17 mai 2010

The Breakfast Club


Allons à l'essentiel. Voici LA comédie adolescente incontournable de l'histoire du cinéma, ni plus ni moins. Et même plus qu'une comédie adolescente, c'est un film sur l'adolescence et sur le regard que les adultes portent sur l'adolescence. Déboulonner les conventions et faire des adolescents des personnages et pas seulement des usines à gag, John Hughes (Ferris Bueller) réussit le pari de faire un film léger et grave à la fois, drôle et émouvant, sans jamais prendre son sujet à la légère et son public pour des vaches à lait (une gageure, quand on sait qu'Hollywood a méprisé l'intelligence de l'adolescent autant qu'elle a toujours respecté et courtisé son porte-monnaie...), et comme un ado, on passe du rire (le sandwich d'Ally Sheedy) aux larmes (la scène où tous peu à peu se dévoilent, telle une thérapie de groupe) et l'on aimerait que ce genre de journée dure un peu plus. Ni trash, ni tragique, ni vulgaire, ni cucul la praline, voici une péloche qui fête son quart de siècle sans prendre une ride, 1h30 de plaisir et d'émotions porté par une bande d'acteurs au poil, un propos fin et intelligent et une réalisation impeccable. Un classique, un vrai, je crois.

3 commentaires:

Jocelyn Manchec a dit…

Aïe. Attention, vous ne savez pas à quoi vous vous attaquez... il pourrait y avoir embuscade au tournant...

Dr. Strangelove a dit…

Sachez que je m'en doutais...

Jocelyn Manchec a dit…

Nous voilà donc partiellement rassurés !