode Reunification (ép. 7 et 8), exceptionnel à plus d'un titre. Tout d'abord, son lieu d'action est essentiellement romulien (alors que les vaisseaux sont connus, Romulus est elle une quasi énigme pour nous spectateur). Ensuite, la présence de Spock en fait forcément quelque chose d'un peu spécial. Si ST-TNG n'a jamais spécialement cité son illustre ainée, c'est la première fois que la filiation se fait à l'écran. De plus, du point de vue de la mythologie trekienne, les conséquences de ce qui se déroule et se trame dans ce double épisode vont aller jusqu'au récent Star Trek de JJ Abrams. Une telle cohérence impose le respect. Enfin, cet épisode nous dépeint la société romulienne et nous démontre sa complexité, loin de l'image véhiculée jusque là de conquérants insatiables, intrigants et sournois.
L'autre épisode absolument incontournable met en scène les borgs (I, Borg, ép. 23). Ou devrais-je dire un borg, échoué sur une planète, que l'équipage récupère pour études. Ce borg, au contact de l'Enterprise (rappelons que les borgs ne sont rien seuls et que la notion d'individu ne veut rien dire, seul compte le Collectif), va découvrir justement la notion d'individu, au contact entre autre de Geordi et de Data. Prévoyant tout d'abord de l'utiliser en vue d'infliger un coup fatal au Collectif, menaçant toujours plus l'intégrité des quadrants alpha et beta (1 quadrant est un secteur de la galaxie), vivre au contact de ce borg s'initiant peu à peu au jeu de l'individualité va peu à peu poser des problèmes d'éthique.
Dans cette antépénultième saison de ST-TNG, on retrouvera également quelques seconds rôles récurrents comme l'enseigne bajorane Ro Laren, Guinan jouée par Wooppi Goldberg, O'Brien au téléporteur, quelques apparitions de Wesley Crusher ou la toujours flamboyante Lwaxana Troi. On trouve aussi quelques guest star comme la jolie Ashley Judd (vue dans Heat ou le Collectionneur) dans une version d'Invasion of the Bosysnatchers (The Game, ép. 6) et surtout la bombe Famke Janssen (Goldeneye, Jean Grey dans X-Men ou plus récemment dans Nip/Tuck saison 2), promise au mariage forcé pour question de paix (The Perfect Mate, ép. 21). Seul Q n'apparaît jamais dans cette saison, alors que toutes les autres ont au moins une fois leur Qpisode.
Coté créatures étranges, confrontations culturelles, dilemmes éthiques et même amoureux (The Outcast, ép. 17, qui évoque avec finesse, car nous ne sommes qu'en 92, l'homosexualité), cette saison est ainsi riche en aventures variées et grisantes. Rares sont les épisodes vraiment ennuyeux (il y en a surement un ou deux, mais j'ai omis de les noter) et l'épisode final (Time's Arrow, ép. 26), dont la conclusion ouvre la sixième saison, est lui trekien en diable : découverte du cadavre (en tout cas sa tête) de Data, déphasage de l'espace, retour vers le XIXème siècle en compagnie de Mark Twain (Jerry Hardin, inoubliable Gorge Profonde dans X-Files, est plus vrai que nature), complot extraterrestre et une Guinan qui en sait bien plus que ce qu'elle veut bien en dire...
A très vite pour la sixième. Live long and prosper, to all !
Le cliffhanger final de la saison 4 (Redemption I, s. 4 ép. 26) trouve sa conclusion avec Redemption II (ép.1), où le complot romulien visant à profiter de la fragilité du pouvoir klingon à la limite de la guerre civile se confirme et devient plus pressant. Sans tout dévoiler, l'épisode nous renvoie également à des événements alter-temporels survenus lors de la saison 3 (Yesterday's Entreprise, s.3 ép. 15). Excellent double épisode au demeurant, en partie grâce à la meilleure connaissance des us et coutumes klingonnes que donne cette épisode, il est cependant largement supplanté par l'exceptionnel (au niveau d'un Best Of Both Worlds, s.3 ép. 26 et s.4 ép. 1) double épisode Reunification (ép. 7 et 8), exceptionnel à plus d'un titre. Tout d'abord, son lieu d'action est essentiellement romulien (alors que les vaisseaux sont connus, Romulus est elle une quasi énigme pour nous spectateur). Ensuite, la présence de Spock en fait forcément quelque chose d'un peu spécial. Si ST-TNG n'a jamais spécialement cité son illustre ainée, c'est la première fois que la filiation se fait à l'écran. De plus, du point de vue de la mythologie trekienne, les conséquences de ce qui se déroule et se trame dans ce double épisode vont aller jusqu'au récent Star Trek de JJ Abrams. Une telle cohérence impose le respect. Enfin, cet épisode nous dépeint la société romulienne et nous démontre sa complexité, loin de l'image véhiculée jusque là de conquérants insatiables, intrigants et sournois.
L'autre épisode absolument incontournable met en scène les borgs (I, Borg, ép. 23). Ou devrais-je dire un borg, échoué sur une planète, que l'équipage récupère pour études. Ce borg, au contact de l'Enterprise (rappelons que les borgs ne sont rien seuls et que la notion d'individu ne veut rien dire, seul compte le Collectif), va découvrir justement la notion d'individu, au contact entre autre de Geordi et de Data. Prévoyant tout d'abord de l'utiliser en vue d'infliger un coup fatal au Collectif, menaçant toujours plus l'intégrité des quadrants alpha et beta (1 quadrant est un secteur de la galaxie), vivre au contact de ce borg s'initiant peu à peu au jeu de l'individualité va peu à peu poser des problèmes d'éthique.
Dans cette antépénultième saison de ST-TNG, on retrouvera également quelques seconds rôles récurrents comme l'enseigne bajorane Ro Laren, Guinan jouée par Wooppi Goldberg, O'Brien au téléporteur, quelques apparitions de Wesley Crusher ou la toujours flamboyante Lwaxana Troi. On trouve aussi quelques guest star comme la jolie Ashley Judd (vue dans Heat ou le Collectionneur) dans une version d'Invasion of the Bosysnatchers (The Game, ép. 6) et surtout la bombe Famke Janssen (Goldeneye, Jean Grey dans X-Men ou plus récemment dans Nip/Tuck saison 2), promise au mariage forcé pour question de paix (The Perfect Mate, ép. 21). Seul Q n'apparaît jamais dans cette saison, alors que toutes les autres ont au moins une fois leur Qpisode.
Coté créatures étranges, confrontations culturelles, dilemmes éthiques et même amoureux (The Outcast, ép. 17, qui évoque avec finesse, car nous ne sommes qu'en 92, l'homosexualité), cette saison est ainsi riche en aventures variées et grisantes. Rares sont les épisodes vraiment ennuyeux (il y en a surement un ou deux, mais j'ai omis de les noter) et l'épisode final (Time's Arrow, ép. 26), dont la conclusion ouvre la sixième saison, est lui trekien en diable : découverte du cadavre (en tout cas sa tête) de Data, déphasage de l'espace, retour vers le XIXème siècle en compagnie de Mark Twain (Jerry Hardin, inoubliable Gorge Profonde dans X-Files, est plus vrai que nature), complot extraterrestre et une Guinan qui en sait bien plus que ce qu'elle veut bien en dire...
A très vite pour la sixième. Live long and prosper, to all !
4 commentaires:
Ravie de trouver un trekkie sur la toile ! j'ai été aussi tout aussi fan de TNG lorsque je l'ai vue. Q et Lwaxana sont inoubliables !
Je suis entrain de finir de regarder star trek voyager. Tu as vu cette série aussi ? elle me rappelle bcp TNG en fait.
L'épisode avec le borg qui redevient humain que tu cites (lou le borg en vf)est en fait mon épisode borg préféré. Je regrette que Voyager n'ai pas su autant me convaincre là dessus alors que les borgs sont un thème principal, surtout avec le perso de Seven... qui suit là aussi un retour à l'individu, mais c'est moins réussi malgré le nombres d'épi. Je regrette d'ailleurs qu'ils ne citent jamais Lou. Je me demande bien ce qu'il est devenu ! Ton avis là dessus ?
Longue vie et prospérité ;)
Bonjour ! J'en suis encore à DS9, et Voyager m'est bien moins connu à part quelques épisodes de la première saison. Et Sachant que j'en suis en core à la troisième saison de DS9, je ne suis pas encore prêt d'attaquer Voyager. Mais dans mon souvenir, il était bien question de retrouver le côté aventure de la série originale et de TNG.
Pour Lou, il me semble qu'il existe quelque part (en livre peut-être) l'explication suivante : son goût pour l'individualité a comme inclus ce "virus" dans le Collectif et qu'il se propage peu à peu, sans pour autant être une un gigantesque raz de marée.
je devrais rapidement m'attaquer à ds9 ^^
pour Lou j'y ai pensé, en fait je me suis même demandé s'il ne pouvait pas être à l'origine de l'unimatrice zéro(enfin ça tu verras dans la dernière saison de voyager !)
Je les visionne dans l'ordre d'arrivée des séries sur le petit écran, sachant que si l'on voulait pousser le bouchon jusqu'à la psychorigidité trekienne ultime, j'aurais dû les visionner en parallèle. Mais j'ai pas que ça à faire non plus ^^.
Pour Lou, c'est ce que semble suggérer en tout cas la dernière image de l'épisode de TNG...
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