J'ai cherché un petit moment comment introduire ce post sur ce film. Tenter des comparaisons hardies, feindre l'ironie, oser le sarcasme, prendre le lecteur à revers... Mais comme j'en arrivais toujours à la même conclusion, ne tortillons pas du cul pour chier droit.
Voilà un film con.
Juste con.
Il aurait pu être jouissif malgré le coté con, comme certaines de ces péloches dont le titre est un pitch à lui tout seul. Mais non, il est, donc, juste con.
Mal fichu, vilain, mal filmé, se forçant constamment dans le cool et le bis décomplexé, des acteurs en roue libre, des séquences même pas chocs et très tocs, un film qui aurait pu très bien vivre en direct-to-video mais qu'une espèce de viralité propre à notre époque a poussé, en son temps, au pinacle de la branchitude, surfant vaguement sur le revival bis/grindhouse aussitôt annoncé aussitôt enterré. David R. Ellis, un peu (je dis bien un peu) plus inspiré lors de Destination Finale 2 (voilà du roublard et du plus jouissif, même si ça casse pas non plus 3 pattes à un canard), n'essaie pas de faire du bis, il prend l'excuse du bis pour torcher un coup de pub pour sa gueule à nous faire presque (allez, osons l'emploi d'un totalement !) regretter que Bruno Mattei ne se soit pas chargé de le faire à sa place.
Et puis, c'est bien connu, certains principes de cinéma ne fonctionnent quasiment jamais, et le film catastrophe en plein ciel dans un avion produit irrémédiablement des fours, des croutes, des navets. Seuls les ZAZ en leur temps avaient justement compris le potentiel plus burlesque qu'efficace de ce genre de péloche, et seul un épisode de la Twilight Zone (Cauchemar à 20.000 pieds), scénarisé par Matheson et où l'on retrouve William Shatner, propose, en plein ciel, un vrai moment de frayeur et d'angoisse, et ce en à peine une demi-heure.
Bref, amateurs de péloches barrés, passez votre chemin. Cet ersatz de bisserie n'est qu'un vilain produit publicitaire. Un film con, je vous l'avais dit.
Voilà un film con.
Juste con.
Il aurait pu être jouissif malgré le coté con, comme certaines de ces péloches dont le titre est un pitch à lui tout seul. Mais non, il est, donc, juste con.
Mal fichu, vilain, mal filmé, se forçant constamment dans le cool et le bis décomplexé, des acteurs en roue libre, des séquences même pas chocs et très tocs, un film qui aurait pu très bien vivre en direct-to-video mais qu'une espèce de viralité propre à notre époque a poussé, en son temps, au pinacle de la branchitude, surfant vaguement sur le revival bis/grindhouse aussitôt annoncé aussitôt enterré. David R. Ellis, un peu (je dis bien un peu) plus inspiré lors de Destination Finale 2 (voilà du roublard et du plus jouissif, même si ça casse pas non plus 3 pattes à un canard), n'essaie pas de faire du bis, il prend l'excuse du bis pour torcher un coup de pub pour sa gueule à nous faire presque (allez, osons l'emploi d'un totalement !) regretter que Bruno Mattei ne se soit pas chargé de le faire à sa place.
Et puis, c'est bien connu, certains principes de cinéma ne fonctionnent quasiment jamais, et le film catastrophe en plein ciel dans un avion produit irrémédiablement des fours, des croutes, des navets. Seuls les ZAZ en leur temps avaient justement compris le potentiel plus burlesque qu'efficace de ce genre de péloche, et seul un épisode de la Twilight Zone (Cauchemar à 20.000 pieds), scénarisé par Matheson et où l'on retrouve William Shatner, propose, en plein ciel, un vrai moment de frayeur et d'angoisse, et ce en à peine une demi-heure.
Bref, amateurs de péloches barrés, passez votre chemin. Cet ersatz de bisserie n'est qu'un vilain produit publicitaire. Un film con, je vous l'avais dit.
3 commentaires:
j'ai vu, j'ai pleuru, j'suis allé m'couchu…
Cauchemar à 20.000 Pieds ayant été repris dans la version ciné de Twilight Zone en 83, sous l'objectif de George Miller (Mad Max, Babe) et avec le paniqué John Lithgow (toujours immense chez DePalma et actuel Serial K dans la saison 4 de Dexter)...
ah mais je m'aperçois que tout est dit sur votre lien vers twilightzone.centerblog...
Taisons-nous donc !
John Lithgow serial killer ?!? Un programme excitant ! Pour moi, gamin, il est surtout le visage de Lord John Whorfin de Buckaroo Banzaï, une espèce de madeleine que j'aurai mieux fait de ne pas regoûter...
Il faudra un jour que je jette un oeil à cette anthologie ciné de Twilight Zone, à la réputation si variable qu'elle me la rend plutôt attirante
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