Il est, pour moi, des films qui sont des films cultes, et même plus.
Je tiens les Monty en haute (et tellement plus encore) estime, n'hésitant, lors de coup de mou dans le moral, jamais à siffloter ou me passer en boucle leurs chansons, ou revoir quelque séquence sur le tube à vidéo. Mais ce n'est pas que cela, les Monty, en tout cas pour moi. Au-delà de l'absurde, des scènes et dialogues mythiques, ils sont à la fois un monument intouchable mais aussi l'épaule sur laquelle je me repose pour continuer à faire travailler mes neurones, ou pour continuer à trouver le monde à la fois beau et détestable, et supporter tout ça.
Les Monty, c'est de l'intelligence, dans sa plus belle expression. Et il est bien loin le temps où ce Sens de la Vie, au premier visionnage, m'avait semblé tellement en dessous de la monumentale Vie de Brian. Il m'aura fallu quelques années (l'avantage de prendre de l'âge) pour comprendre son propos, sa finesse, son acuité (les chansons du film sont prodigieuses), sa subversion aussi ravageuse que celle de la Vie de Brian. Et de me dire ainsi qu'on ne pouvait honnêtement établir une quelconque hiérarchie dans l'œuvre du Monty Pythons, ni même dans le groupe lui-même. Ils sont (leur oeuvre et eux) indissociables.
Je ne vous ferai donc pas le catalogue des séquences, répliques et chansons à ne pas rater dans ce film, car ce film est loin d'être une compilation pythonesque. Mais qu'il n'est peut-être pas, pour les néophytes, le premier à aborder.
Je ne m'en lasserai jamais. Qui plus est, il m'a permis, ce week-end, de supporter aussi quelques moments difficiles. Et ce n'est pas avec un autre film des Monty Pythons que je me suis changé les idées, et c'est bien sciemment que fut choisi pour cette occasion Le Sens de la Vie.
Je tiens les Monty en haute (et tellement plus encore) estime, n'hésitant, lors de coup de mou dans le moral, jamais à siffloter ou me passer en boucle leurs chansons, ou revoir quelque séquence sur le tube à vidéo. Mais ce n'est pas que cela, les Monty, en tout cas pour moi. Au-delà de l'absurde, des scènes et dialogues mythiques, ils sont à la fois un monument intouchable mais aussi l'épaule sur laquelle je me repose pour continuer à faire travailler mes neurones, ou pour continuer à trouver le monde à la fois beau et détestable, et supporter tout ça.
Les Monty, c'est de l'intelligence, dans sa plus belle expression. Et il est bien loin le temps où ce Sens de la Vie, au premier visionnage, m'avait semblé tellement en dessous de la monumentale Vie de Brian. Il m'aura fallu quelques années (l'avantage de prendre de l'âge) pour comprendre son propos, sa finesse, son acuité (les chansons du film sont prodigieuses), sa subversion aussi ravageuse que celle de la Vie de Brian. Et de me dire ainsi qu'on ne pouvait honnêtement établir une quelconque hiérarchie dans l'œuvre du Monty Pythons, ni même dans le groupe lui-même. Ils sont (leur oeuvre et eux) indissociables.
Je ne vous ferai donc pas le catalogue des séquences, répliques et chansons à ne pas rater dans ce film, car ce film est loin d'être une compilation pythonesque. Mais qu'il n'est peut-être pas, pour les néophytes, le premier à aborder.
Je ne m'en lasserai jamais. Qui plus est, il m'a permis, ce week-end, de supporter aussi quelques moments difficiles. Et ce n'est pas avec un autre film des Monty Pythons que je me suis changé les idées, et c'est bien sciemment que fut choisi pour cette occasion Le Sens de la Vie.
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