Né en 1981, tout au pan du teen-movie m'était, il y a peu, encore quasi inconnu, en particulier celui des années 80, porté par John Hugues (mort il y a quelques mois). Ses 4 premiers films semblent, si l'on en croit le récent documentaire diffusé sur Arte et quelques amis et connaissances, être les meilleurs représentants de ce genre dans les 80's (et je ne vais pas manquer de regarder le Breakfast Club très prochainement). Ferris Bueller est le dernier teen-movie que Hugues signera, laissant dans ce genre la place à d'autres plus ou moins talentueux et se spécialisant plutôt dans les scénarios assez succesful du genre Maman J'ai Raté l'Avion ou Beethoven.
Ferris Bueller (Mattew Broderick) est le roi du lycée d'une proche banlieue aisée de Chicago, la coqueluche des élèves, la terreur du proviseur (énorme Jeffrey Jones), le chouchou de ses parents. Ferris Bueller est tout de même un petit branleur, qui profite d'un des derniers jours de classe avant les examens pour faire ce qu'il n'aura jamais plus l'occasion de faire : une folle journée, sans contrainte aucune, avec son meilleur ami Cameron (Alan Ruck, vu dans la série Spin City dans le rôle délirant et érotomane de Stuart) et sa petite amie Sloane (j'imagine la tripotée d'ados des 80's tombant amoureux du minois et du sourire ravageur de Mia Sara, la jolie princesse Lily de Legend) et au nez et à la barbe de tous.
1h40 d'une qualité exceptionnelle, d'un humour ravageur (le running gag Save Ferris), d'une liberté étonnante (la connivence entre Ferris et le spectateur, Ferris s'adressant régulièrement à la caméra, procédé que reprendra la série Malcolm). Une vraie bouffée d'oxygène, cette folle journée, d'abord pour les personnages qui vivent là leur derniers instants avant l'âge adulte, car arriveront vite les examens, le boulot d'été, la fac, l'avenir. Car Hugues ne fait pas juste un grand délire adolescent, mais ses personnages ont aussi, et en particulier Cameron, une vraie profondeur. Ce ne sont pas des petits cons incultes, ne pensant qu'au sexe et à la bière. Ils sont gentils, humains, même si l'âge adulte les attirent et les tiraillent. Ferris fait ainsi un vrai cadeau à sa copine, et encore plus à Cameron, en leur offrant cette parenthèse ensoleillée, qui ne changera rien au fait que Cameron devra affronter son père et que Sloane ne pourra suivre Ferris à la fac avec son année de moins, mais qui aura fait du bien à la tête.
Et nous, spectateurs, nous disons que c'est parfaitement le genre de parenthèse filmique qui fait du bien. Je pourrais en dire plus, entre autre sur les seconds rôles (Jennifer Grey, LA Baby de Dirty Dancing, exceptionnelle en boudeuse-raleuse-chieuse), le langage d'une crudité étonnante pour un teen-movie des années 80 (le proviseur traite un paquet de fois Ferris d'enculé), sur le fait que ce film ne fait pas son âge, sur la sobriété de la mise en scène et l'absence de creux dans le rythme du film, mais je préfère que vous vous enthousiasmez en le voyant, car les superlatifs manquent mais en même temps ne disent pas tant que ça ce qu'est vraiment ce film. Pour sûr le genre de film que je n'hésiterai pas à conseiller à mes gamines dans quelques années.
Ferris Bueller (Mattew Broderick) est le roi du lycée d'une proche banlieue aisée de Chicago, la coqueluche des élèves, la terreur du proviseur (énorme Jeffrey Jones), le chouchou de ses parents. Ferris Bueller est tout de même un petit branleur, qui profite d'un des derniers jours de classe avant les examens pour faire ce qu'il n'aura jamais plus l'occasion de faire : une folle journée, sans contrainte aucune, avec son meilleur ami Cameron (Alan Ruck, vu dans la série Spin City dans le rôle délirant et érotomane de Stuart) et sa petite amie Sloane (j'imagine la tripotée d'ados des 80's tombant amoureux du minois et du sourire ravageur de Mia Sara, la jolie princesse Lily de Legend) et au nez et à la barbe de tous.
1h40 d'une qualité exceptionnelle, d'un humour ravageur (le running gag Save Ferris), d'une liberté étonnante (la connivence entre Ferris et le spectateur, Ferris s'adressant régulièrement à la caméra, procédé que reprendra la série Malcolm). Une vraie bouffée d'oxygène, cette folle journée, d'abord pour les personnages qui vivent là leur derniers instants avant l'âge adulte, car arriveront vite les examens, le boulot d'été, la fac, l'avenir. Car Hugues ne fait pas juste un grand délire adolescent, mais ses personnages ont aussi, et en particulier Cameron, une vraie profondeur. Ce ne sont pas des petits cons incultes, ne pensant qu'au sexe et à la bière. Ils sont gentils, humains, même si l'âge adulte les attirent et les tiraillent. Ferris fait ainsi un vrai cadeau à sa copine, et encore plus à Cameron, en leur offrant cette parenthèse ensoleillée, qui ne changera rien au fait que Cameron devra affronter son père et que Sloane ne pourra suivre Ferris à la fac avec son année de moins, mais qui aura fait du bien à la tête.
Et nous, spectateurs, nous disons que c'est parfaitement le genre de parenthèse filmique qui fait du bien. Je pourrais en dire plus, entre autre sur les seconds rôles (Jennifer Grey, LA Baby de Dirty Dancing, exceptionnelle en boudeuse-raleuse-chieuse), le langage d'une crudité étonnante pour un teen-movie des années 80 (le proviseur traite un paquet de fois Ferris d'enculé), sur le fait que ce film ne fait pas son âge, sur la sobriété de la mise en scène et l'absence de creux dans le rythme du film, mais je préfère que vous vous enthousiasmez en le voyant, car les superlatifs manquent mais en même temps ne disent pas tant que ça ce qu'est vraiment ce film. Pour sûr le genre de film que je n'hésiterai pas à conseiller à mes gamines dans quelques années.
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